Sum 41

Sum 41 >> All Killer No Filler

Contexte :

Un an après leur premier album Half Hour Of Power, les Sum 41 sortent la bombe mélodique All Killer No Filler avec laquelle ils s’imposeront en tant que leaders de la nouvelle génération « punkrock version American Pie ». Une appellation et un style depuis connus de tous, même du grand public et qui aura grandement contribué à la ‘vulgarisation’ (avec ses avantages et ses gros défauts) des musiques affiliées au punkrock.

Chronique :

Après un Half Hour Of Power mixant skatecore californien façon NoFX et pop punk à la Blink 182, les 4 Canadiens reviennent avec un All Killer No Filler plus pop, moins rapide mais bien plus maîtrisé tant au niveau du songwriting que du sens de la mélodie qui se fait dans ce deuxième album plus aguicheur que jamais. Ici, fini les morceaux instrumentaux ultra courts : le Sum 41 cuvée 2001 devient tubesque avec refrains accrocheurs et chœurs à foisons rappelant largement Blink 182, Fenix Tx etc… avec la petite touche heavy metal en plus qui fait toute la différence.

Ce qui distingue Sum 41 de toutes les autres formations poppunk de sa génération, c’est bien cette trace metal laissé par Dave Baksh. La marque de fabrique du groupe qui ne cesse de s’améliorer à chaque album. Elle est ainsi présente sur chaque titre, avec de bons solos de guitare ("In Too Deep", "Handle This") qui restent dans la tête pour un bon moment et des mélodies sucrées et tueuses ("All She’s Got", "Summer") tout ça dans un punkrock mainstream bien fagoté.

LE lien rapprochant Sum 41 de Blink, c’est sans conteste le timbre de voix de Deryck Whibley très proche de celui de Tom DeLonge mais en moins aigu. La comparaison est évidente sur des titres tels que "Fat Lip", "Heart Attack" ou l’excellente "Summer" avec ses whoa whoa du plus bel effet. Une comparaison qui va s’estomper au fil des albums pour laisser place à une voix plus dure.

Steve, bien qu’il ait ralenti le tempo par rapport au précédent skeud, que ce soit dans les intros ("Rythms") ou dans les rares passages speed (l’explosive "Never Wake Up"), prouve qui n’est pas en reste. Il sert des rythmes qui font bien jumper et d’autres plus calmes. Il chante aussi, avec un timbre qui rappelle assez celui d’un autre Steve (Rawles, le frontman de Belvedere/This Is A Standoff), il balance quelques passages rap ("Fat Lip") et éructe comme un vrai metalhead, genre Bruce Dickinson, sur la mythique "Pain For Pleasure" (avec les cris de hyène !).

De "Nothing On My Back" jusqu’à "Pain For Pleasure", c’est du bonheur total. Ce qui s’est fait de mieux en matière de pop punk joyeuse et efficace du début des années 2000. Une pléthore de tubes dont on retiendra "Fat Lip", "In Too Deep" et "Summer" comme étendards d’un album qui aura mérité amplement son succès ‘grand public’.

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