Resurrection Fest 2011 (Viveiro - Espagne) le 28/07/2011

Pennywise, CIV, Authority Zero, The Real McKenzies, entre autres... plutôt sympa comme programmation. Mais rajoutez à cela une date exclusive de Gorilla Biscuits en Europe, le tout pour 40 euros (= impossible de résister), et nous voilà partis pour Viveiro, Espagne (Galice), situé tout de même a 9h de Bordeaux. On nous promettait le soleil, la plage et un camping qui ne ressemblerait pas à un champ de patate, le tout pour 0 pesetas... et bien on attendra le lendemain pour vérifier cela. On arrive la veille du début des hostilités, vers 23h, sur le parking situé à coté du camping. On décide de planter la tente rapidement et d’aller se balader en ville. Tout semble mort jusqu’à ce qu’on entende au loin dans une ruelle "What happened" d’H2O. Un groupe local a investi la ruelle pour quelques reprises et un petit avant goût du fest. Ambiance vraiment sympa et bière pas chère (0,80€ dans les bars). Mais on ne s’attarde autant qu’on le voudrait, retour rapidos à la tente pour dormir et être en forme pour la première journée qui s’annonce déjà explosive le lendemain...

Jeudi 28 Juillet

Réveil matinal vers 7h, dû notamment à des espagnols plutôt bruyants, mais bon cela fait partie du folklore des festivals. On s’aperçoit que le Authority Zero crew campe dans le camping d’à côté en mode tranquilou minou. Le soleil n’est pas au rendez-vous (pour le moment), tant pis on en profite pour aller se balader sur la plage en attendant le début du fest. Puis direction le site, situé a 2 bons kilomètres du camping. Des navettes payantes restent a disposition des moins courageux pour la modique somme d’1 euro l’aller.

On arrive pendant qu’A Wilhelm Scream fait ses balances. Les mecs semblent être au top, viennent discuter avec les premiers rangs de tout et de rien, prenant quelques photos et agitant la set list sous nos yeux. En tout cas ils semblent être ultra contents d’être ici et ce n’est pas leur set qui nous fera dire le contraire. A Wilhelm Scream est clairement un des groupes mélo actuels les plus impressionnants en live. Tous les tubes seront passés en revue, "Check request denied", "Australias", "The king is dead", "These dead streets", "The RIP" etc... Le pit est moins enflammé que ce à quoi je m’attendais ; ça c’est sûr c’est pas comme avec les hollandais, allemands et belges qui te découpent presque la tête en moshant pour rien sur du Millencolin. La fin du set arrive et il est temps de se jeter une dernière fois dans la fosse pour la monumentale "The horse". C’est bon cette fois je suis dépucelé en AWS mais que ce fut court et intense pour ma première fois ! Premier concert de ce fest et première bonne impression, notamment du côté du son qui est étonnamment bon. En même temps en étant habitué par celui du Groezrock...

Le temps de passer au stand merch, bouffe et boisson, c’est déjà l’heure de Misconduct sur la petite scène. J’en attendais pas grand chose... et effectivement, passée la tubissime "No boundaries", le reste du set c’est plutôt le désert. On aura droit a une reprise de Social Distorsion, une de Bob Marley et même du Millencolin. Mais n’y trouvant pas vraiment d’intérêt, je m’en vais suivre la fin du set à l’extérieur du chapiteau en attendant Comeback Kid. Les canadiens m’ont toujours laissé une super impression à chaque fois que je les ai vus, même si on regrette toujours le départ de Scott Wade. La main stage se remplit de kids et c’est "False idols fall" qui débute le show. Cela envoie du lourd dès le début et il n’en fallait pas plus pour, ce coup-ci, réellement enflammer le pit qui se déchaine dès les premiers accords. Là aussi, configuration festoche oblige, tous les tubes seront joués. L’album Wake The Dead sera évidemment mis en avant pour notre plus grand bonheur même si le groupe puise ça et là dans sa disco. "Broadcasting", "Die tonight", "My other side", "The trouble I love", jusqu’à, évidemment, "Wake the dead" qui finit comme d’habitude le show.
Comme d’habitude ? Eh bien non ! On a bizarrement le droit à une autre chanson qui tombe un peu comme un cheveu sur la soupe après le défouloir que constitue le tube ultime du groupe. Résultat, chanson non reconnue... Mais bon voilà, c’est carré à mort, ça envoie toujours autant, mais ont-ils besoin d’en faire autant dans leurs speeches ? Cela sentait tout sauf la spontanéité, mais bon le show n’en a pas été altéré pour autant.

Le set fini, pléthore de groupes nous sont proposés mais aucun ne m’enthousiasme plus que ça... Il faudra attendre jusqu’à quasiment 2h du matin pour voir CIV. En Espagne tout se passe vraiment plus tard, le fest se terminant généralement sur les coups de 4h du matin. Bref ceci étant dit, nous nous retrouvons finalement devant la main stage pour le très attendu concert de CIV. Je n’ai pas peur de le dire : c’est LE CONCERT QUI M’A LE PLUS MIS SUR LE CUL. J’avais été impressionné au Groez mais je ne connaissais pas la moitié des chansons. Ayant refait mon retard depuis, je dois dire que ce groupe prend vraiment une autre dimension en live. Anthony Civarelli dégage un tel charisme sur scène ! Il gratifie même le public d’une petite danse dont il a le secret. C’est vraiment ce qu’on appelle avoir de la présence.
Il n’en manque pas une pour haranguer la foule en mettant l’accent sur les valeurs du ’Hardcore Family’. Sur "United kids" il demande aux vigiles de laisser monter le public sur scène pour partager ce moment avec le groupe. En tout cas on ne peut pas douter de sa sincérité. La bonne humeur est au rendez-vous et on sent une réelle complicité entre les membres du groupe qui fait plaisir à voir. Au niveau de la set list, ce n’est pas bien compliqué, quasiment l’intégralité de Set Your Goals est exécutée. On a même droit à une petite reprise de Minor Threat histoire de... Points culminants de la setlist avec "Set your goals" qui débute le show, "Kids united", "Can’t wait one minute more" et "Choices made".

Voilà c’est fini pour aujourd’hui les jambes sont déjà bien lourdes (comme quoi "don’t smoke don’t drink" ça a parfois du bon il faut croire), et il nous tarde évidemment demain pour voir ce que cet unique show de Gorilla Biscuits en Europe va donner, surtout après la copie parfaite rendue par CIV. Est-ce que Civarelli va pouvoir enchainer un deuxième show de cet acabit ? Réponse un dodo (chaotique) bien mérité...

Vendredi 29 Juillet

Deuxieme jour, vendredi, un seul mot résonne dans mes oreilles : Gorilla Biscuits. Surement le groupe qui m’a vraiment motivé a parcourir les 786 km (d’apres Mappy) séparant Bordeaux et Viveiro. Mais avant cela il va falloir patienter et pas avec n’importe quoi : Bastards On Parade, The Adicts, Bouncing Souls et un petit set d’Authority Zero en acoustique sont au programme.

On arrive trop tard pour Bastards On Parade mais pas pour Bouncing Souls. Ce groupe c’est un peu comme si Yohan Gourcuff mettait un coup de boule a Materazzi. Les New-jersiens semblent tellement calmes, posés et ailleurs (peut être l’alcool qui sait) en mode "just one more show..." mais avec le sourire quand même et la bonne humeur (pas comme d’autres genre ma dernière expérience de No Use...), que c’en est presque étonnant de voir à quel point musicalement ça envoie. En même temps des chansons telles que "Hopeless romantic", "True believers", "Cracked", "Apartement 5f", "That song", "Private radio", "Sing along forever", "Kids and heroes"... sont clairement taillées pour le sing along et adaptées tant aux grosses scènes qu’aux petites salles. En tout cas la set list a été parfaitement adaptée à l’événement et ça fait vraiment plaisir d’enfin les voir. De plus, le public est très réceptif, reprenant chaque refrain le poing levé. La très énervée "East coast fuck you" en réveillera plus d’un et c’est "Ole" (en même temps ça aurait étonnant qu’ils ne la jouent pas ici en Espagne) qui vient clôturer ce show d’environ 45 minutes à tout casser.

La programmation n’offrant pas grand-chose à se mettre sous la dent, il faudra patienter avec Sworn Enemy, Bullet For My Valentine, Six Ft Ditch ou encore Architects... pour résumer : pas ma tasse de thé. Suivant tout ça de loin, je n’en retiendrai quasi rien, mis a part que l’attente fut longue, même très longue pour Gorilla Biscuits. Et oui ce n’est pas tous les jours que l’on a la chance d’assister au show d’un tel groupe. GB (pour les intimes) c’est en quelque sorte une part d’histoire, un monument, une référence. Même en m’y étant mis sur le tard je savais que c’était un événement à ne vraiment pas louper. En ayant vu ce que CIV a donné sur scène la veille, on ne peut être qu’optimiste sur ce concert.

L’intro aux trompettes de "New direction" retentit, et on connait la suite. Cette fois c’est sûr, on ne sera pas déçu. Mot pour mot (en ne changeant que les titres des chansons) ce que j’ai dit pour CIV et vous pouvez a peu près avoir une idée de l’intensité du concert. De plus, le son toujours aussi bon ne fait qu’accentuer le bonheur que provoque en moi ce concert. Au niveau de la set list les new-yorkais vont piocher dans leurs deux albums (Start Today et Gorilla Biscuits). Seul regret, l’oublie de "No reason why"... peut être par honte de la reprise que New Found Glory en a fait. Mais bon, ceci étant, on ne boude pas notre plaisir : on vient d’assister a un moment d’histoire punk rock (j’exagère a peine^^).

En tout cas les jambes sont de plus en plus lourdes, il est 1h30 quand on va se poster pour la première fois de la journée sous le petit chapiteau pour assister au show de The Adicts. Le ton est donné lorsque l’on voit les roadies empiler les ballons derrière la scène. Ne sachant pas du tout à quoi m’attendre, c’est à nouveau une énorme surprise. Si en CD cela ne m’a jamais fait trop décoller, en live c’est tout autre chose. Un seul mot me vient a l’esprit CARNAVAL ! La musique d’intro d’Orange Mécanique résonne lorsque le groupe apparait habillé comme les personnages de Kubrick, jusqu’ici rien d’anormal la référence est même plutot sympa. L’intro se passe et... le frontman arrive déguisé avec un costume bariolé (il changera au moins 3 fois de costume durant le show), maquillé de blanc et noir et muni d’un chapeau haut de forme trop grand pour lui sous une pluie de confettis. Ce soir c’est la fête, la fête et la fête. Les confettis, serpentins et autres gadgets pleuvent. On se croirait à une kermesse et encore plus lorsque les ballons sont lâchés histoire de bien se marrer. L’accent est mis par le groupe sur l’importance de s’amuser et de sourire ; en même temps avec ce costume mi-Joker de Batman mi-chapelier fou à la Burton, on n’aurait pas imaginé autre chose. Le concert dure tout de même 1h30, avec rappel en prime s’il vous plait. Une bonne découverte à revoir vite en live.

Un petit coup d’oeil à la montre et... ah tiens 3h. Le planning de la journée ayant été modifié et les jambes se faisant vraiment lourdes on suppose qu’Authority Zero ne jouera finalement pas (le groupe était programmé sur cette scène avant The Adicts). On retourne donc au camping le plus rapidement possible. Mauvaise pioche : à peine arrivé à la tente on entend les premières notes jouées par les ricains. Je ne m’en suis toujours pas remis, notamment lorsque l’on connait le potentiel du groupe en live et surtout en acoustique. Une bien belle opportunité vient de passer. On se dit que l’on se consolera le lendemain avec un set électrique en allant se coucher dans un camping qui est visiblement resté sur l’ambiance du concert de the Adicts.

Samedi 30 Juillet

Dernier jour du mini-Groez espagnol qui nous aura réservé plus d’une agréable surprise. Et quoi de mieux que finir le festival avec des groupes tel que Authority Zero, More Than Life, The Real McKenzies et Pennywise. Freygolo ayant annulé, nous n’aurons donc pas eu de pouet-pouet au programme ce week-end.

On commence donc la journée avec Authority Zero. Il faut dire que j’en attendais énormément. Jason Davore, le frontman, a une capacité de show man assez impressionnante et possède un flow peu commun dans le punk rock. Ajoutez les influences reggae punk à la Sublime et vous obtenez ce qui fait la force du groupe. Nous nous postons devant la main stage, le groupe finit les balances et c’est "12:34" qui commence le show. Première surprise, le public ne semble pas super réceptif se contentant de hocher la tête alors que la musique du groupe se prête clairement a la fête. Cette impression va être vite dissipée avec le début de "A passage in time" et son fameux "HEREEEEE WE GOOOOO"... circle pit demandé, circle pit accordé. Le show est enfin lancé et c’est une pléthore de tubes qui est balancée. La part belle sera laissée au dernier bébé en date du groupe, Stories Of Survival. Ce n’est d’ailleurs pas un mauvais choix et on se rend compte que cet album est fait pour le live avec notamment des chansons telles que "Brick in the wave", "Crashland", "Get it right" etc...
Le groupe se donne vraiment à fond, même si la tension dans le public est un peu retombée. Cela joue carré et le groupe semble s’amuser... c’est déjà la fin du show et "Superbitch" nous est servie en pature... Voila c’est déjà fini et je m’en retourne comblé, attendre More Than Life sous la petite tente.

Le dernier passage du groupe a Bordeaux fut très décevant d’après les échos que j’en ai entendus. Un jour sans ? En tout cas le cadre ici est différent... Il faut dire que sur scène ça bouge bien, ça slam, ça fait participer le public etc... bon rien de bien étonnant pour un groupe de hardcore. Pas mon concert le plus fou mais on est très loin de l’image qui m’a été décrite de ce groupe. Un concert fort agréable en tout cas.

Le prochain groupe qui nous intéresse n’est autre que Pennywise. On aurait pensé que les ricains d’Hermosa Beach auraient été mis en tête d’affiche histoire de finir la journée sur un "Bro hymn" d’antan, mais il en fut visiblement décidé autrement par les organisateurs. En tout cas le public ne s’y est pas trompé. La main stage est comble et les "ohohohohohohoh" commencent à s’élever de plus en plus. Etant donné que c’est mon premier concert de Pennywise, je ne m’aventurerai pas dans des comparaisons avec la période Jim Lindberg au chant (même si de la vidéo live j’en ai bouffé au fil des années)... Le groupe arrive et envoie son "WE AREEEE PENNYWISEEEE FROM CALIFORNIAAA MOTHERFUCKER !..." tout ça, tout ça... Bref la grosse artillerie bien huilée est lâchée d’entrée avec "Every single day". Il n’en fallait pas plus pour exciter un public déjà bien surchauffé avant l’arrivée du groupe. Comme on pouvait s’y attendre, c’est un show à l’ancienne qui nous est servi avec "Fight ’til you die", "Pennywise", "Go straight ahead", "Can’t believe it", "Fuck authority", "Greed", "My own country"...

Le groupe s’interrompt entre chaque chanson pour lâcher un message au public et introduire ainsi à chaque fois la prochaine chanson. Bon jusque-là ça ne change pas de grand chamboulement, d’autant plus que Zoli semble avoir pompé son jeu de scène sur celui de Jim. Il lui a même piqué sa casquette. Si on était resté enfermé dans une grotte ces 4 dernières années on y verrait presque du feu. En tout cas il semble très bien intégré au groupe, et avoir adapté sa manière de chanter (moins "lyrique") - on n’a pas vraiment l’impression de voir "le chanteur d’Ignite" - et je dois dire qu’on ne regrette presque pas Jim et ses essoufflements de milieu de set (bon y’avait quelque chose dans le charisme quand même...).
Mais le temps de la fameuse reprise a sonné. Qu’allons nous avoir aujourd’hui ? Minor Threat ? Nirvana ? Ramones ? Eh bien non Pennywise nous fera l’honneur d’une cover... de Ignite ! (sic). Plutôt marrant comme initiative, la bien nommée "A place called home" vient donc s’ajouter a la set list déjà impressionnante de ce show. Cela fait déjà un peu plus d’une heure que la bande à Fletcher est sur scène et il est déjà l’heure de "Bro Hymn"... bon je vais la faire courte : c’était comme d’habitude évidemment, sans surprise, mais terriblement efficace et fédérateur (faut vraiment vivre ça une fois dans sa vie de punk rocker). Le public, tel un seul homme, reprendra le refrain fédérateur le poing levé avant d’aller se rafraîchir en attendant The Real McKenzies.

C’est la 3ème fois que je les vois les canadiens en kilt et j’en ai toujours eu une très bonne impression. On va voir maintenant si sortis des petites salles, ils réussissent aussi bien que peuvent le faire les Flogging Molly ou Dropkick Murphys. On se place devant et malgré les jambes qui se font bien bien lourdes, ça fait plaisir de voir le groupe s’amuser autant avec le public pendant les balances. Un des roadies descend même pour faire partager le whisky du chanteur Paul aux premiers rangs. Le show va commencer un peu en retard avec la bien rebondissante "Scott’s whae hae". Bon je comprends vite qu’on aura le droit au même show qu’à Bordeaux une semaine avant, le petit délire acoustique en moins. C’est assez étonnant de voir que même en changeant de line up comme de chemise, le groupe conserve sa cohésion, son état d’esprit (le frontman nous fait vérifier qu’il ne porte rien sous le kilt) et surtout une patate monumentale.

Pour ce qui est du reste de la set list, on a droit à du classique : "Chip", "Drink some more" et son refrain fédérateur où le groupe ne se prive pas de jeter des bières au public, "The ballad of greyfriars", "Bobby", "Culling the herd", "Smokin bowl", "Nessie", "I hate my band", "Poor decision", "Best day until tomorrow" etc... Ils auront même la délicatesse de faire un petit hommage a Amy Winehouse, ce qui est assez naturel finalement lorsque l’on voit toute la coke qui circule sur ce festival...
Après une bonne heure de show, le groupe s’en va sous les "viva" du public, mais ce n’est que pour mieux revenir 5 minutes plus tard nous gratifier de quelques chansons. La bien nommée "Bugger off" vient finir le show comme à son habitude. Voila les Real McKenzies ont magnifiquement rempli leur rôle de groupe de clôture en nous laissant sur place avec un énorme sourire sur le visage.

Au moment du bilan, on ne peut qu’espérer une programmation tout aussi bonne l’an prochain, car ce festival a un très gros potentiel de par son cadre naturel exceptionnel (+ camping gratuit avec des vrais sanitaires et des douches sur la plage !) et son prix (les boissons, la nourriture, l’entrée même du fest (40 euros pour le moment). Ajoutez une certaine ambiance hispanique des plus chaleureuses (les chicas court vêtues à foison !). Ok c’est loin, le merch est pourri (enfin pour un t-shirt Black Flag ou Ramones pas de soucis...) et les espagnols semblent décidément tourner plus à la coke qu’a la weed)... Mais une fois les derniers décibels dissipés, on file rapidement direction Bordeaux avec en tout cas l’impression d’avoir passé un excellent week-end.

Connexion
Inscription
Informations de connexion
  •  

Copyright © 2003 - 2011, punkfiction.servhome.org. Tous droits réservés.
Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons.


SPIP | squelette | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0
<>