Groezrock 2011 - 1ère journée (Vendredi) (Meerhout - Belgique) le 22/04/2011

Un blockbuster au cinéma, c’est un film avec énormément de moyens, qui applique à chaque fois la même recette. Casting de folie avec actrice bonasse, effets spéciaux dans tous les coins et scénario similaire à chaque volet. Le Groezrock, c’est un peu pareil, mais sans l’actrice bonasse. Chaque année, même époque, même grosse affiche, et donc même route, direction les champs du village de Meerhout, dont le supermarché doit réaliser son chiffre d’affaire en un week-end, vue l’énorme file d’attente qui en sort ce vendredi matin, et pas vraiment pour acheter des fruits et légumes...
Mais cette année, il y a un petit quelque chose de spécial : ce sont les 20 ans du festival ! Alors les concerts commencent plus tôt. Et les prix flambent. Normal pour les entrées, puisqu’il y a plus de groupes. Bizarre pour le parking, qui est toujours aussi merdique et dégueu, mais coûte 3 euros de plus que l’année précédente. Les années se suivent et se ressemblent pour l’entrée au camping : c’est le bordel. Après avoir dû acheter les bracelets derrière une grille, genre à la sauvette, en 2010, voilà une petite cabine plantée avant l’entrée sur le site. Du coup les gens vont jusqu’à l’entrée, on leur dit que les bracelets se retirent dans la cabine derrière, et donc la queue se met dans le sens contraire de la logique (ce qui doit être douloureux), les gens tournant le dos à l’entrée. Les mauvaises langues diraient qu’il s’agit là d’une organisation à la belge, mais laissons ce genre de blagues à Dany Boon...

La tente aussitôt lancée-dépliée, direction le site où se déroulent les concerts, où là encore la file d’attente est chaotique. Mais bon, c’est pas comme s’il faisait 22° à l’ombre... Ah bah si ! Une fois à l’intérieur, ce sont les Army Of Freshmen qui sévissent sur la Main Stage. Pop-punk au programme, mais pas assez rafraîchissante pour désaltérer son monde, il faut donc se mettre en quête des tickets boisson, et... refaire la queue en plein soleil.

Au tour de Craig’s Brother de jouer sous le même chapiteau, qui se remplit peu à peu. C’est qu’à cette heure-là, les keupons venus de toute l’Europe sont encore bien occupés à se bourrer la gue... à apprécier les choses de la vie. Leur punk mélo à la Lagwagon fait tout de même son effet et l’ambiance monte d’un cran, devant un parterre de nostalgiques des années 90 et du punk à roulettes.
Punk à branlette (de manche) maintenant, avec Rufio et ses riffs qui s’envolent dans tous les sens. Ça joue bien, c’est carré et technique, et si la voix a du mal à suivre de temps à autres, le public commence à être autrement chaud que par les coups de soleil, et répond présent. Le premier circle pit de la journée sous la Main Stage se fait même alors que retentit le tube « Out Of Control ». Les mains tapent pour accompagner les nombreux breaks du groupe, qui oscille entre ses morceaux techniques plus récents (mais qui datent déjà pas mal), et les plus anciens de leurs débuts, plutôt tournés vers la formule pop-punk à la mode à l’époque. Bon gros set donc, et le groupe sort de scène sous des applaudissements amplement mérités.

Ceux qui ne se font pas applaudir par contre, ce sont les écossais de Twin Atlantic. En même temps, mettre ce groupe de pop-grunge sous la Eastpack Stage, entre We Came As Romans et Whitechapel, c’est aussi cohérent que de programmer Jimmy Eat World en première partie de Sick Of It All. Même pas ¼ de la tente est rempli, et si le groupe envoie tout ce qu’il peut, ça se fait dans l’indifférence générale, à part une vingtaine de groupies aux premiers rangs qui frétillent de la rondelle. Rajoutez à ça un problème de guitare qui dure 5 minutes et quelques verres qui volent pour atterrir sur la scène, et on peut imaginer les jeunes rockers se demander ce qu’ils foutent là. A revoir dans des conditions plus appropriées peut-être. Et puis un groupe écossais sans cornemuse, hein...

Moment kikoolol s’il en est ensuite : le set de Cute Is What We Aim For, que l’on peut qualifier de « groupe à la Rock One »… c’est-à-dire que les photos de presse sont mieux travaillées que les chansons. Crapulerie bien dégueu donc, qui sévit pourtant sur la scène principale. Heureusement The Black Pacific va faire office de serpillère et venir nettoyer la merde au même endroit juste après, avec ses relents inévitables de Pennywise. Le groupe est en forme, emmené par Jim Lindberg, comme tout le monde le sait. Tout le monde, sauf un gars à côté qui trouve « que le mec essaie trop de chanter comme le chanteur de Pennywise ». Mais il y a aussi The Kid. Toujours aussi fou, l’ancien gratteux des Dropkick Murphys fait son show, jumpant avec sa Gibson ou se vautrant en arrière sur le dos, en mode « pas grave j’aurai mal demain ». Les titres du groupe comme « The System », « Living With Ghosts » ou « When It’s Over » passent très bien, et le public joue le jeu sur tous les « oh-oh » envoyés.
Mais l’apogée du concert sera évidemment la reprise du « Blitzkriep Bop » des Ramones, véritable hymne sur lequel tout le monde chante le poing levé, et qui voit Matt Hensley, l’accordéoniste des Flogging Molly, venir prendre le micro. Bonne prestation, forcément qualifiable de sous-Pennywise, mais néanmoins appréciable.

Pas d’album sorti depuis 10 ans et très peu de tournées pendant ce temps, pas étonnant que Grey Area n’ait pas gardé une fanbase énorme. Pourtant, le groupe réussit à attirer un grand nombre de curieux pendant son set, grâce à un punk-hardcore qui n’est pas sans rappeler celui de H2O. Ce n’est donc pas la folie devant la Etnies Stage, mais les New-Yorkais offrent une bonne prestation, pleine d’énergie ; de quoi mettre la pêche avant d’attaquer le reste de la soirée…

La suite, entre autres choix difficiles, caractéristiques du Groezrock, c’est du rock’n’roll sur la Main Stage avec Danko Jones qui envoie pas mal, prenant le public à parti et partant dans de nombreux speechs, dont un pour vanter les mérites d’un cunnilingus qui durerait 4 heures. N’ayant ni vagin ni le temps, on s’en va plutôt voir Thursday.
Ce n’est pas tous les jours que nous autres, pauvres Européens, avons droit au même traitement qu’aux States. Alors quand on nous dit que Thursday va fêter aussi chez nous les 10 ans de son premier album en le jouant en entier ; on s’y précipite. Pour donner une comparaison de l’événement à ceux qui ne seraient pas versés dans la scène emocore ; c’est un peu comme si Rise Against décidait maintenant de faire un concert en jouant l’intégralité de « The Unraveling ». Le chapiteau Eastpak est donc plein à craquer quand le groupe du New-Jersey commence son set. Evidemment, il n’y a aucune surprise dans la set-list, c’est « Full Collapse » exactement dans le même ordre que sur l’album ; mais l’alchimie entre le groupe et le public est juste parfaite. On a eu 10 ans pour apprendre les morceaux faut dire... La maîtrise du sextet est évidente, et il semble vraiment prendre plaisir à rejouer ses vieilles chansons ; notamment par la réaction qu’elles suscitent dans la foule. C’est la troisième fois que Thursday joue au Groezrock, et on ne les avait jamais vus remporter une telle adhésion du public, qui reprend en chœur tous les morceaux, d’« Understanding In A Car Crash » à « How Long Is The Night ? ». Un magnifique hommage rendu à un album que tout fan d’emocore (de qualité) se doit de posséder dans sa discothèque.

C’est par contre devant un public aussi clairsemé que le crâne d’Homer Simpson que les No Friends débutent leur show. Mais ils annoncent la couleur dès le début : « On fait du 80’s hardcore », et envoient la purée direct. Les gens rappliquent vite, et la scène est envahie par les stage divers qui s’en donnent à cœur joie pendant que le groupe déroule ses refrains-marteaux (comme les requins mais avec moins de dents), genre « Broken Windows ». Ça le fait grave, mais comment un groupe composé du chanteur de Municipal Waste et des anciens New Mexican Disaster Squad pourrait ne pas envoyer ? Grosse débauche d’énergie sur scène et dans le public donc, grâce à un hardcore old school qui contraste un peu avec celui qui sévit sur la Main Stage au même moment.

Car il est maintenant temps de prendre une bonne leçon de hardcore made in NYC, la journée ayant vu beaucoup de groupes se succéder avec, accolé à leur nom, un style « core » précédé de « emo » ou de « mauvais metal »…
C’est Sick Of It All qui vient rappeler l’essence même de cette musique : la sincérité. En effet, le groupe est comme à son habitude une véritable machine de guerre, et que cela soit sur la grande scène du Groezrock ou dans une petite salle, il délivre le même concert avec ses hymnes comme « In The Underground » ou « Sancturay ». Le guitariste est forcément en train de sauter partout, courant sur toute la largeur de la scène pour faire des bonds, et le chanteur Lou Koller, prouve qu’ils ne sont pas que des bourrins, en lançant après une chanson « je crois que c’est celle-ci qui a lancé le mouvement metalcore. On est vraiment désolés pour ça.. ». Le public pète littéralement les plombs et lorsque le groupe demande un circle pit sur « Machete », tout le monde s’y met de façon à ce que celui-ci fasse le tour entier du chapiteau !

De même, lorsque juste après le groupe enchaîne sur « Scratch The Surface » et son traditionnel wall of death, tout le monde répond présent. Cependant le meilleur est à venir : le dernier titre du set « Us vs Them » verra, en plus d’une magnifique pluie de confettis blancs, le groupe inviter comme à son habitude le public à monter sur scène, ce qui n’était visiblement pas prévu vu la tête des agents de sécurité quand des dizaines de personnes se jettent sur la barrière pour investir sur scène.
Sick Of It All fête ses 25 ans cette année et est bien parti pour probablement durer encore quelques belle années. Respect.

Changement d’ambiance garanti ensuite… Assez rare dans nos contrées, Circa Survive fait partie de ces groupes dont on peut dire qu’on ne les aime pas, mais certainement pas qu’ils sont mauvais. Leur univers musical se rapproche des ambiances que Thrice a pu développer sur « Vheissu », mais le son très moyen de la Eastpak Stage ne permet malheureusement pas de se rendre compte de toutes les subtilités. Le groupe réussit cependant à livrer un show plein d’émotion, notamment grâce au charisme et à la voix si particulière d’Anthony Green. Ses envolées lyriques sur des morceaux comme « Living Together » sont la raison pour laquelle le groupe se démarque dans une scène où la plupart des chanteurs semblent avoir le même style. Contrairement à leurs copains de Thursday, la setlist fait la part belle au dernier album ; mais les nouvelles chansons (« Imaginary Enemy », « I Felt Free ») reçoivent tout de même autant l’approbation du public que des morceaux plus anciens tels « Oh, Hello ». Les Pennsylvaniens délivrent donc une performance plus qu’honorable, de quoi satisfaire largement les fans, et surtout intéresser quelques néophytes.

On n’attend plus grand chose de Millencolin en 2011. Leurs albums se dégarnissent autant de tubes que leur chanteur de cheveux avec le temps qui passe. Peut-être est-ce pour cela que l’orga du Groezrock leur a demandé d’interpréter l’intégralité de « Pennybridge Pioneers », sans doute leur meilleur album ? (Je sais ça va faire hurler plus d’un skater mais avouez qu’il a bien mieux vieilli que les autres ce disque)…
Bonne idée en tout cas, car la grosse affluence sous la Main Stage chavire au rythme des « No Cigar », « Fox » et toute la ribambelle de tubes qui suit. Certes, pour la surprise on repassera, mais l’exercice permet au moins de se rappeler, dans un soupir nostalgique parfumé de Jupiler, tout le potentiel de ce skeud. « Penguins & Polarbears », « Highway Donkey » : tout y passe forcément, et ça le fait grave, jusqu’au moment d’émotion sur la bien-nommée « The Ballad », où toute une génération de keupons qui faisaient semblant d’être des surfers - alors qu’ils habitaient à 400 bornes de la première plage - se rappelle avoir appris le morceau à la guitare acoustique pour choper de la gonzesse à la récré. Les poils se hérissent, et plutôt que de partir là-dessus, Millencolin s’octroie un rappel de 2 titres, conclu par une version furieuse de « Mr.Clean ». Acclamation méritée. Rendez-vous l’année prochaine pour l’intégrale de « For Monkeys » ?

C’est l’heure d’enfiler son jean slim et sa chemise à carreaux ; Every Time I Die investit la scène Eastpak pour son premier concert de 2011. Certes, on pourrait les considérer comme un groupe de poseurs, mais la patate qu’ils mettent dans leur set fait plaisir à voir. Le mélange de hardcore et de rock’n’roll des trois derniers albums (« Bored Stiff », « We’rewolf », « Wanderlust ») fait mouche sur un public assez nombreux, visiblement déjà rallié à la cause depuis longtemps et qui ne se fait pas prier pour les diverses incitations au mosh et au circle pit. En passant, courir en cercle se révèle être une activité assez hasardeuse par temps boueux, jamais un footballeur avisé ne se serait aventuré sur ce terrain sans crampons vissés. Enfin bref, à peine le temps de se faire 25 minutes de show éprouvantes qu’on doit filer sur la Main Stage pour Further Seems Forever, après un petit "Ebolarama" de derrière les fagots…

On le savait, depuis 2008, le Groezrock est le champion des reformations improbables. Cette année, c’est celle de Further Seems Forever qui tient le haut de l’affiche le vendredi. Le choix est pour le moins étrange, étant donné que le groupe d’emo ne jouit pas d’une énorme réputation et qu’il est surtout connu pour son premier chanteur qui joue également dans Dashboard Confessional. La Main Stage fait donc figure de désert quand le groupe fait son entrée, Chris Carrabba - et ses 35 kilos - en tête, les quatre autres membres - et leur quintal chacun - ensuite. La reformation étant faite avec le line-up original, la setlist est plutôt orientée vers le premier album avec des tubes comme « The Moon Is Down » et « Snowbirds And Townies ». Cependant, le chanteur n’a aucun mal à reprendre les morceaux de ses successeurs, et on a droit à « The Sound », « A Blank Page Empire » ou encore « Someone You Know ». Sans prétention, les Floridiens ont l’air de prendre plaisir à être sur scène. OK, on n’assiste pas au concert du siècle, mais ça fait toujours plaisir d’assister au set d’un groupe qu’on n’imaginait même pas voir un jour…

Dans cette journée du vendredi assez déséquilibrée, il y avait une curiosité dans la programmation, un groupe de psycho ! Mais pas n’importe lequel puisqu’il s’agit « du groupe avec le bassiste de Rancid dedans » : Devil’s Brigade. Et qui joue, qui plus est, sur la petite scène sans barrière !
Le son est bon, l’ambiance aussi, et le groupe assure, la voix grave de Matt Freeman fait forte impression, le groupe, lentement mais sûrement, se met le public dans la poche, les slams se multiplient comme les flamandes en mini-short. Le set, composé des titres du seul album du groupe sorti l’année dernière (comme le musclé « I’m Movin Through ») se finit sur deux reprises : un classique du psycho « Goo Goo Muck » des Cramps et pour contenter également les coreux « Police Truck » des Dead Kennedys. Une mention spéciale au jeu du guitariste d’une classe monstrueuse, ainsi qu’au batteur à la frappe assez impressionnante, Devil’s Brigade est sans doute un grand groupe de psycho malgré sa faible productivité discographique.

A entendre les rythmes martiaux sur lesquels Hatebreed appelle son public, il ne doit pas faire bon se retrouver sous le grand chapiteau contre sa volonté. Vu de loin, la totalité de la Main Stage paraît se transformer en pit géant. Le groupe de metal-hardcore attire encore pas mal de personnes malgré l’heure tardive, à tel point qu’on soupçonne les gens de s’être entrainés (qui a dit « dopés » ?) pour tenir aussi longtemps en mosh, surtout s’ils arrivent de Shai Hulud. Le groupe a l’air de conquérir son public, tout acquis à sa cause, avec des classiques comme « I Will Be Heard ».
Nous, on préfère économiser nos forces forces (ou vider des tubes de Jagermeister) pour les autres sets à venir. Ce qui n’est pas le cas de quelques 800 personnes en train de danser sous la tente baptisée Total Chaos. Elle porte bien son nom, tout le monde y étant bourré, et dansant sur... du Martin Solveig. Sans déconner, en plein festival punk, il y a une mini-boîte de nuit, et des keupons, skins, coreux et autres espèces, sont en train de secouer leurs boules sur une musique qu’ils passent leur année à décrier... fear and loathing in Meerhout...

Pendant que certains se font sermonner par Underoath et que d’autres apprécient la reformation exceptionnelle de Morning Again, c’est aux Flogging Molly que revient l’insigne honneur de conclure cette première journée. Le gang irlando-américain débarque en mode Johnny Cash : tout de noir vêtu. Entrée sur scène sobre, et début musical étrange : « Speed Of Darkness », morceau qui donne son nom à leur prochain album qui sortira en mai. Drôle de choix, qui retarde un peu le vrai début du concert, qui se fera sur « The Likes of You Again ». Là ça se déchaîne sous la tente. La fatigue accumulée tout au long de la journée et les litres d’alcool ingurgités semblent oubliés par toute l’assistance, puisque ça danse dans tous les coins sous la grande tente violette !
C’est vraiment la fête au village, et « Swagger » puis « Requiem For A Dying Song » ne vont pas venir calmer le jeu, bien au contraire. Ça pogote, ça slamme, ça chante, ça boit, ça fait des circle pits en forme de losange... Le groupe est en pleine forme, emmené par un Dave King toujours aussi à l’aise sur scène, prenant le temps de jeter des canettes de Guinness aux premiers rangs ou de présenter chaque musicien (avec toujours un peu plus de temps pour la violoniste Bridget, qui est aussi sa femme, et avec qui il doit être particulièrement sympa s’il veut tremper sa nouille le soir venu). La bande présente 2 autres nouveaux morceaux, « Saints & Sinners » et le single « Don’t Shut’Em Down » qui sans être désagréables ne semblent pas apporter grand chose.

Ce sont bien sur les anciens titres que les chevilles se déchaînent, à l’instar de « Devil’s Dance Floor » où la flûte irlandaise fait des ravages, ou de ce riff de folie au banjo qui introduit « Drunken Lullabies ». Grosse ambiance donc, qui ne retombe même pas pendant les ballades « Float » (dont les superbes arrangements imposent forcément le respect) ou « If I Ever Leave This World Alive », sur laquelle une grosse séance de sing along voit le jour. Sachant qu’ils n’avaient qu’une heure de set, les Flogging Molly ont parfaitement su comment gérer leur temps, et les voilà qui concluent leur concert par un enchaînement « What’s Left Of The Flag » / « Seven Deadly Sins » particulièrement dévastateur. Et même si la musique n’est pas une histoire de compétition, on ne peut s’empêcher de penser que les Mollys ont servi une bonne pression pour le concert des Dropkick Murphys le lendemain... Mais avant de voir ça, en route pour le camping terreux où les tentes se dressent au milieu de détritus et où les coups se boivent plus qu’ils ne se tirent, histoire de glaner quelques heures de sommeil et survivre à la journée marathon du lendemain...

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