The Escaped - Rose City Hard Core

Date de publication : 18 janvier 2008 par Anarchibald

Contexte :

Le cul entre deux tournées, The Escaped ne se repose pas mais en profite pour sortir un nouvel album. Ainsi, un an après le 8 titre Escaped Generation, le groupe passera chez BlackOut Records pour nous livrer ce qui deviendra son dernier album : Rose City Hard Core.

Chronique :

Avec un titre pareil difficile pour l’auditeur de se tromper de genre. Cependant je m’attendais tout de même à quelque chose de plus orienté street-punk, en particulier après avoir écouté « City Of Pain » sur la compilation Punx Unite : Leaders Of Today (et avant d’attaquer la bio du groupe). Il faut dire que l’appellation hardcore est tout de même très large et se chevauche parfois avec le street-punk, des groupes tels que The Unseen ou The Casualties qui affichent l’étiquette « hardcore » n’en sont qu’un mince exemple.

Dans le cas présent les premières secondes du CD nous indiqueront immédiatement que le groupe penche non pas vers un hardcore/street punk mais un hardcore... hardcore, avec « No Fate » qui donnera la mesure pour la majeure partie du reste de l’album, à savoir un jeu puissant et rapide (les dix morceaux seront expédiés en 22 minutes) mené d’une main de fer par des guitares agressives.

Le chant colle très bien au genre et on sent que derrière le micro il y a du muscle. Néanmoins il est dommage que l’on ne profite pas assez de l’action des deux chanteurs qui se contenteront la plupart du temps d’alterner les prestations ce qui, du fait de leurs timbres assez proches, ne se remarquera pas toujours à la première écoute. Néanmoins une fois la distinction faite, les tunes gagneront en intensité et l’on se met à imaginer la fureur que doit donner un de leurs concerts ! Il arrivera également que la différence soit plus franche et saute aux oreilles, dans ce cas le double jeu donnera de beaux résultats comme sur « Wasted Life » et ses « Wasted days/ NO FUTURE/ and wasted nights/ I DON’T CARE/... ». On dérogera parfois même à la règle notamment avec « Violence » et ses « Violence ! » scandés en marge du chant pour un résultat très prenant. N’oublions pas non plus les choeurs qui prendront une toute autre force en particulier sur un titre tel que « No Pity ».

Avec tout le bagage précédent il est vrai que « City Of Pain » apparaît tout de suite moins street, ce qui ne l’empêche pas d’être la meilleure chanson de l’album avec son riff progressif, véritable montée en puissance de l’angoisse qui se fera par la suite de plus en plus oppressante ; le tout mêlé à un chant toujours aussi puissant qui n’hésitera pas à partir en accélération et dont les cris ou les intonations nous communiquent immédiatement la douleur (« you can blame it on the fucking cooooooooooooooops ! »), pour enfin venir mourir magistralement sur un « City of Roses or City of fucking pain ? ».

Le cd se finira sur une touche plus joyeuse avec la reprise de « Show Me The Way », sorte d’hymne populaire à la boisson et qui sera l’occasion pour le groupe de laisser de coté le hardcore pour passer au Oï. Une interprétation qui colle particulièrement bien à ce titre, à chanter entre amis à la fermeture du bar.

Une galette de hardcore sans concession, rapide et bourrée de phéromones : de quoi satisfaire et faire transpirer tous les amateurs du genre alors si vous y avez échappé jusqu’à maintenant, il n’est jamais trop tard !



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BIOGRAPHIE DU GROUPE


The Escaped


Note : 16 / 20

Année : 2004

Durée : 22 minutes

Label : Blackout ! Records

Du Son : SOUND

Tracklist :

01. No Fate
02. RCHC
03. My Fight
04. No Pity
05. No Love Lost
06. Violence
07. Wasted Life
08. Living To Destroy
09. City Of Pain
10. Show Me The Way