Adam West

Adam West >> Power To The People

Contexte :

Avec plus d’une quinzaine d’années au compteur, Adam West aura mis du temps à se faire connaître dans nos contrées. Il faut dire que la France n’est pas spécialement le pays du rock’n’roll même si on a quand même de grosses pointures dans le style. Force est de constater qu’avec Power To The People, ces américains franchissent une étape vers la reconnaissance, si ce n’était déjà fait. Rock’n’roll fever !!!

Chronique :

Alors là oui forcément c’est du lourd. Un véritable saut dans le passé : retour vers les 60’s pour le son garage et la fin des 70’s pour le discours et la mégalomanie affichée des lyrics. Power To The People est à l’énergie, ce que le nucléaire est à l’électricité : une source quasi inépuisable, aussi tentante que dangereuse.
Les dommages à long terme ? Une forte poussée de fièvre destructrice, des claquements de mains intempestifs et une propension à hurler des phrases comme « Power To The People ! » de manière impromptue. Bref, un pur moment de bonheur cet album : des riffs taillés au couteau (« Until You Kiss Me »), des refrains accrocheurs (« Gimme A Bed Or Gimme A Bullet »), et un swing à se décrocher les jambons (« Megalomania (Is My Only Vice »). On est là en territoire plus ou moins connu selon qu’on ce soit ou non penché sur les racines du punk rock. Adam West dégage aussi de forts relents de blues (« The Great Googly Moogly »). Jake Starr, le chanteur, est crédité « throat » sur la pochette, autant vous dire que ça hurle pas mal tout au long de la galette.

On évoque aussi avec raison le MC5 car Adam West est à la manière de ces aînés, une race hybride qui fait la jonction entre Rock’n’roll et Punk Rock. Entre AC/DC et les vieux Misfits quoi. Après c’est une histoire de goûts (écoutez l’intro de « Zenith »), certains trouveront le tout périmé et faussement daté. Même si, au vu de l’expérience du groupe et des échos de ces prestations live, on ne puisse pas vraiment remettre en cause une telle réputation.

Bref, un album qui déboîte et qui donne envie de voir le groupe en live. Et puis avec un manager dont le slogan est « Revolution, Dope And Fucking In The Streets » on sait qu’on ne va pas s’ennuyer.

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