Terror

Terror est un groupe de hardcore (bien que certains le qualifierait plutôt de metalcore) originaire de Los Angeles. La formation emmenée par le chanteur Scott Vogel (ex Slugfest, Despair, Buried Alive) est progressivement montée en grade dans la scène hardcore US grâce à une volonté sans faille de coller à tout prix à l’esprit de la scène old-school. Terror se pose donc en véritable lieutenant des ténors qu’ont pu être avant eux les Cro-Mags ou Agnostic Front. La marque de fabrique des californiens est forgée dans l’acier trempé : une musique peu originale mais aussi chargée qu’un cycliste professionnel. Des guitares tintées de métal, une ligne de basse simplissime, une batterie mitraillant continuellement les tympans des auditeurs, et un chant hurlé comme il se doit, voila la recette. Doug Weber, l’un des 2 guitaristes, dira même que Terror sonne comme du vieux Thrash métal ! Vogel est aussi connu pour son goût prononcé pour les slams, incitant largement la foule à s’adonner à cette pratique ultra-répandue. Celui-ci ne cesse de rappeler qu’il est totalement dédié à la cause du HxC. Terror commence donc officiellement sa carrière quand Vogel déménage à Los Angeles, et en juillet 2002, le groupe commence à tourner intensivement. 4 ans plus tard, ils auront donnés des concerts aux 4 coins de la planète.

Le groupe se compose du guitariste Doug Weber et du Batteur Nick Jett, tous deux ayant sévi chez First Blood. Le bassiste Carl Shwartz décidera même de quitter Terror pour se consacrer totalement à First Blood, officiant désormais en tant que chanteur de cette formation. Frank Novinec, le second guitariste, s’en ira lui aussi rejoindre les "Taureaux du Connecticut", j’ai nommé Hatebreed ! Ils seront remplacés respectivement par Martin Stewart (ex Donnybrook) en tant que second guitariste et Jonathan Buske (ex Another Victim, The Promise et Rag Men) à la basse. En Juillet 2003, les californiens sortent un EP intitulé "Lowest Of The Low" sur Bridge 9 Records. Mais ils ne sont pas encore totalement au point, en témoignent les critiques du public et leurs performances scéniques. Terror sur scène, c’est de l’énergie brute, des circle-pits en veux-tu en voila et un paquet de slams. Tout en finesse bien sûr ! D’ailleurs, le groupe sera interdit de jouer dans certains clubs de LA, leur attitude scénique provoquant sans doute quelques craintes chez les propriétaires de ces établissements. Cependant, le groupe continuera à tourner dans tout le pays accompagné de Hatebreed, Biohazard et Madball mais aussi des métalcoreux de Killswith Engage et In Flames. En 2006, ils participent au Sounds Of The Underground tour, partageant l’affiche avec In Flames, As I Lay Dying entre autres ...

Par la suite, Trustkill Records, label indépendant ayant déjà sorti un album d’un groupe dont Scott Vogel était le chanteur, veut signer Terror. A l’automne 2004 le groupe sort son premier LP "One With The Underdogs" sur ce même label. D’un niveau supérieur à leur premier EP, cet album comprend quelques hymnes de choix et les apparitions de Jamey Jasta de Hatebreed, Lord Ezec de Skarhead et Freddy Cricien de Madball dynamisent l’ensemble. La presse commence désormais à parler de Terror et des colonnes leur sont consacrées dans des magazines comme Revolver, Decibel ou encore Metal Maniacs. Ils auront également le privilège de passer dans le show TV Headbanger’s Ball sur MTV2. Plus de 40000 exemplaires de "One With The Underdogs" seront vendus et il semble bien que Terror ait rejoint les rangs des poids lourds du genre. En 2005, Terror ressort son premier effort "Lowest Of The Low" sur Trustkill, l’agrémentant de b-sides, de reprises et d’un concert entier enregistré à Tokyo. Entre temps, la formation angeline se sera de nouveau adonnée à son occupation favorite en tournant avec Comeback Kid, Sick Of It All, Hatebreed, Madball et consorts.

Terror rentre au Planet Z Studios (Massachussets) à l’hiver 2005 pour enregistrer son second LP "Always The Hard Way" avec Zeuss à la production (Hatebreed, Shadows Fall, Throwdown, Madball ...). Eddie Sutton de Leeway, Aaron de Death Threat, le MC Murs et le DJ Dibbs seront également de la partie. Ces 2 derniers auront le droit à un interlude hip-hop sur l’album, preuve de l’intérêt que Vogel porte à cette culture. Peu avant que l’album n’atterrisse dans les bacs, un DVD intitulé The Living Proof sort. Réalisé par Doug Spangenberg (ayant déjà réalisé les DVD certifiés platine de Lamb Of God et Coheed & Cambria), il contient des interviews et des séquences d’enregistrement de Always The Hard Way, ainsi que des extraits de concerts (en Australie, au Japon, au Royaume-Uni ou au Brésil notamment).

En mai 2008, le groupe est de retour avec un nouvel album sous les bras, "The Damned, The Shamed". A noter que cet effort sortira chez Century Media, Scott et sa bande ayant quitté le giron de Trustkill.

Les Live Reports

9 décembre 2008 : Persistence Tour ’08 (Sick Of It All + Terror + H2O...)

Lieu : Elysée Montmartre (Paris) Soirée musclée en perspective à l’Elysée Montmartre avec un festival plutôt du genre hardcore de chez hardcore, le Persistence Tour, qui fait étape à Paris, comme chaque année. Un jour de semaine, un mardi donc pour être précis, et avec l’ouverture des portes à 16H (pour un début à 16H40) : on sait que c’est la crise mais quand même, là niveau horaire c’est un peu comme les émissions du matin de TF1 ou M6, (...) (Lire l'article...)

26 avril 2007 : GroezRock Festival

Lieu : Meerhout (Belgique) Deuxième expédition en terre flamande pour le plus gros de l’équipe PunkFiction. Et l’histoire semble vouloir se répéter. Bien qu’ayant anticipé le départ de la Bretagne de trois bonnes heures par rapport à l’an dernier, on se plante une nouvelle fois de route en Belgique pour cause de travaux mal indiqués, résultat : les trois-quart du Ring (le périph’ bruxellois) à parcourir à l’heure de pointe avec (...) (Lire l'article...)

9 avril 2007 : Terror + Full Blown Chaos + No Turning Back

Lieu : Batofar (paris) Le temps de trouver les quais dans le 13e arrondissement et de trouver le fameux navire, le Batofar, j’arrive une 1h 30 après les 19h00 théorique de début du concert. Je découvre donc cette célèbre péniche coiffée d’un petit sémaphore, qui accueille indifféremment des disc-jockeys techno, des rappeurs et des groupes de punk. Evidemment le Batofar reste à quai, et donc ne se balade pas sur la Seine, afin (...) (Lire l'article...)