Pour beaucoup de gens les Street Dogs c’est avant tout le groupe du premeir chanteur des Dropkick Murphys, Mike McColgan, celui qui officiait avec vigueur sur leurs premiers EP’s et sur Do Or Die le premier album très street punk du combo devenu plus ‘folklorico-punk’ par la suite. Street Dogs naît donc plusieurs années après le départ de McColgan du groupe phare de Boston. Quatre ans exactement, pendant lesquels le chanteur réalise son rêve de toujours : jouer avec le feu en entrant au Boston Fire Department. En 2002 le costaud à béret décide de renouer avec ses premières amours punk et fonde Street Dogs entouré du guitariste Rob Guidotti, du bassiste Johnny Rioux (ex Roger Miret & The Disasters) et de Jeff Erna à la batterie (qui avait aussi déjà fait des piges avec DKM).
Premier album en 2003 avec "Savin Hill" (nom d’une banlieue de Boston), avec notamment en guest le duo de chanteurs des Dropkick Murphys Ken Casey / Al Barr qui avait remplacé McColgan après son départ. C’est un rapide succès et s’en suit une tournée avec les celtic punk de Flogging Molly (on se refait pas !). L’année suivante le groupe doit décidé de son avenir : simple passade ou début de carrière sérieuse. Erna et Guidotti quittent le groupe, McColgan prend lui la déchirante décision de stopper sa carrière de pompier. Street Dogs est donc pérennisé avec l’arrivée du guitariste Markus Hollar et du batteur Joe Sirois (ex-Mighty Mighty Bosstones). Sortent ensuite le split-EP "Round One", partagé avec The Dents et qui contient l’inédit "One Of A Kind", et l’EP "Tales Of Mass Deception" qui assure la transition entre les deux premiers album du groupe.
Le deuxième opus voit le jour en janvier 2005 et c’est l’envolée de la carrière du groupe. "Back To The World" est à nouveau produit par Nate Albert (ex-guitariste des Mighty Mighty Bosstones), mais cette fois-ci la sortie se fait sur un label d’importance. Le groupe a en effet fondé au sein de DRT Entertainment, son propre sous-label Brass Tacks Records, mais bénéficie du deal de la maison mère avec Universal pour les USA, et JVC Records pour le Japon. Les critiques encensent l’album et le groupe partagera dès lors les routes avec Bad Religion, Bouncing Souls, Tiger Army, Social Distortion… Le 14 mars 2006 c’est même la consécration : ouvrir pour un concert de The Pogues à Boston ! Entre temps le groupe a accueilli un second guitariste en la personne de Tobe Bean qui intègre à plein temps le line-up après avoir accompagné la bande en tournée.
Les Street Dogs créent un certain engouement autour d’eux, commencent à tourner en headline de plus en plus souvent y compris pour la première fois en Europe. Puis le travail de pré-production commence avec Ted Hutt (qui a bossé avec Flogging Molly, Madcap ou Bouncing Souls) pour le troisième album, "Fading American Dream", qui sortira finalement le 24 octobre 2006.L’année suivante il traverse l’Atlantique pour notamment un passage tonitruant au Groezrock 07 (Bel). La bande change ensuite de batteur avec l’arrivée de Paul Rucker.
L’annonce début 2008 d’un deal signé avec Hellcat Records ne surprend finalement pas grand monde, tant Street Dogs a finalement toujours fait partie de cette scène là. Après avoir mis un nouvel album en travaux avec Ted Hutt, le groupe accompagne Anti-Flag en tournée avant de s’aligner sur la totalité du Warped Tour. "State Of Grace" sortira finalement en juillet, avant une nouvelle venue en Europe prévue pour l’automne.
En février 2010 débute au Blasting Room l’enregistrement de ce qui devait normalement s’appeler "Rabble Rousing", le cinquième album des Street Dogs. La production ne sera cependant pas confiée aux maîtres des lieux Stevenson/Livermore, mais au bassiste du groupe de Boston, Johnny Rioux, et à Rick Barton, ex-guitariste des Dropkick Murphys. Pour le nom de l’album, le groupe choisira finalement un bien plus sobre "Street Dogs".
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