Social Distortion


BIOGRAPHIE

Social Distortion démarre sa carrière en 1978 à Fullerton, Californie (dans le comté d’Orange). A 17 ans, Mike Ness (guitare, chant), convainc les frères Agnew (deux gratteux), et Casey Royer (batterie) de monter un groupe punk inspiré par l’explosion anglaise. Deux ans plus tard, ces trois derniers quitteront le groupe pour former The Adolescents. Entre temps, Ness recrute un pote de lycée, Dennis Dannel, pour tenir la basse.

Le duo enrôle un batteur intérimaire et sort son premier 45 T sur Posh Boy Records en 81. Le label accompagne l’émergence du punk à Orange County et Social Distortion rencontre un certain succès d’estime tout en passant sur les radios indépendantes.
Dennis décidealors de troquer sa quatre corde pour une six cordes et Brent Liles (basse) et Derek O’Brien (batterie) viennent se joindre à la fine équipe. Social Distortion tourne avec Youth Brigade en 1982 et les deux groupes immortalisent leurs mésaventures sur le documentaire « Another State of Mind » qui attendra 1984 pour sortir.

La même année, Social Distortion enregistre en une seule session le 24 décembre son premier album, « Mommy’s Little Monster » pour 13th Floor Records. Le disque sort en 83 et le succès du groupe se confirme. Mais Ness a cependant une fâcheuse tendance à toucher à l’héroïne ce qui convainc Liles et O’Brien de quitter le groupe en plein concert quelques mois plus tard. Ils sont alors remplacés par Bob Stubbs (batterie) et John Maurer (basse). Stubbs s’en va en 85, et Christopher Reece s’installe derrière les futs.

Les problèmes de drogue de Ness le conduisent en prison, et le groupe tourne au ralenti au creux des années 80.

En 86, Social Distortion se remet doucement au boulot mais le second opus, « Prison Bound », enregistré au Casbah Studio de Fullerton, ne sort qu’en janvier 1988 sur Restless Records. Cet album marque un tournant dans la carrière du groupe puisqu’il pose les bases de son inimitable style punk’n’roll fortement teinté de blues, de rockab et de country music. Le disque comprend « Back Street Girl », une reprise des Rolling Stones.

En 89, le groupe quitte Restless et se tourne vers Epic, label appartenant à la major CBS (aujourd’hui dans le giron de Sony Music). Il enregistre son troisième album, éponyme, à l’automne de la même année. Le disque contenant une reprise de « Ring Of Fire », standard de Johnny Cash, reste à ce jour l’un des plus connus de Social Distortion.

Sur le disque suivant, « Somewhre Between Heaven And Hell » (sorti en 92), le groupe enfonce le clou en reprenant Hank Williams et une fois de plus Johnny Cash. Le line-up, inchangé depuis trois albums, sera chamboulé l’année d’après par le départ de Reece, remplacé aussi sec par Randy Carr qui ne restera que jusqu’en 95. Chuck Biscuit (DOA, Danzig) prend la relève.
C’est cette année que Social Distortion sort « Mainliner : Wreckage From The Past », une compile de vieilleries sortie sur Time Bomb Recordings, le label de Jim Guerinot, manager du groupe.

Social Distortion prend son temps pour enregistrer son album suivant. D’abord, le groupe entre en studio en 94 pour enregistrer les premières maquettes. Ils y retournent régulièrement d’août 95 à juin 96, avec Michael Beinhorn aux manettes (producteur de Red Hot Chili Peppers, Soul Asylum, Hole, Aerosmith, Soundgarden…). « White Light, White Heat, White Trash » sort en septembre 96 chez Epic et remporte un franc succès en entrant en 27e position au Billboard. Il contient à nouveau une reprise des Rolling Stones (« Under My Thumb »). Beaucoup considèrent ce disque comme un retour aux sources punk de Social Distortion.

Le groupe quitte ensuite Epic et rejoint Time Bomb pour la sortie de son « Live At The Roxy » en 1998. Le combo se met ensuite en stand-by et Ness en profite pour enregistrer deux albums solo. D’abord « Cheating At Solitaire », en 99 sur lequel apparaissent Bruce Spingsteen, Brian Setzer et plusieurs membres de Royal Crown Revue (un groupe de swing), et « Under The Influence » six mois plus tard, composé uniquement des reprises (Wanda Jackson, Carl Perkins, Sonny Curtis…).

Dennis Dannel, le vieux pote de Mike Ness, meurt en 2000 d’une rupture d’anévrisme. Il est remplacé par Jonny Wickersham, ex-Youth Brigade/US Bombs. Chuck Biscuit quitte lui aussi l’aventure, remplacé aussi sec derrière les fûts par Charlie Quintana.

Social Distortion tourne au ralenti pendant trois ans et prend son temps pour enregistrer son sixième album, « Sex, Love And Rock’n’roll », qui sort en septembre 2004 sur Time Bomb Recordings. Le disque est produit par Cameron Webb (Sum 41, Motorhead, Pennywise, Zebrahead…). Le titre « Rich For The Sky » sera l’un des plus gros succès des Californiens.

Le bassiste John Maurer s’en va ensuite pour raison familiale, et c’est Matt Freeman de Rancid qui assure l’intérim durant la tournée, avant de laisser sa place à Brent Harding.

Social Distortion partage l’affiche avec Street Dogs, Flogging Molly, Supersuckers ou The Dead 60s, mais Ness se casse le poignet en faisant du skate. Il fait donc appel à Ron Emory de TSOL pour le remplacer à la guitare mais continue à assurer le chant. Mais la série noire continue avec la mort de l’ancien bassiste du groupe, Brent Liles, renversé par un camion. Ness organise un « benefit concert » qui a lieu à Santa Ana le 8 mars 2007.

Social Distortion publie son « Greatest Hits » en juin 2007, après avoir réenregistré plusieurs titres dont Epic possédait encore les droits. En avril 2009, le jeu des chaises musicales continue avec le départ de Charlie Quintana, remplacé par Atom Willard, batteur d’Angels And Airwaves et ancien membre de The Offspring et Rocket From The Crypt. Le groupe part en tournée Européenne pour fêter ses 30 ans avec The Gaslight Anthem.

Mike Ness déclare que Social Distortion doit retourner en studio à partir du mois de février 2010 pour commencer l’enregistrement du septième album. En avril 2010, Epitaph Records annonce avoir signé avec le groupe pour la sortie du nouvel opus. Atom Willard n’arrive pas à concilier ses deux agendas et quitte le groupe juste avant une tournée sud-américaine au printemps. Scott Reeder de Fu Manchu assure alors l’intérim, mais c’est Josh Freese, un musicien de studio ayant prêté main forte à un tas de groupes qui se colle à l’enregistrement. C’est pourtant David Hidalgo Jr (fils de David Hidalgo, chanteur/guitariste de Los Lobos) qui est crédité comme batteur officiel.
En novembre, le premier single, « Machine Gun Blues », est disponible en téléchargement sut iTunes, et « Hard Times And Nursery Rhymes », septième album studio de Social Distortion, arrive dans les bacs le 18 janvier 2011 et entre directement à la 4e place du Billboard 200, devenant ainsi le plus gros succès du groupe.

Social Distortion enchaîne par une tournée mondiale qui débute en Australie et prévoit une (très) courte escale en France au début de l’été.
Aujourd’hui, Mike Ness est un personnage incontournable de la scène punk américaine, au même titre que Tim Armstrong, Greg Graffin, Fat Mike ou Brett Gurewitz.

DISCOGRAPHIE

2011 - Hard Times and Nursery Rhymes
2007 - Greatest Hits
2004 - Sex, Love and Rock ’n’ Roll
2000 - More Girls More Cars And Even Louder Guitars ! + Bonus !
1998 - Live at the Roxy
1996 - White Light, White Heat, White Trash
1995 - Mainliner : Wreckage from the Past
1992 - Somewhere Between Heaven and Hell
1990 - Social Distortion
1990 - Story of My Life...And Other Stories EP
1988 - Prison Bound
1983 - Mommy’s Little Monster
Connexion
Inscription
Informations de connexion
  •  

Copyright © 2003 - 2011, punkfiction.servhome.org. Tous droits réservés.
Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons.


SPIP | squelette | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0
<>