Steal (The)

Publié le 9 janvier 2010 par Will

Et voilà, encore une biographie que j’aurais bien du mal à remplir ! Rassurez-vous, non pas que The Steal soit un groupe sans intérêt, bien au contraire, mais plutôt parce que le groupe n’est pas des plus communicatifs à son sujet.

Alors tout commence fin 2005 dans le sud de Londres, Angleterre. Quatre gaillards décident de monter un side-project, un groupe de punk-hardcore sans prétention, de manière à occuper encore un peu plus leurs week-ends. Richard Phoenix, Mark Pavey, Lindsay Cortosphine et Dave House baptisent tout ça The Steal et hissent rapidement les voiles avec un debut-album éponyme sorti dès la première année d’existence, soit tout début 2006. Et si il y a une chose de sûre avec ce groupe, c’est que ça ne chipote pas. Place à un punk-hardcore plutôt old-school, très proche d’un Kid Dynamite, sur fond de straight-edgisme et surtout de positive attitude.

Avec un album comme ça, ajouté au fait que les quatre énergumènes sont installés dans la scène depuis un bon paquet d’années, The Steal se voit vite offrir des premières parties pour des grands noms tels que Paint It Black, Lifetime ou Set Your Goals, et tout cela en toute légitimité. Le groupe sort même ensuite un split-album en compagnie de Set Your Goals, malheureusement out of stock depuis un bon moment (pressage très limité).

Pendant plus d’un an les concerts s’enchaînent à vitesse grand V jusqu’à ce que The Steal ressente le besoin de se plonger à nouveau dans la composition. C’est donc plus ou moins en même temps (à quelques jours ou quelques semaines près) que sortent un split-album en compagnie de Beat Express (groupe anglais de pop-punk) et le deuxième album (2008). J’attire évidemment l’attention sur le deuxième jet du groupe, intitulé Bright Grey, sorti sur Banquet Records, label local. Car cet album ne fait que confirmer tout le bien que laissait présager le premier opus éponyme. De la rapidité, des textes passionnés, une guitare qui donne constamment envie de bouger son petit (ou gros) popotin, voilà The Steal qui s’installe au devant de la scène punk-hardcore anglaise.

Suite à cela on peut presque parler de blanc total, le groupe ayant fait un véritable break de huit mois sans la moindre répétition à en croire les dires sur le site officiel. Dave House - à ne pas confondre avec le chanteur de The Loved Ones -, est surtout connu pour sa carrière solo. Depuis le début The Steal n’a ainsi été considéré par ses membres que comme un side project.
C’est finalement en septembre 2009 que le groupe annonce son dernier show en première partie de Paint It Black, à Londres évidemment. Un show auquel j’aurais eu l’honneur d’assister, avec un groupe passionné au possible, faisant preuve d’une positivité rarement égalée (preuve en est le chanteur distribuant à la fin les dernières copies du split avec Beat Express gratuitement), rappelant ainsi la classe d’un des groupes anglais les plus brillants de sa génération. Qui n’aura bien sûr jamais eu la notoriété méritée, bah oui être anglais c’est un peu comme être français au final. Malgré tout, respect.


La Discographie

2008 - Bright Grey

2006 - The Steal

Les Chroniques
- ALBUMS / SPLITS


Bright Grey (2008)


The Steal (2006)