mai
10
2008
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Groezrock 2008 (samedi) (Meerhout - Belgique) le 10/05/2008 |
Quelques bières en trop la veille et surtout quelques heures de sommeil en moins rendent le réveil difficile en ce samedi matin. Le syndrome céphalo-rectal guette et l’étuve qui tient lieu de tente n’arrange rien à l’affaire... Il fait un temps superbe, et dire qu’il y a deux ans le thermomètre affichait 25 degrés de moins (et qu’on les avait comme des raisins de Corinthe !)... Avec ça Lit et Good Charlotte ne sont plus à l’affiche, remplacés au pied levé par les Bouncing Souls et Thursday . En voilà une journée qui s’annonce bien !
Après un copieux petit déjeuner a base de… rien ! Il est temps pour les plus courageux d’aller voir le premier concert de la journée : Bury Your Dead… Nan, blague à part, bien qu’on soit des warriors, il ne faut pas exagérer, à 10h du matin, ça aurait été de l’inconscience. Bref… place donc au talentueux canadiens de The Flatliners. Courtes balances et les jeunots débarquent enfin. Le chanteur commence le show en prenant une petite photo du public (peu de personnes peuvent se venter d’avoir joué devant plusieurs milliers de personnes à tout juste 22 ans et si tôt le matin !), et c’est parti !
Leur premier single, ’’Eulogy’’, réveille le Groezrock avec succès. Puis s’en suivra une grande partie de leur dernière galette, The Great Awake, ainsi que quelques (vieilles) chansons pour les (vieux) fans (comme l’emblématique « Fred’s Got Slacks »). Le chanteur avouera quand même, entre deux titres, qu’il est dur de jouer à 10 heures et demi du mat’, et encore plus quand on était bourré la veille. Malgré tout, les canadiens balancent sévère, et même s’ils leurs manquent encore l’expérience d’un Hot Water Music de la veille, The Flatliners ne laissent présager que du bon pour l’avenir. Chapeau !
Pour les moins courageux, avant le café et les viennoiseries (de premier choix !) servis à la tente petit-déj, à 10h30 c’est un peu raide pour les neurones (même si les retours concernant le show des canadiens seront donc très positifs). Les alcolos de service (« les gourmets » diront certains) préféreront profiter de la fraîcheur temporaire de leurs kekein-canettes stockées la nuit dans les auvents, histoire de remettre en route la tuyauterie comme on dit !...
Passent du coup à la trappe les imbuvables intrus de la prog 2008 : les metalleux de Suicide Silence.
Certains se motivent pourtant pour assister à la prestation des Suédois de The Bones qui montent sur les planches de la Main Stage à l’heure de l’apéro. Personne ne s’attend à un concert exceptionnel, mais comme Suicide Silence s’escrime à détruire des tympans sur la Core Stage, le choix n’est pas trop difficile. Et bien nous en prend, car le quatuor est plutôt bon sur scène. Le punk’n’roll du combo est carrément efficace. On sent que les quatre loustics ont de la bouteille semblant habitués aux grosses scènes et investissant bien l’espace. Une bonne partie du public arbore des t-shirts à l’effigie du groupe et reprend les titres dans une bonne humeur générale. Le guitariste finira finalement le set sur le dos, tournant à la manière d’un danseur de hip-hop dans une ambiance furieusement rock’n’roll. Finalement, voici une bien bonne surprise. De quoi attaquer du bon pied une journée qui s’annonce exceptionnelle. Maintenant, pendant que les furieux de Cursed attaquent les planches, place au vegi-burger, à la bière qui saoûle pas et à El Guapo Stuntteam !
Le gros de la troupe est en effet enfin sur le site quand El Guapo Stuntteam balance ses premiers accords. A première vue, la formation belge fait un peu tâche dans la programmation avec son heavy-rock-qui-suinte teinté de blues. Ça sent les 70’s (Deep Purple, Black Sabbath et Led Zep ne sont pas très loin), la série Z (aaah leurs clips !) et le whisky de contrebande. Avec trois guitares et deux chants leads, le résultat est franchement sympa. On s’attendrait presque à un sacrifice de jeune vierge là en direct mais on n’aura droit, pour seuls moments de débauche, qu’à des titres comme “Back From The Grave” ou “Battles Across The Stereo Spectrum”. Ce qui n’est déjà pas mal.
12h50, l’heure est venue d’affronter les moulinets de bras du public énervé de This Is Hell (c’est cool par cette chaleur, ça fait ventilateur). Les New-Yorkais nous sortent un show à 100 à l’heure, avec des petites perles de punk hardcore ("Here Comes The Rain", "Reckless", "The Polygraph Cheaters"...). Le chanteur arpente la scène en short, on peine à suivre les mouvements des guitaristes et bassiste, mais bon, c’est encore pire dans le public, ça mosh à choeur joie, ça tacle même ! Les plus connaisseurs reprennent à pleins poumons les paroles des chansons qui gagnent en puissance sans les arrangements des albums (ah ! Le plaisir de chanter à tue-tête « Infected one by oooone ! »). Clou du spectacle, un circle pit sur "Broken Teeth", à une allure qui file le tournis, et qui diminue fortement la capacité à sprinter à la fin du set pour aller voir la performance de The Loved Ones déjà en cours.
Première grosse pointure mélo de la journée, The Loved Ones nous sortent eux, une prestation en demie-teinte. Si les extraits bien péchus de Keep Your Heart remportent un franc succès ("100K", "Jane", "Suture Self", "Breath In"), ceux de Build & Burn laissent un sentiment bizarre. Dommage car Dave Hause éclipse de sa classe le reste du groupe : il court partout quand il ne chante pas, délaisse sa gratte pour aller poser son micro sur la plateforme réservée aux photographes et s’approcher le plus possible du public plutôt receptif au punk rock easy-listening delivré par le quatuor. Etonnant ce groupe quand même : il semble toujours manquer quelque chose pour en faire un grand, un semblant de cohésion entre ses membres, un brin de folie, une direction stylistique définitivement assumée, un petit plus de consistance pour étoffer des mélodies déjà absolument imparables…
Pas le temps de s’attarder sur les tatoués de Do Or Die, place ensuite à A Wilhelm Scream qui avait mis tout le monde d’accord en 2006 à 11 heures du mat’. Passé l’intro sur fond de hip-hop, les cinq envoient d’entrée "Jaws 3, People 0", histoire de mettre la foule dans le bain et de prouver (si c’était la peine) qu’ils ne sont pas là pour vendre des cravates. Le morceau le plus fou de Career Suicide pose le décor. Son éternel maillot des Seattle Sonics sur le dos, Nuño Perreira arpente la scène de long en large avec sa fougue habituelle, Trevor Reilly et Brian Robinson (le bassiste aux doigts en caoutchouc) assurent leurs parties techniques avec une facilité déconcertante. Quant au petit dernier arrivé, Mike Supina, il envoie tout simplement Chris Levesque aux oubliettes, ne tenant pas en place et enchaînant jump après jump. Career Suicide se taille la part du lion dans la set-list : "These Dead Streets", "I Wipe My Ass With Showbizz", "Die While We’re Young", et surtout la monstrueuse "The Horse" et ses tappings de basse et de guitares qui donneraient envie à n’importe quel musicien de refourguer son matos sur eBay. Du côté des anciennes, "Me Vs Morrissey" déclenche un circle-pit de costaud, "Killing It" laisse place au sing-along et "The Rip" est l’occasion d’une nouvelle démonstration de technique. Point final d’un show qui en laissera plus d’un sur le cul : l’énorme "We Built This City On Debts And Booze", décidément un des morceaux les plus chiadés du groupe où l’intensité prime, une fois n’est pas coutume, sur la technique. Vraiment le meilleur groupe de punk rock mélodique en activité.
Après une telle claque, il faut laisser retomber la pression avant de reprendre le chemin d’un des chapiteaux. C’est du coup les pouet-pouet de The Toasters, et les décibels de Horse The Band et The Setup qui en font les frais.
Retour aux affaires pour LE show attendu par tous les nostalgiques du skatepunk 90’s présents ce week-end. Les quatre suédois de No Fun At All envahissent la scène le sourire aux lèvres, acclamés par les nombreux fans entassés derrières les barrières. Les scandinaves ont pris un bon coup de vieux et resteront malheureusement assez statiques tout le long du set. On les a connus en meilleure forme, notamment lors de leur concert au Kofmehl l’an dernier. Dommage. Cependant, les gaillards rattrapent ce manque d’énergie par une set-list ahurissante. Après avoir attaqué par "Beat Em Down", au son plus qu’approximatif, le groupe enchaîne les tubes, avec entre autres : "Suicide Machine", "Master Celebrator", "Should Have Know"... La fosse reprend tous les titres du combo comme un seul homme et le pogo s’active férocement. Manque la cerise sur le gâteau… quand soudain No Fun At All nous gratifie d’une nouvelle song à paraître sur un nouvel album ! Oui, oui, vous ne rêvez pas, le quatuor va sortir un album d’ici la fin de l’année ! Les fans sont sur le qui-vive. Puis, le groupe en remet une couche avec la tonitruante "Catch Me Running Round" avant de reposer les grattes sous les applaudissements nourris du public. Pas le temps de s’attarder sous le chapiteau ou devant le stand de glace, car les Bouncing Souls entament leur show à l’instant où celui de NFAA finit. Du coup, un petit sprint de 50m en plein cagnard s’impose afin de ne pas rater une miette du concert des Ricains !
Ajoutés à la dernière minute, les légendaires Bouncing Souls arrivent tout droit du New Jersey pour nous offrir une heure de bonheur. Évidemment, pas de surprise, leur prestation est à l’image de leurs disques... magistrale, monumentale, pleine de coeur et d’histoire. Ils débutent leur set par "Hopeless Romantic" et enchaînent avec "That Song". Il n’y a rien à dire, ces types imposent la classe et le respect, Greg Attonito passe un tiers du set dans la fosse et hypnotise presque les fans, tandis que Papillon, le bassiste, fixe le public en hurlant les paroles.
Pratiquement tous les tubes sont joués, et chaque album est passé en revue de façon équitable. Ils nous pondent des moments magiques grâce à "Gone", "Argyle", "Kids And Heroes", "The Something Special", "Leen On Sheena" et "Private Radio". On pourrait seulement regretter l’absence de "Manthem", "Letter From Iraq" ou encore "The Pizza Song"... En plein milieu de son set, le quatuor s’arrête de jouer, un petit changement d’instrument, et le frontman revient à la guitare pour interpréter "Hybrid Moment" des Misfits, aidé par Michael aux petites cuillères, un véritable hommage au New Jersey. Greg s’empare ensuite d’un yukulele pour reprendre "Good Lookin’ Out" de Sick Of It All ! Le groupe New Yorkais, présent sur le côté de la scène a l’air d’apprécier. Ce passage a ennuyé quelques personnes au goût douteux, mais reste un énorme cadeau pour les fans présents. Tout de suite après, ils attaquent à nouveau tubes sur tubes, et rendent le public dingues sur "East Coast Fuck You !".
Evidemment, après une heure de show enflammé, les Bouncing Souls nous quittent sur "True Believers", un des moment les plus jouissifs du festival avec Dave Hause en featuring ! Définitivement un groupe qui a la classe des petites salles intimistes et l’envergure des stades de foot !...
Six ans après l’annonce de son split, 59 Times The Pain est de retour pour une seule date, histoire de boucler la boucle en beauté. “True Believers” oblige, les suédois pondent un set ultra carré depuis un moment déjà quand on débarque sous le chapiteau. Le son est bien hargneux comme au temps de leurs premiers albums qui lorgnaient davantage vers le punk hardcore que vers le punk-rock à la sauce Clash. On notera au passage la reprise de "Nervous Breakdown" de Black Flag.
Le changement de programmation de dernière minute permet à The Planet Smashers de bénéficier d’un meilleur créneau horaire et de passer sur la Main Stage. Les canadiens assurent le show avec leur ska-punk qui donne envie de se trémousser… sans plus. Malgré l’ambiance sunshine, le bar sera préféré une nouvelle fois au set cuivré des montréalais (et ne parlons même pas des australiens de Parkway Drive, dont on se demande encore et toujours d’où sort leur popularité)...
Dix ans qu’ils n’avaient pas mis les pieds en Europe, autant dire une éternité. Splitté depuis 2003, Face To Face a repris la route en 2008 pour quelques concerts aux Etats-Unis et pour cette date unique au Groezrock. Pas forcément de nouvel album en vue (quoique ?), le groupe s’est juste reformé pour le plaisir, histoire de pouvoir rejouer ses chansons en live. Et quand on voit la banane que Trever Keith, Scott Shifflet et Pete Parada affichent sur scène, ils ont du prendre leur pied ! Un post sur leur blog quelques jours plus tard confirmera cette impression, ils envisageraient de revenir en Europe dans le futur. C’est ultra-efficace, à tel point que ceux qui connaissent que dalle à leurs chansons peuvent quand même chanter. La set list en forme de best of, et de cadeau pour les fans du groupe, aura comblé plus d’un nostalgique des B.O de skate et autre compil punk rock du tout début des 90’s. Avec en prime la palme d’un des meilleurs sons du festival (basse qui vrombit, chant lumineux, le tout avec les chœurs du public...)
Place ensuite aux maîtres du New-York Hardcore : Sick Of It All. Si Agnostic Front n’avait pas soulevé un grand enthousiasme deux heures auparavant avec son métalcore aboyé, le groupe des frères Koller va lui, mettre tout le monde d’accord. Le nombre de VIP présents sur les côtés de la scène en atteste : Sick Of It All, ça ne se rate pas en live. Ouverture des hostilités avec "Take The Night Off" extrait du dernier opus Death To Tyrants, avant d’enquiller sur "Good Lookin’Out" avec le featuring de Greg Attonito, qui reprend ce titre avec les Bouncing Souls sur le tribute sorti en 2007 (on en a parlé plus haut).
Les tubes s’enchaînent à une vitesse impressionnante : "Sanctuary", "Step Down" (pizzamakeeeer !), "Built To Last", "Busted", "My Life", "Death To Tyrants", "Uprising Nation"... Les frères Koller tiennent la baraque, que ce soit Lou qui dégage un charisme impressionnant ou Pete et son jeu inimitable fait de pirouettes musclées et de courses sur toute la longueur de la scène. Le public est en ébullition, entre sing-alongs le poing levé ("Die Alone" / "Die, Die, Die") et circle-pits dévastateurs (l’un d’entre eux fera même le tour complet du chapiteau ! ). Le traditionnel wall of death de "Scratch The Surface" rassemblera les costauds avant qu’une grosse centaine de personnes se retrouve sur scène pour le final "Us Vs Them". Décidemment, SOIA est inusable, une machine de guerre à toute épreuve qui peut se permettre le luxe de tourner pendant deux ans avec quasiment la même set-list.
Pendant que Sick Of It All performe son set enrichi en testostérone, on attend avec impatience les remplaçants de Good Charlotte, Thursday sur la Main Stage. Autant dire qu’on est vraiment pas perdant au change. Le groupe du New Jersey (ils sont en force ce week-end !) attaque direct avec "For The Workforce, Drowning" ; et pour des mecs qui viennent de traverser l’Atlantique juste pour une date, ils ont l’air en super forme. Même s’il faut un peu s’habituer aux mimiques efféminées de Geoff et à sa voix si particulière, son sourire et sa patate d’enfer conquièrent vite le public ; malgré la setlist particulièrement nase. A part "At This Velocity" et "Black Jet New Year", on n’aura droit qu’aux chansons les moins vénères de tous les albums : "Signals Over The Air", "Understanding In A Car Crash" et même "The Lovesong Writer".
Ils arrivent tout de même à mettre un paquet d’énergie dans tout ça et le résultat est assez impressionnant de maîtrise et d’intensité. Le groupe réussit même un "petit truc que leur a appris Sick Of It All" : le wall of death. "Running From The Rain", le top est donné : une ligne de 50 mètres de gens qui courent 10 bons mètres avant de rencontrer ceux d’en face. Vécu de l’intérieur ça donnerait à peu près ça : “course tête baissée, un mec saute pour une raison inexpliquée devant moi, je percute son cul de plein fouet et en pleine gueule, je tombe au sol comme une merde, avant de me faire copieusement piétiner, le kif quoi !”, bref, le wall of death dans toute sa splendeur. Retour à un rythme plus calme pour le reste du show, jusqu’à la dernière, un "Cross Out The Eye" bien enragé qui termine en beauté ce set.
Tant pis pour Story Of The Year mais la Main Stage accueille Bad Religion. Le temps de faire le plein au bar histoire de faire passer l’attente et on prend position bien avant le début du set. Les lumières s’éteignent enfin et l’intro de The Empire Strikes First résonne, suivie logiquement de "Sinister Rouge". Bizarre, c’est l’avant-dernier album (sorti en 2004) qui fait l’ouverture. Pas vraiment d’actualité, mais bon. Et quand Bad Religion envoie par la suite "Suffer" et "I Want To Conquer The World", on se dit que les vieux tubes seront à l’honneur ce soir et que les cinq ne sont pas là que pour faire la promo de New Maps Of Hell.
Ah ben si, on y vient avec l’excellente "New Dark Ages", dommage qu’on entende pas bien la guitare rythmique diabolique de Brian Baker. On reste dans les tunes récentes avec "Let Them Eat War" mais ça ne durera pas bien longtemps. Le set est comme d’habitude super bien équilibré et taillé pour faire plaisir aux fans. On repart dans les vieilleries qu’on chante à s’en faire péter la glotte : "No Control", "Stranger Than Fiction", "Flat Earth Society" et ses "Lie Lie Lie", "Fuck Armageddon, This Is Hell", "Big Bang"... Dommage que Greg Graffin ne soit pas très causant ni très marrant ce soir, se contentant de dire qu’il est heureux d’être là ce soir, que les concerts de Bad Religion se sont toujours bien passés au Groezrock, malgré l’alcoolisation massive du public… hum !
Ça continue comme à la parade avec "Before You Die", "We’re Only Gonna Die", "Do What You Want", "A Walk", "The Defense" qui prend décidément une ampleur incroyable en live, "Recipe For Hate", "Requiem For Dissent", "Infected", "Generator", "21st Century Digital Boy" et "Punk Rock Song", avant le rappel composé d’"American Jesus" et un "Sorrow" repris en choeur. Deux-tiers des morceaux joués ce soir avaient plus de 10 ans, un régal pour les fans ! Non pas que les derniers titres ne vaillent pas le coup mais ça fait toujours plaisir de chanter ces vieux refrains...
L’édition 2008 du Groezrock prend donc fin, on regagne le camping en marchant sur le matelas de gobelets qui tapisse ce qu’il reste de la pelouse passablement pelée après deux jours de festival sous le cagnard. Un dernier coup, une dernière mosh part avec nos amis bataves au détour d’une allée, et direction la tente. Une édition 2008 qui aura fait la part belle aux reformations (qui valaient toutes le coup !) et aux valeurs sûres (SOIA, BR, A-F, AWS…). Une fréquentation légèrement en baisse peut-être mais qui n’aura pas suffit à ternir les deux jours ensoleillés de ce qui est désormais un passage obligé pour tout fan de punk rock en Europe de l’ouest. Un festival qui, en format deux jours, atteint désormais sa vitesse de croisière niveau orga et semble avoir trouvé un bon équilibre entre têtes d’affiche et diversité. Vivement l’an prochain tiens ! (Hein ? Qui a dit “Avec Streetlight Manifesto mais sans Good Charlotte !” ???)...
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