Steal (The) - The Steal

Publié le 20 janvier 2010 par Will

Contexte :

The Steal n’aura été qu’un side-project tout au long de sa courte existence. Les quatre anglais avaient clairement annoncé la chose, ils étaient là pour le fun et au service du hardcore. Premier album éponyme en 2006, puis Bright Grey en 2008, et séparation en 2009. Retour en arrière avec la chronique de leur premier méfait qui mérite bien un bon coup de projecteur. Ladies and gentlemen, The Steal !

Chronique :

Si il y a bien une chose que l’on remarque lorsqu’on entre en possession de ce premier album éponyme de The Steal, c’est avant tout sa pochette très laide ! Pour les excuser on dira que c’est ’british’ et encore je ne suis pas sûr que le public anglais lui-même l’apprécie, mais bon... On excuse rapidement le groupe dès que la galette démarre.

« Breakout » est le premier morceau, et est tout simplement une pépite de punk-hardcore. Peu de groupes parviennent à faire du ’aussi bon’ avec du ’aussi simple’. Accords faciles, batterie qui va vite, chant crié et écorché, jusque-là des groupes comme celui-là on en connait des centaines. The Steal n’est pas de ceux-là. Kid Dynamite, voilà l’influence majeur du combo anglais. On ne peut pas parler de copier-coller mais la recette est la même pour chaque morceau et le mythique groupe américain est constamment présent dans l’ombre des quatre anglais.

Ainsi le fan de hardcore old-school trouvera sans doute son compte dans cet album, tout comme le fan de youth-crew, tout comme le fan de punk-rock simple et rapide. A vrai dire je crois que chaque fan de punk-hardcore au sens large se doit d’y jeter une oreille attentive. Car j’ai du mal à croire que quelconque fan du style puisse rester insensible à « The Steal », « Living For The Weekend » ou « Wonderstuff ». Selon moi, peu de groupes parviennent à donner autant la patate sur chaque morceau. Difficile de rester assis et de ne pas se laisser prendre au jeu finalement.

On ne traîne pas trop en route, les sing-alongs sont là pour faire avancer le public vers la scène, les parties rapides permettent de courir en rond et les two-steps permettent de danser un peu. En clair The Steal est un groupe live, mais pas que. On se rend bien vite compte que la spontanéité des quatre anglais permet, et ce même sur CD, d’offrir un rendu on ne peut plus entraînant. Je peut citer Good Clean Fun ou Gallows, voire Paint It Black et Lifetime, tout en affirmant que The Steal n’a rien à envier aux formations sus-citées.

Je ne peux pas écrire des lignes et des lignes à propos de The Steal parce que la musique de ce groupe n’en a pas besoin. Écoutez, savourez et constatez. Avec ce premier album tout comme avec son second, intitulé Bright Grey, la bande à Dave House met les points sur les ’i’. En punk-hardcore, pas besoin de talent, pas besoin de style, pas besoin de directeur artistique pour envoyer la sauce et offrir des albums majestueux. La passion est là pour ça, la sincérité en fait grandement partie. « We’re not that different and we’re not that great. It could be you up on that stage. We’re taking it back to when it was fun, when we first learnt guitar, bass or drums. You don’t need an agent to play some shows. You don’t need endorsement to wear the clothes. We set on our way, we went off the track. We’re right back on course and we’re stealing it back. » Sans commentaire. Un groupe que vous devez à tout prix découvrir si ce n’est pas encore fait.


Infos

Note : 17 / 20

Année : 2006

Durée : 21 minutes

Labels : Gravity DIP Records

Tracklist :

01. Breakout
02. Little Dip
03. World Wide World
04. Libidon't
05. Waiting For The Simple Life
06. The Steal
07. Clothing Rack
08. Strenght In Community
09. Living For The Weekend
10. Up In Smoke
11. Mr Door To Door
12. New Friend
13. Loudest Voices
14. Wonderstuff


Groupe associé
Steal (The)