Que font les membres d’un groupe qui vient de splitter ? Un autre groupe pardi !
Poursuivant cette logique sans faille, c’est sur les restes de leur ancienne formation, Ballast – du crust Montréalais très apprécié des cheminots – morte deux ans plus tôt, que Spoke (chant), Dave (batterie) et Steve (guitare) fondent Preying Hands en 2008. Un trio auquel vient s’ajouter Hal (basse) et Brendan (guitare), deux zicos ayant également œuvré dans la scène montréalaise dans des groupes tels que Snake Master, Desperate Living ou Last Days. Ce projet ne sera d’ailleurs pas le seul à émerger des cendres de Ballast puisqu’une autre formation, baptisée Swtzrlnd, voit le jour un peu plus tard. Un nom étrange qui n’est ni plus ni moins que le mot « Suisse » en anglais auquel on a volé toutes les voyelles et qui en français donnerait Sss ce qui serait quand même vachement moins dur à prononcer... Le rapport dans tout ça ? Pas grand-chose, si ce n’est qu’une anecdote perdue dans une bio ça fait toujours classe surtout si on veut se prendre pour le Pierre Tchernia du punk-rock...
Mais revenons-en plutôt à Preying Hands, que certains considèrent comme le prolongement en version mélodique de Ballast, un peu comme si la bande avait fait une cure de Ricola quoi. Ricola, de la Suisse naturellement, Suisse ou Switzerland en anglais. Tiens à ce sujet, savez-vous que si on enlève toutes les voyelles de ce mot et bien on obtient…
Enfin bon vous comprenez le principe. Et par ailleurs, au procédé ingénieux, en enfermant les gars de Preying Hands en studio, et bien là on obtient bien vite (en 2009 pour être précis) un premier album (Through The Dark), paru en Amérique du Nord chez Intimical Records et en Europe chez une foule de labels, à savoir : Trajuca Fala (Pologne), Fight For Your Mind (France), Ruinnation et Contraszt (Allemagne).
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