Comeback Kid est le surnom donné Bill Clinton en hommage à sa capacité à rebondir après ses différents échecs ou revers qui auraient dû le laisser au fond du trou. C’est donc sous ce nom que Scott Wade (chant) et Andrew Neufeld (guitare) ont monté leur groupe en 2002 à Winnipeg (la ville de Propagandhi), dans l’état du Manitoba au Canada. Neufeld qui officie alors au chant dans un autre groupe de hardcore, Figure Four, est immédiatement emballé par ce nouveau projet musical qui lui permet de changer de rôle. Le line-up se complète avec Jeremy Hiebert, le guitariste de Figure Four ; Kevin Call à la basse et Kyle Profeta à la batterie.
Comeback Kid attaque donc immédiatement l’écriture de ses premières compos et effectue quelques concerts autour de Winnipeg. Une démo six titres sort après six mois d’existence, ce qui est à souligner vu que Neufeld et Hiebert sont presque constamment en tournée avec Figure Four. Le succès de la démo est impressionnant, le groupe sort rapidment du Manitoba pour ses premières dates au Canada et aux Etats-Unis et leurs prestations scéniques de haute volée ne cesseront d’accroître leur réputation.
En mars 2003, "Turn It Around", le premier album enregistré à Winnipeg en compagnie de John Paul Peters sort chez Facedown Records, le label californien de Figure Four. Ce premier opus, concentré de tunes hardcore de grande classe ponctuées par des sing-alongs dignes des tribunes d’un stade de foot anglais, fait décoller la popularité du groupe qui effectuera ensuite une centaine de concerts en Amérique du Nord mais aussi en Europe en compagnie de Throwdown, Every Time I Die et Stretch Armstrong. CBK sera également à l’affiche de plusieurs festivals, avec notamment une prestation sur la "Main Stage" du Hellfest US.
Le groupe franchit un pallier en signant chez Victory, la "major-indée" de Chicago. En octobre 2004, l’enregistrement du deuxième album commence au Blasting Room, en compagnie des maîtres des lieux, Bill Stevenson (batteur de Black Flag (rip), des Descendents, d’All et d’Only Crime) et Jason Livermore. La recette du groupe ne change pas beaucoup, seules quelques touches mélodiques font leur apparition. "Wake The Dead" sort en mars 2005 et installe définitivement le combo de Winnipeg dans les valeurs sûres de la scène hardcore. CBK reprend la route pour une tournée américaine et une européenne en compagnie de Bane, puis en tête d’affiche et en solo pour leurs premières dates en Australie.
Mais en mars 2006, Scott Wade surprend tout le monde en annonçant son départ. Andrew Neufeld laisse tomber la guitare pour prendre le chant lead. Comeback Kid mérite vraiment son nom car le groupe repart de plus belle malgré cet incident, reprenant la route notamment aux côtés de Raised Fist pour une tournée européenne ponctuée par un passage au Groezrock, et prévoyant d’enregistrer son troisième album au Blasting Room.
Un an plus tard c’est chose faite avec "Broadcasting" qui voit le jour le 20 février 2007 avec donc Neufeld au chant. Un troisième opus qui marque assurément un tournant dans la carrière du groupe. En décembre, après une tournée en Europe avec Cancer Bats, This Is Hell et Parkway Drive, Kevin Call annonce son départ, laissant la place à la quatre-cordes à Casey Hjelmberg. CBK sera de retour en Europe à l’été 2008, accompagné cette fois-ci de Shai Hulud et Your Demise.
L’automne 2008 verra la sortie de "Through The Noise", un DVD comprenant un concert enregistré à Leipzig fin 2007, ainsi qu’un documentaire retraçant la carrière du groupe depuis ses débuts. C’est aussi en 2008 que Matt Keil (chanteur de Regret et Lowtalker) intègre le groupe au poste de bassiste.
Mars 2010, retour en studio à Toronto avec le producteur Eric Ratz (Billy Talent, Cancer Bats...) pour l’enregistrement du nouvel album intitulé "Symptoms + Cures". Nuño Pereira d’A Wilhelm Scream y fait un featuring remarqué. Le disque sort à la fin de l’été sur Victory records et Distort Entertainment, un label canadien. Après une tournée avec Set Your Goals, la fin du Through The Noise, puis pas mal de dates encore avec Four Year Strong, le groupe - infatigable - est de retour en Europe pour le Never Say Die Tour (une seule date en France) avant de s’envoler pour l’Océanie (+ Architects et This Is Hell) puis l’Amérique du sud (+ Sick Of It All) début 2011...
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