L’histoire commence à Hull dans le Yorkshire, région anglaise connue pour son éventreur et pour ses chiens-chiens à sa mémère. Patrick (chant, gratte), Jody (chant, gratte, claviers) Iain (basse) et Richard (batterie), décident de monter un quatuor, parce qu’à quatre on a du mal à monter un quintet... Le groupe part en tournée, commence à se faire un nom et rencontre son petit succès sur les ondes locales. Les gars entrent un peu en studio histoire de bosser leur son à base de punk-rock, de brit-pop, de ska et de reggae.
Peu de temps après, The Beat puis Neville Staples (sur ses tournées solo sans les Specials) leur proposent de venir assurer leurs premières parties. C’est l’occasion pour The Talks de toucher un public plus large et d’agrandir son audience. Et de fil en aiguille, les voilà qui se retrouvent à jouer au festival de Glastonbury et à celui de Leeds (sur les petites scènes mais c’est déjà ça).
Le groupe part ensuite en tournée en Europe de l’Est, ce qui dans le jargon british signifie sur le continent (l’Europe de l’Est commence du côté de Dunkerque), et se fait au passage un peu arnaquer par un tourneur alcoolo.
En 2008, ils enregistrent leur premier single, "Picture This", excellent titre popisant assez loin de leurs préoccupations clashiennes. La chanson est un petit succès qui passe pas mal en radio et récolte de bons articles dans la presse. Le groupe prend petit à petit de l’ampleur et Tim Armstrong lui propose d’ouvrir pour Rancid, l’un de ses groupes favoris.
Le quatuor commence ensuite l’enregistrement de son premier album (dans son studio maison) qui va prendre beaucoup de temps. Les gars sont perfectionnistes en enregistrent, modifient puis réenregistrent... Entre temps The Specials, leur autre groupe préféré, se reforme et propose à The Talks d’ouvrir pour lui sur la première partie de sa tournée (sold-out évidemment).
"Live Now, Pay Later", le premier album, voit finalement le jour en février 2011, suivi par une série de dates anglaises pour en assurer la promotion. Le disque sort sur Warren Records, structure indépendante et non lucrative de Hull qui réinjecte tous ses bénéfices dans la production de groupes locaux.
Le combo décide quasi immédiatement de retourner en studio pour enregistrer un nouveau single, "Can’t Stop The Rain", composé de deux titres de ska traditionnel, enregistrés avec un orgue hammond, une contrebasse et une section cuivres. Le disque sort le 20 juin 2011 sur le propre label du groupe tout juste créé, All Our Own Records.
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