Time Again

Time Again s’est formé durant l’été 2004, par les deux résidents de Los Angeles Daniel Dart (chanteur) et Elijah Reyes (guitariste). En dépit d’un line-up pas encore au complet, et qu’aucune chanson n’était encore écrite, les deux complices passèrent de nombreuses heures à promouvoir leur groupe, en imprimant des tonnes de stickers et autant de flyers. Avec une liste de shows à honorer s’étendant de plus en plus, Time Again devint un groupe à part entière à seulement quelques jours seulement du tout premier concert. Désormais parés, avec Brian Burnham (bassiste) et Ryan Purucker (batteur), le groupe commençe à enchaîner plusieurs concerts dans Los Angeles et ses alentours, jouant et améliorant les chansons qui allaient constituer le premier EP éponyme, sorti en juin 2005 sur Rancid Records. Bien accueilli par plusieurs radios locales spécialisées dans le genre (autant dire qu’on est loin de nos chères radios françaises à la Nostalgie ou Radio FG), ils bénéficient même d’un classement parmi les 25 meilleurs albums de 2005 selon les auditeurs de Fungus 53 XM’s, et la chanson finissant le EP, "I Go Back", se classe même parmi les 50 meilleures chansons de la même année, toujours sur la même radio.
En plus d’être l’année de leurs débuts sur CD, 2005 fût également l’occasion pour le groupe de s’affirmer en tant que groupe de scène. Ainsi ils quittèrent un peu le club hollywoodien où ils avaient l’habitude de sévir, pour aller partager leurs refrains mélodiques sur des tournées sold-out à travers tous les Etats-Unis (et c’est grand les USA), en partageant l’affiche avec ni plus ni moins que Social Distorsion, The Vandals, The Circle Jerks, T.S.O.L., The Unseen, The Aquabats et The Adolescents.

Pendant le mois de novembre 2005, Time Again commence à travailler de nouveaux morceaux dans la perspective de sortir son tout premier album, qui finalement déboule au mois d’avril 2006 sur Hellcat Records. Avec plus d’une centaine de shows au compteur, Time Again s’est davantage affirmé et a gagné en maturité, les compositions s’en ressentent en délaissant quelque peu les anciens mid tempo pour accélerer le ryhtme et se fendre de refrains plus percutants, très street punk.

Avec 13 titres en moins de 30 minutes, The Stories Are True, intitulé ainsi du fait de l’exactitude de toutes les anecdotes et tous les personnages contés, semble être un hommage à un groupe pas encore enterré : Rancid. Les points communs sont en effet trop nombreux pour ne pas être soulignés, tant (et surtout) dans la musique que dans le look ou le vécu. En effet les lascars ont pas mal zoné avant de percer, le chanteur Daniel Dart ayant même vécu dès l’adolescence dans les rues, à squatter les entrepôts, cambrioler les maisons en découvrant la drogue et les bastons. Un passé quelque peu similaire à celui du grand gourou Lars Frederiksen, parrain au même titre que Tim Armstrong, et dont la citation "This is what punk is. This is a band that’s gonna be around for a long time" est le principal argument promotionnel de Time Again pour le lancement de son premier opus.

Le succès sera plutôt au rendez-vous, même affublé de l’étiquette de "meilleur ersatz de Rancid", le groupe fait son bonhomme de chemin, traverse même l’Atlantique à l’occasion et reçoit un bel accueil. Dans ces conditions, le second album, Darkest Days, ne tardera pas et toujours sur Hellcat sortira tout début 2008.

Fin 2008, le groupe fait l’ouverture de l’Eastpack Antidote Tour aux côtés des Flogging Molly, Street Dogs et Skindred. La fin de cette tournée est marquée par le départ d’Eijah, le guitariste ayant choisi de faire une pause pour devenir... mormon. Le reste de la formation pense mettre le groupe en hiatus mais un nouveau guitariste fera rapidement son arrivée et tout ce beau monde reprend la direction des salles de répet.

Reprenant des formules déjà utilisées mais toujours efficaces de mélange entre punk ’77 avec des influences ska et un songwriting proche de celui des artistes folk, Time Again met dans ses chansons tout son coeur et toute sa hargne, avec une sincérité rare pour des musiciens de cet âge, ce qui devrait leur valoir un avenir plus radieux que les endroits miteux dans lesquels ils ont eu à fréquenter étant plus jeunes.

Les Live Reports

2 décembre 2008 : Eastpak Antidote Tour ’08 (Flogging Molly + Street Dogs...)

Lieu : Elysée Montmartre (Paris) Déjà de retour. Quasiment aussi vite que Mesrine dans les salles obscures. Le festival itinérant Eastpak Antidote Tour est l’un des rares à continuer à passer par Paris, et on ne peut que s’en réjouir vu l’affiche proposée cette année. Direction l’Elysée Montmartre pour un bal masqué (« olé olé ! ») pas comme les autres ! La froidure parisienne a raison des les petits doigts tenant des bières à l’entrée de la (...) (Lire l'article...)

13 août 2007 : Time Again + J’aurais Voulu + Dolores Riposte

Lieu : Batofar (Paris) Histoire de compenser l’attente fébrile du nouvel album de Rancid, qui commence vraiment à se faire désirer, on a le droit à un nouveau passage de Time Again, 6 mois après leur premier show dans la même salle. Sortie tardive de bureaucrate oblige, je ne me pointe qu’à 20 heures au Batofar, soit 2 heures après le coup d’envoi initial. Devant la fameuse péniche se dressent des crêtes et perfectos malgré (...) (Lire l'article...)

12 février 2007 : Time Again + Hellbats + Guests

Lieu : Batofar (Paris) Première venue française pour les keupons de Time Again, et une bonne surprise : il y a du monde devant le Batofar. Par contre il est déjà 20 heures et les portes ne sont pas encore ouvertes alors que la soirée devait commencer à 19h30. Finalement les vigiles toujours aussi débordants d’amabilité nous autorisent à pénétrer dans la fameuse péniche. Un petit tour au vestiaire, puis à la distro de Rockin’ (...) (Lire l'article...)