Interview - Leftöver Crack

Publié le 22 octobre 2007 par Seb-O-Matic


Rendez-vous à 19h00 pour interviewer les Crack City Rockers. Ils n’arrivent devant la péniche qu’à 18h45, et plutôt que de partir faire les balances, ils s’attablent, mangent leurs pizzas et enquillent les verres. Il fait très beau ce jour-là et le groupe est très souriant. J’avais peur que Stza soit complètement défoncé comme l’année dernière et de ne rien comprendre à ce qu’il raconterait, mais il semble presque sobre, s’exprime intelligiblement et avec le sourire. Ouf !

Alors comment je suis supposé t’appeler ? Stza ou Sturg Crack comme sur le dernier album ?

  • Oh Stza, tout le monde m’appelle comme ça, c’est beaucoup plus simple et je préfère en fait. Plus personne ne m’appelle Sturgeon maintenant.

Vous étiez déjà venus l’an dernier au mois d’août : les concerts de Leftöver Crack deviennent-ils une tradition estivale pour Paris ?

  • On essaie... on vient dès qu’on le peut et c’est toujours vers l’été que l’on tourne en Europe.

Est-ce que tu te rappelles de l’année dernière et d’un petit incident avec une fille ? (ndr : Lire le compte-rendu du concert 2006)

  • Oh oui... je lui ai botté le cul pour la virer de scène (ndr : certains ses collègues absents l’an dernier le regardent avec stupéfaction). Ouais elle était montée sur scène et je sais pas, j’étais un peu défoncé, elle m’a bousculé ou je sais pas quoi donc je l’ai virée en lui bottant le cul (ndr : les autres sont morts de rire). Enfin après j’ai réalisé ce que je venais de faire et je lui ai demandé de remonter sur scène pour qu’elle chante avec moi et je me suis confondu en excuses. Je crois qu’après elle ne m’en voulait plus, et j’espère qu’elle va quand même revenir ce soir (rires).

Est-ce que ce genre d’incidents arrive souvent avec Leftöver Crack ?

  • De virer les gens de scène à coups de latte ? (rires) Non non, ne va surtout pas croire ça !

Il t’était arrivé une petite mésaventure en Belgique également l’année dernière...

  • Oh oui je vois de quoi tu veux parler... On m’a frappé et j’ai eu un œil au-beurre-noir.

(le guitariste Azra, absent l’année dernière qui assiste à l’interview en mangeant sa pizza, intervient) Tu as été cogné en Belgique ?

  • Ouais. Après un concert je m’étais mis derrière les platines pour passer des morceaux dans la salle où on jouait, et je passais des disques de hip-hop, des trucs comme le Wu-Tang Clan, du hip-hop de blacks. Là j’ai été pris à partie par des gars bizarres, des fascistes sans doute, qui m’ont demandé ce que c’était que cette merde que je passais, et qu’il fallait que j’arrête cette musique de nègres, ce genre de conneries. Je les ai envoyés chier, et donc il y en a un qui m’a frappé, et je me suis payé un bon œil au-beurre-noir.

Ce soir encore vous jouez avec Union Jack. Quelles sont vos relations avec eux ?

  • C’est comme la famille, des amis... Ce sont les premiers qui se sont démenés pour nous faire jouer ici quand on venait en Europe alors que personne ne voulait nous booker, avec leur label Beer Records ils ont toujours fait en sorte qu’on puisse jouer à Paris, la première fois c’était au Glaz’Art, je m’en rappelle très bien. Et à chaque fois que l’on doit jouer ici on les appelle pour qu’ils nous aident et nous trouvent une date. D’ailleurs ce soir on dort chez eux. On adore ce qu’ils font en plus, ils jouent nos chansons pendant leurs sets, c’est vraiment cool.

Vous connaissez d’autres groupes français ?

  • Hum... pas vraiment. Juste Union Jack (rires).

Toujours sur le concert de 2006, le line-up était bien différent que celui qui opère habituellement...

  • Oui on avait le guitariste de The Infested, moi-même je jouais de la guitare... Azra et Alec n’étaient pas là hein ? Mais tout le monde est là ce soir !

Vous arrivez à compter le nombre de splits ou line-up différents dans l’histoire du groupe ?

  • Hum en faisant le compte au total... Si on considère que Alec, Azra et moi on a toujours été ensemble, que l’on a changé de batteurs et de seconds guitaristes, je dirais qu’il y a eu... quelques chose comme 6... Ouais il y a 6 autres gars qui ont joué dans le groupe.

Vous venez de sortir un split avec Citizen Fish, comment avez-vous décidé de cet album avec eux ?

  • On a toujours été de grands fans de leur musique, en tant que Citizen Fish ou Subhumans, et il nous est arrivé de jouer quelques concerts avec les Subhumans. Et en parlant ensemble on se disait que ça serait cool de faire un truc, de la musique ensemble.

Qu’est-ce que vous pensez de leurs reprises de Leftöver Crack et Choking Victim ?

  • J’aime leur reprise de "Clear Channel (fuck off)", l’autre un peu moins je crois, je sais plus vraiment...

Il paraît que vos chansons pour ce split on été enregistrées en 3 jours seulement. Où avez-vous enregistré ?

  • A la maison, dans un home studio. Un peu à l’arrache, certaines ont été enregistrées en quelques minutes. Pour la chanson "Baby Punchers", on l’a jouée avec un autre batteur et un autre guitariste même. Je dirais que les plus anciennes qu’on avait composées devaient avoir un mois, tout au plus.

La pochette de Deadline est très sobre, ce qui doit être rare pour vous, assez éloignée de votre artwork traditionnel. Comment l’avez-vous choisie ?

  • On avait pas mal d’idées mais tout le monde n’aimait pas forcément ce que l’on proposait. Puis on m’a envoyé par mail la peinture qui est sur la jaquette, et je l’ai trouvée vraiment super belle, surtout l’idée du contraste qu’elle pouvait créer. On avait commencé avec Choking Victim à faire des artworks en noir & blanc dès "No Gods/No Managers" et on a toujours continué, mais on est super contents de cette pochette en couleur.

Ndr : avec les autres membres du groupe qui regardent l’interview mais n’interviennent pas et sont en pleine pizza party et parlent entre eux, la file d’attente juste derrière nous qui fait du bruit et la musique balancée en terrasse, on décide de s’éloigner un peu afin de mieux s’entendre.

Voilà on sera mieux ici. Ce split est sorti sur Fat Wreck Chords à la grande surprise de beaucoup, comment avez-vous décidé de ça ?

  • Les gens de Fat Wreck ont toujours été des amis, les groupes qui sont dessus aussi, on trouve que c’est un bon label et on a toujours eu des bons rapports avec Fat Mike. On a commencé à parler avec lui de temps en temps et une fois on a évoqué l’idée de sortir un truc ensemble. Il m’a rappelé dans les jours suivants d’ailleurs... On l’a rencontré une fois de façon très bizarre (rires). On jouait en Allemagne dans un petit club, et avant le show on faisait la fête, on buvait des coups et tout ça. La plupart des gens du concert se rendaient dans un endroit dans la même rue que la salle, on est allés là-bas aussi. Et c’est là qu’on a vu Fat Mike. On lui a demandé ce qu’il faisait ici. Il était bien torché, et il venait pour jouer dans un festival avec NOFX. Il nous a demandé ce que nous faisions là, et on lui a dit qu’on faisait un concert juste à côté. Il est venu nous regarder jouer, et c’était la première fois qu’il voyait Leftöver Crack en concert. C’était bizarre de se retrouver là mais super cool !

Mouais NOFX ne veut jamais venir en France, ils sont pas venus depuis 2003 (ndr : à Clermont-Ferrand lors du Deconstruction Tour), personne ne sait pourquoi, soi-disant parce que l’essence serait trop chère ici...

  • Quoi, pour le prix de l’essence (rires) ? C’est n’importe quoi. Ils passent plus à Paris ? Tu sais quoi je vais lui demander à la fin du concert pourquoi ils veulent pas venir... Attends non, mon portable est dans le camion, je vais le chercher, et je vais lui envoyer un SMS devant toi, pour lui demander pourquoi ils ne viennent pas ! Je reviens.

Euh bon bah ok...

  • (ndr : de retour après 5 minutes) Alors tu me dis que ça fait quatre ans qu’ils ne sont pas venus, alors qu’ils font des tournées européennes c’est ça ? Et Ils n’ont joué ni à Paris ni ailleurs en France ?

Oui c’est ça, nulle part en France.

(Ndr : un type arrive, ne parle pas anglais, et donc se met à parler en espagnol pour offrir à Stza l’album de son groupe).

  • Voilà je lui ai envoyé le texto. J’oublie pas et je te dirai la réponse à la fin du concert. J’espère qu’il répondra, il m’a écrit hier mais je lui ai jamais écrit encore.

(Ndr : et Fat Mike a répondu ! Rendez-vous en fin d’interview pour savoir pourquoi NOFX ne vient pas en France, mais continuez quand même à lire l’interview !)

Puisqu’on parlait de label, que s’est-il vraiment passé avec Hellcat Records ?

  • C’était une putain de bande de motherfuckers. Je veux plus jamais rien faire avec cette bande d’enculés. Il sont dans le même bâtiment qu’Epitaph, et en fait c’est la même merde que les majors. Ils se foutent des groupes, n’appellent jamais…

Il paraît que c’est l’artwork de "Shoot The Kids At School" (montrant des jeunes armés de mitraillettes tirer sur des lycéens peu après la tuerie de Columbine) qui leur aurait déplu…

  • Ouais il y eu ça. Ils ont pas apprécié alors que nous on voulait vraiment le sortir comme ça, mais y a pas que ça… Tim Armstrong (ndr : le frontman de Rancid est le « boss » de Hellcat Records) dit plein de choses mais ne les fait pas, je sais pas il est vraiment bizarre ce mec, on sait jamais ce qu’il pense. On n’a jamais vraiment été amis, ça fait aussi partie du problème. Il s’est jamais intéressé à ce qu’on était en tant que groupe et quels étaient nos objectifs avec nos albums. Hellcat n’en avait rien à foutre de nous en fait.

Considères-tu toujours Epitaph comme un label punk ?

  • Non plus du tout… En fait je ne les ai même jamais considéré comme un label punk, tous les groupes qu’ils appellent punk chez eux sont plutôt des groupes de pop-rock. A part Bad Religion, NOFX et Pennywise aussi peut-être. A mon sens le punk-rock doit avoir quelque chose de politique, et ils ne se sont jamais impliqués politiquement.

Où en êtes-vous dans l’écriture du prochain album ? Sortira-t-il sur Alternatives Tentacles ?

  • On n’a absolument rien écrit du tout pour l’instant. On n’a pas planifié d’écrire de nouvel album. Moi en fait je vais sans doute monter un autre groupe avec des potes, juste pour le fun. Je sais pas si ça sortira chez Fat, Alternative, ou même si ça sortira. Avec Leftöver Crack par contre on a vraiment rien en réserve. On a composé à l’arrache pour le split mais là on va être longtemps sans rien faire. Enfin je dis ça aujourd’hui mais on ne sait jamais (rires).

Vous avez déjà rencontré Jello Biaffra ?

  • Oui, avant de sortir "Fuck World Trade" sur son label. On s’est rendus compte qu’on avait pas mal de points communs, notamment sur notre vision du punk-rock, et c’est devenu un de mes amis. En plus j’étais assez fan de Dead Kennedys, c’est un des groupes qui m’a le plus marqué, et m’a fait prendre conscience de la portée politique du punk-rock. C’est assez bizarre aujourd’hui de me dire que leur chanteur est un pote et sort mes disques. (rires)

Est-ce que vous vous considérez d’une certaine façon comme les nouveaux Dead Kennedys ?

  • Hum non, ça serait super prétentieux d’oser prétendre quelque chose comme ça. On est définitivement influencés par eux et on fait beaucoup de choses comme eux, on a la même façon de concevoir notre rapport au punk. On veut pas qu’on nous impose des trucs de merde, que l’on nous empêche de taper sur ce qui nous semble injuste, de chier sur tous les putains de politiques, en ça oui on se retrouve en eux.

Puisque tu parles de politique, ça fait 7 ans maintenant que Georges Bush est votre président, comment vis-tu cette période ?

  • Oh c’est la merde. Je crois que le pire dans tout ça, c’est que ce trou du cul est inattaquable. Ça semble impossible de s’en prendre à lui et tous ses amis riches qui se font de l’argent sur la misère du monde. De toute façon tous les politiques puent la merde… C’est quoi déjà le nom de votre nouveau président ?

Sarkozy.

  • Ah ouais c’est ça. Ça a l’air d’être un sacré connard aussi, il a l’air de vouloir se la jouer cool, de sucer les boules de Georges Bush non ?

(rires) Tu le connais bien je vois… Il y a des nouvelles élections présidentielles l’année prochaine aux USA, pense-tu que cela pourrait changer quelque chose ?

  • Non les deux partis sont les mêmes, avec les mêmes gens : des gens riches. Ils cherchent juste à avoir de plus en plus de pouvoir pour se faire de plus en plus de fric. Peut-être qu’il pourrait y avoir quelques changements, mais tous les dégâts causés par ces 7 années me semblent difficilement réparables, surtout au niveau international. Je pense que les seuls changements qui pourraient s’opérer ne pourraient venir que d’une vraie révolution. (sérieux) Et je ne parle pas de simples manifestations, mais d’une vraie révolution, avec toute la violence que ça implique. Je pense que dans les 15-20 prochaines années les choses ne vont faire qu’empirer, et peut-être que les gens vont se mettre à réaliser qu’ils se font baiser par le gouvernement. Alors ils vont se soulever et se battre pour leurs droits, qu’ils vont ouvrir enfin les yeux, parce que chez nous ils sont tous lobotomisés par les médias à la botte du gouvernement tu vois ce que je veux dire ? (ndr : Stza dit beaucoup "you know what i’m saying", à chaque phrase) Voilà, je veux la révolution, et partout dans le monde ! (rires) Moi je suis prêt pour ça !

Qu’as-tu pensé de l’initiative de Fat Mike avec la compilation Rock Against Bush ?

  • Je ne l’ai jamais entendue, mais je suis pas ok avec le principe de donner 1 million de dollars à John Kerry…

Euh… quoi ?

  • Ouais tu savais pas ? Ils ont reversé une partie des ventes à John Kerry pour sa campagne, ils lui ont filé 1 million de dollars. Je pense vraiment que tous les trucs comme ça, qui veulent se donner une conscience politique, comme Green Day, avec une armée de sponsors derrière eux, peuvent pas être crédibles et font pire que mieux. C’est vraiment pas pertinent… Je veux dire, on est contre Bush, mais se fondre dans une espèce de corporation pour donner de l’argent à John Kerry... Ouais mec, peut-être que c’était secret ou je sais pas quoi mais c’est ce qu’ils ont fait, ils lui ont filé du fric… Je suis content que Propagandhi ne soit pas dessus, ils ont refusé d’y participer. J’ai énormément de respect pour eux. Pourtant eux je suis sûr qu’ils sont contre Bush (rires). Je les ai jamais rencontrés, mais j’ai entendu que des trucs cools à propos d’eux, tu vois ce que je veux dire ?

Qu’est-ce que tu penses de groupes politisés comme Rise Against, Anti-Flag ou Against Me ! qui sont désormais sur des majors ?

  • Ils sont politisés et ont des choses à dire, mais je pense que tu te compromets quand tu rentres dans une de ces grandes compagnies. Tu as beau continuer à croire ce que tu racontes et vouloir faire connaître tes idées, tu es entre les mains de gens qui n’ont ont strictement rien à foutre de toi et de ta musique, qui sont juste là pour se faire de l’argent sur ton dos, et te largueront comme une merde le jour où tu ne leur rapporteras plus de fric. Je connais bien les gars d’Anti-Flag, on est amis avec eux, et on a besoin de groupes comme Anti-Flag ou Against Me !, et s’ils parviennent à devenir populaires et faire passer leurs messages, peut-être que des gens s’y intéresseront et découvriront des nouveaux groupes ou des nouvelles idées. Ils font quelque chose de bien, dans un sens, mais je ne sais pas trop quoi en penser… Mais nous on ne pourrait pas faire ça, être dans une grosse compagnie. C’était déjà la merde avec Epitaph, on ne fait pas de la musique pour se faire de l’argent tu vois ce que je veux dire ?

Ndr : Un type avec pas mal de problèmes de santé vient alors voir Stza pour lui montrer son tatouage "Stop The Insanity" et lui confier l’importance de cette chanson pour lui. Stza lui dédiera cette chanson pendant le concert.

T’as l’air touché…

  • T’as vu ça dans mes yeux ? (rires) Oui forcément, ce garçon a du mal à parler mais il fait un gros effort pour me parler d’une chanson que moi j’ai écrite et qui lui est tellement importante qu’il se la fait tatouer sur les bras… Ca me touche bien sûr. Mais je vais pas pleurer hein (rires).

Vous avez déjà pris part au Warped Tour ?

  • Non jamais. C’est le même genre de gros truc corporate comme Rock Against Bush. On essaie de ne jamais jouer sur des scènes sponsorisées par des compagnies de voiture ou ce genre de merde. On n’aurait jamais notre place sur le Warped Tour.

Leftöver Crack a l’air d’être un groupe à part, solitaire, isolé dans le punk. Vous n’appartenez à aucune "famille", comme les groupes de Californie de Fat, les groupes de Hellcat…

  • La moindre petite chose est une véritable lutte pour nous. On cherche pas à faire partie de "gangs" ou trucs du genre, on fait notre truc et on essaie de faire passer nos messages au public, c’est ça l’important. On veut que toutes sortes de gens s’intéressent à ce que l’on peut raconter. Mais on veut pas non plus que n’importe qui vienne à nos concerts, on veut pas voir d’enfoirés de fascistes, donc tous les soirs sur scène je répète la même phrase : Ndr : voici donc l’inénarrable Stza en train de me réciter en espagnol, allemand et autres langues sa phrase fétiche : « nous sommes Leftöver Crack de New York et nous sommes anti-raciste, cette chanson s’appelle… », prenant par la même occasion un cours de français pour pouvoir la dire ce soir, et me demandant de lui écrire phonétiquement sur une des feuilles de l’interview.
  • Oh j’avais pas fait gaffe à l’heure, ça fait super longtemps qu’on parle (ndr : 1 heure). Je dois aller me préparer. On se fait une dernière question ?

Ok. Votre musique alterne passages punk violents, tempos speeds, cris et des trucs comme des ballades au piano magnifiques. Ça ferait une parfaite bande-originale de film, mais que raconterait ce film ?

  • Ça serait un film sur… la façon dont on est mort le Che Guevara, tu vois ce que je veux dire ? Il essayait de rassembler de plus en plus de gens à sa cause. Ça serait là-dessus, et les gens nous rejoindraient pour faire la révolution !

Ok je vois à peu près. Merci Stza.

  • Pas de quoi, merci à toi.

L’interview à peine terminée, une nouvelle personne vient parler avec le chanteur. Cette fois c’est un punk qui n’a pas assez pour se payer une place pour ce soir, et propose de payer sa place en opium… L’histoire ne dit pas si le deal a été conclu…

Après le concert sur le quai, Azra vient me trouver pour me dire que Stza me cherche. Je le retrouve titubant, et il m’entraîne dans le camion du groupe (en m’offrant une bière au passage, cool) pour me montrer sur son portable la réponse de Fat Mike. La raison pour laquelle NOFX évite scrupuleusement la France est donc :…………….. (roulement de tambour)…………… la limite de décibels fixée à Paris. En tout cas, ça fait bien marrer Stza.

“Merci à toute l’équipe de Fat Europe qui aura permis la réalisation de cette interview. Merci à Wiebke, Nanette, Petra et Johnny pour leur soutien pendant ces deux dernières années.

Seb-O-Matic


Groupe associé
Leftöver Crack