1993. Californie. Bad Religion et NoFX sont les nouveaux porte-drapeaux d’une scène punk rock mélo en pleine explosion. Une multitude de groupes se forment sur la côte ouest américaine. Parmi eux, Dogwood, fondé à l’initiative de Josh Kemble, Jayce Molina, Josh Hagquist et Billy Nichols. Mais les quatre jeunes, fervents chrétiens, rompent avec la tradition avec leurs textes clairement tournés vers la religion. Malgré cette singularité, le groupe se dit largement influencé par Bad Religion, montrant une ouverture d’esprit certaine.
Musicalement, Dogwood joue un punk rock mélo des familles, pas super original mais diablement efficace. Le quatuor se fait vite remarquer et signe sur Rescue records (P.O.D., No Innocent Victim…). Le groupe sort en 1996 son premier album, "Good Ol’ Daze", suivi l’année suivante d’un second long-jeu, "Through Thick & Thin". Malgré de nombreux changements de line-up, les Californiens poursuivent sur ce rythme effréné d’un opus par an avec un album autoproduit et éponyme en 1998, puis "More Than Conquerors" en 1999, "Building A Better Me" en 2000 et "Matt Aragon" en 2001. Les trois derniers étant sortis sur Tooth & Nail records.
Les changements de line-up continuent incessamment même s’ils restent toujours deux membres originels au sein de Dogwood. Notons au passage le départ, en 2001, du guitariste Sean O’Donnel, présent dans le groupe depuis 1997 mais qui rejoint alors Yellowcard. Les Américains ralentissent un peu la cadence et "Seismic" ne sort « qu’en » 2003, soit deux ans après son prédécesseur.
En 2004, Tooth & Nail records sortira une compilation du groupe, "Reverse, Then Forward Again". Mais depuis, plus de nouvelles… Les quatre musiciens de Dogwood auraient-ils troqué leurs instruments contre des toges et des croix ? Affaire à suivre.
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