Banner Pilot


BIOGRAPHIE

En général, les biographies envoyées par les maisons de disques refoulent bien sévèrement de l’anus. Encore plus quand elles viennent de majors prêtes à tout pour faire passer le dernier artiste bourgeois-bohème-pseudo-rebelle pour un génie. Il ne vendra que 2 000 albums et se fera jeter comme une grosse merde deux mois après par les mêmes qui l’ont adulé. Des fois, il y a de telles crapuleries qui arrivent au journaliste rock d’investigation que l’on serait presque tenté de les rassembler dans un fanzine intitulé « Le petit argumentaire de la médiocrité ». Mais sans doute conscients de la couche de débilité qui tartine chaque texte qu’ils osent pondre, les gentils attachés de presse n’oublient pas d’apposer une mention faisant de toi un méchant hors-la-loi si tu divulgues ces absurdités.

Bon et quel rapport avec Banner Pilot ? Outre le fait que la bio de Fat Wreck en fasse le nouveau meilleur groupe de punk rock (un mois avant c’était Teenage Bottlerocket...), on retrouve quand même quelques éléments sympas dans leur « présentation officielle ». En premier, cette petite blagounette : « Banner Pilot, c’est comme si The Lawrence Arms, Alkaline Trio et Jawbreaker combattaient à l’arme blanche, et que Jawbreaker gagnait ». Là déjà en termes de références, ça pose son petit bonhomme. Et c’est sans doute ce qui a incité l’ami Fat Mike à jeter une oreille cocaïnée aux deux premières productions, l’EP Pass The Poison et le premier effort Resignation Day (Go-Kart Records), avant de sortir le très bon Collapser.

L’autre question posée par cette bio officielle vaut aussi le détour : « Comment expliquer qu’il y ait autant de bons groupes à Minneapolis ? C’est sans doute le froid en hiver qui fait que les jeunes n’ont que ça à faire ». Comme quoi il faut vraiment espérer que l’on puisse retarder le réchauffement climatique. Enfin pas partout, puisque dans notre Nord à nous est né Borderline... En tout cas que ce soit pour avoir la zigounette au chaud ou pas, les Banner Pilot on été foutrement bien inspirés de fonder ce groupe. Il faut dire que les membres n’en sont pas à leur coup d’essai, puisqu’ils constituaient la moitié de Riverthead (l’autre moitié s’est retrouvée elle, dans Dear Landlord, excusez du peu !). Et pour rester dans la même famille au risque de frôler la consanguinité, le bassiste Nate a enregistré tous les albums d’Off With Their Heads (jusqu’à 2009 du moins).

Vu l’arbre "génialogique" (à la fois généalogique et génial), on ne s’étonne pas de retrouver du punk rauque aux accent pop, du genre que l’on va chanter un paquet de fois sous la douche et en posant sa pêche. Et bonne nouvelle, après avoir tourné aux USA, le groupe débarquera en Europe en 2010, avec notamment un passage sur la scène Etnies du Groezrock. Pour la France, ce sera à Paris le 9 mai.
La même année, l’album Resignation Day, paru initialement sur Go-Kart Records en 2008, ressort le 14 septembre en version remixée/remasterisée chez Fat Wreck Chords (avec en plus deux morceaux qui apparaissaient sur le split w/ the Monikers).

DISCOGRAPHIE

2009 - Collapser
2008 - Resignation Day
2007 - Split w/ Monikers
2006 - Pass the Poison EP

LIVE REPORT

23/04/2010 :
Groezrock 2010 - 1ère journée (Vendredi)
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