[Bienvenue sur Punkfiction | Live Report : Give It A Name 2007 @ Paris]

Give It A Name 2007 @ Paris

Date : 24 avril 2007 par Seb-O-Matic

Enfin le Give It A Name débarque en France. Une grosse affiche, pourtant moindre que celle de nos copains du pays de Tony Blair, mais bon, si ça nous évite All-American Rejects en première partie, on va pas faire nos gros jaloux... Avec de tels groupes à l’affiche on s’interroge sur le choix de l’Elysée Montmartre, la capacité de la salle expliquant le prix onéreux qui a pu en rebuter plus d’un, car avoir autant de gros calibres (sans rentrer dans des considérations anatomiques) ça coûte bonbon, et une plus grande salle aurait conduit à un mini-désastre...

Line-Up : AFI + Jimmy Eat World + Enter Shikari + Motion City Soundtrack + Aiden + The Sleeping + Tracy Gang Pussy.

Enfin le Give It A Name débarque en France. Une grosse affiche, pourtant moindre que celle de nos copains du pays de Tony Blair, mais bon, si ça nous évite All-American Rejects en première partie, on va pas faire nos gros jaloux... Avec de tels groupes à l’affiche on s’interroge sur le choix de l’Elysée Montmartre, la capacité de la salle expliquant le prix onéreux qui a pu en rebuter plus d’un, car avoir autant de gros calibres (sans rentrer dans des considérations anatomiques) ça coûte bonbon, et une plus grande salle aurait conduit à un mini-désastre... En effet lorsque je rentre dans la salle les Tracy Gang Pussy achèvent leur set, je n’en aurais entendu que deux accord, mais je remarque surtout une salle loin d’être pleine. Pourtant sa capacité est même diminuée, avec un rideau dissimulant l’accès au bar latéral (grrr) et une zone technique conséquente de l’autre côté, Motion City Soundtrack tournant un film. Il faut dire que c’est l’heure du goûter et que les vacances sont finies. Je clash un peu avec mon t-shirt XL AFI ressorti des placards, au milieu de tous ces looks emos que ma capilarité, mon amour de la bière et de liberté testiculaire m’empêchent d’aborder. Beaucoup de noir, de damiers et de rayures un peu partout donc. Et bien sûr des mèches, alors que c’est tellement meilleur d’être éméché...

Les ricains de The Sleeping débarquent ensuite pour la première fois en France, et le chanteur se donne du mal pour faire bonne impression, mais la musique du groupe a du mal à suivre. Du gros emocore par moments, avant de finir sur un titre bâtard, entre emo, metal et refrains revival 80’s comme aiment les Killers ou désormais Good Charlotte. Rien de bien emballant donc,direction le bar pour se désaltérer. Aiden rentre sur scène. Plus que ridicules dans leurs clips, déguisés comme des vampires ultra-coquets, il faut bien avouer qu’en live, c’est autre chose ! Le chanteur fracasse un premier micro dès son arrivée en le faisant tourner dans tous les sens, le bassiste fait tourner sa basse autour de lui et s’avère aussi agile qu’un gymnaste de l’ex-U.R.S.S. quand il saute du mur d’amplis. Le groupe enchaîne, on remarque une grosse ressemblance avec My Chemical Romance, de par la voix du chanteur (au t-shirt décolleté absolument magnifique tiens) surtout. Pas timide, ce dandy invite la foule à se fendre d’un "braveheart" (séparation de la fosse en deux et on se rentre dedans comme dans le film du cul-béni Mel Gibson), gueule sur l’ingé-light pour avoir la salle éteinte, et casse un second micro. Leur tube, "Die Romantic" remporte un gros succès, et une nouvelle chanson nous est présentée. Encore une fois la rythmique caisse claire sur les refrains nous emmène dans les années 80, ils vont tous se mettre à la new wave en 2007 ou quoi ?

Au tour de Motion City Soundtrack pour leur troisième passage en France, après la première partie de Blink au Zenith et leur show de septembre dernier au Batofar. Les titres les plus "virulents" de "Comit This To Memory" sont lâchés en patûre à un pit un peu plus conséquent qu’au début et qui s eplaît à sautiller frénétiquement. "Attractive Today", "Everything Is Allright" ou l’excellente "Better Open The Door" sont interprétées dans le désordre et font dans l’efficacité. Le claviériste semble moins fou qu’avant, quand il sautait sur son clavier et tapait dans ses mains comme un autiste, mais il assure toujours bien, de même que son chanteur, qui a définitivement laisser tomber sa crinière capillaire, sans doute pour éviter de souffrir de la comparaison avec Tokio Hotel... Un nouveau titre, dont le nom m’échappe maintenant, plus pop-rock est dévoilé, et ça annonce du lourd. Même si Epitaph s’est éloigné de son excellence punk d’origine à grands coups de signatures emos, le label de Mr Brett peut désormais compter sur MCS comme un nouveau fer de lance.

Derrière, ce sont les anglais de Exit Chiraquie...heu...Enter Sarkozy, un truc comme ça. Ils ont annulé leur concert à la scène Bastille pour remplacer Thursday ce soir, et le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est dommage. Des beuglements sur des samples de transe... Dire que les pseudos-intellos des Inrocks ont osé dire "A côté, Muse, c’est Arthur H en acoustique"... Ils ont raison sur un seul point : il y a une grosse différence entre les deux groupes, et cette différence, bah c’est le talent.

On passe donc sur cette nouvelle sensation dont personne ne se souviendra dans 2 ans, pour laisser place à ni plus ni moins que Jimmy Eat World ! Et ça tombe foutrement bien, car le groupe d’Arizona a sacrément faim ! "Bleed American" et son petit riff en intro, avec "A Praise Chorus" juste derrière, l’enchaînement ravit les fans et fait tendre l’oreille des incultes néophytes. Le son est nickel, Adkins a troqué ses Gibson pour une Telecaster du plus bel effet et sa voix sublime toujours autant les morceaux de JEW. Il porte le show sur ses épaules, les deux autres rstant assez statiques pour assurer leurs parties. En parlant de rester statiques, les kids dans le pit le restent étrangement. Pourtant le groupe a sorti une set-list béton, riche de leurs meilleurs titres, et tant qu’à faire les plus costauds. J’en conclus donc qu’en fait, chacun veut au maximum profiter de la qualité du groupe, vraiment en pleine forme ce soir. Le mythique "Clarity" est mis à l’honneur avec "Lucky Denver Mint" et "Crush", le dernier et décevant "Futures" est représenté par les mid-tempos "Futures" et "Works", tandis que le part belle est faite à l’impeccable "Bleed American", dont le fameux single "The Middle" remporte tous les suffrages (espérons que ça sera pas le cas d’un certain petit hongrois) dès que le riff d’intro tout couillon est lancé. Un sifflement strident apparaît sur les derniers morceaux, mais cela ne semble gêner personne. Adkins communique avec le public, comportant énormément d’anglais. Pour finir encore une fois un enchaîenemnt impeccable : "Sweetness" et ses imparables variations rythmiques et "Pain", superbement dévastatrice ce soir. Un très bon concert digne d’une tête d’affiche, et qui a d’ailleurs duré une heure.

La salle est désormais aussi comble qu’elle peut, et elle n’est remplie qu’aux trois-quarts ! En tout cas, AFI dévoile leur propre banderole en fond scénique, et débarquent sur l’intro de "Decemberunderground", tellement plus fade que les intros de leurs deux albums précédents... La grande peur pour ce soir, c’est que seuls des titres de "Sing The Sorrow" et "Decemberunderground" ne soient interprétés, et cette tendance va très vite s’affirmer. "Girl’s Not Grey" et "Follow"(oh-oh) précèdent la poussée hardcore de "Kill Caustic". C’est toutefois la bome "Sing The Sorrow" qui est le plus en avant, avec "Silver And Cold", l’acoustique et jolie "...But Home Is Nowhere", ou la très bonne "Dancing Through Sunday". Pour coler aux versions originales de "Decemberunderground", le groupe a recours a des samples d’effets, ce qui confirme ce que l’on pensait : ce dernier album n’est pas taillé pour le live. En plus la voix de Davey est clairement en retrait. "Love Like Winter" et "Sumer Shouder" sont lâchées sans vraiment convaincre, et au milieu de tout ça, un acien titre, "Fade 13", clairement punk et qui détonne carrément dans la set-list des metrosexuels ! A la gratte, Jade Puget assure vraiment avec séance de taping sur "Leaving Song Part II", mais n’échappe pas à quelques ratés. On apprécie ses déplacemnts, arpentant la scène en tournant sur la scène, croisant ainsi son complice Hunter, bassiste bondissant qui a dû mettre une paire de fois son micro K.O. avec ses coups de pieds genre karateka. On a même le droit à une reprise "Song 2" de Blur, en version plus "vénère", l’occasion de constater que ce morceau est d’une redoutable efficacité. AFI donne une leçon de conjugaison riffs hardcore/electro à Enter Shikari sur la terrifiante "Death Of Seasons", qui emporte tout sur son passage pour finir le set. Davey reste sur le bord de la scène à s’égosiler, mais on entend rien...

Le groupe s’éclipse, on en croit pas une seconde à la fin du set. On espère un petit "Morningstar" quand même, mais le groupe revient direct avec "God Called In Sick Today". L’occasion pour Davey de jouer comme chaque fois au messie en marchant sur la foule, toute heureuse de le porter. Le mec ne manque pas de charisme, mais de voix ce soir (à cause du micro défaillant), et c’est bien dommage. Leur prestation s’en retrouve ternie et n’atteint pas leurs précédents venues françaises (première partie d’Offspring à Bercy, Boule Noire et prmeière partie de Rancid ici-même). On regrette amèrement que l’impasse ait été totalement faite sur "The Art Of Drowning" mais bon... Evidemment le single "Miss Murder" vient achever la soirée, avec le refrain que tout le monde reprend en choeur.

Sept heures de show pour sept groupes, tout le monde ressort avec un sourire gros comme ça, dire qu’on remet ça dans moins de 24 heures...

Line-Up : New Found Glory + The Used + MxPx + Sparta + Saosin + Senses Fail + Mewithoutyou + Minimum Serious

Deuxième jour de festivité et une alléchante proposition : un voyage dans le temps ! Avec l’affiche de ce soir, nombreux sont ceux qui retournent sur les terres de leur adolescence, quand la pop/punk était reine et joyeuse, n’embrassant pas encore le mascara de l’emo-attitude. En plus ce temps de grand soleil se prête parfaitement à ce genre de musique, plutôt que du christian-core à écouter dans des caves humides en se tailladant les veines.

Aujourd’hui je décide d’arriver plus tôt, mais je loupe quand même Minimum Serious et leur adieu à la Californie. C’est Mewithoutyou qui prend possession de la grande scène de l’Elysée Montmartre juste après. Avec un nom comme ça je m’attends à une déferlante emo, mais grande surprise, le quintet fait en fait dans le "rock expérimental", avec quelques contours plus musclés et à la mode, mais avec toujours une étonnante musicalité. On hallucine devant la gestuelle entre autisme et chorégraphies à la Kamel Ouali du chanteur barbu. Comme tous les barbus, il a quand même la classe en dansant n’importe comment, surtout avec ses maracas qu’il agite d’un façon pas très langoureuse, ou avec son accordéon qu’on entend malheureusement pas. Le polyvalent instrumentiste sort la guitare sèche pour le dernier titre, et fait davantage découvrir sa superbe voix, agrémentée de sublimes arrangements pour ce morceau tubesque. Le gratteux qui parle un peu français annonce que le groupe cherche où dormir ce soir, et donc invite les gens à venir les trouver au stand. Bonne surprise.

Ce sont les Senses Fail qui vont mettre la première petite claque de la soirée. Après leur passage raté au Taste Of Chaos, le groupe a l’air bien plus inspiré, et le son pendant leur set est démentiel, rendant justice aux titres tirés de "Still Searching" et surtout "Let It Enfold You". Le chanteur alterne parties hurlées et en chant clair, sans tout déchirer, mais les grattes assurent vraiment des bons petits passages. Du coup on a droit aux premiers remous dans le pit. Accalmie ensuite avec Saosin, qui tarde à débarquer sur scène : deux de leurs membres sont partis manger des crêpes. Leur set ne durera donc que 20 minutes... de torpeur. Un emo un peu trop cliché et qui ne décolle jamais, la foule a du mal à s’enthousiasmer, et ce même en dépit de l’énorme prestation du batteur.

Sparta vient ensuite, encore plus posés que leurs prédecesseurs, mais en bien plus inspirés. Il faut dire qu’avec des anciens de At The Drive-In, ça en impose direct. Leurs nappades rock déversent un halo de positive attitude comme dirait Lorie sur la salle, qui pendant une demi-heure se fait silencieuse pour se délecter de la voix irréprochable du chanteur, qui recueille à juste titre les hourras de la foule sur un maginifique passage pendant le dernier titre. Les changements de plateau sont assez rapides, on n’a pas le temps de s’ennuyer, juste de commander et consomner. Certains ont même fondé un atelier lecture, sortant leurs livres et s’asseyant pour lire sur les côtés.

Allez, c’est le temps d’avoir 17 ans à nouveau, le trio from Bemerton, MxPx, monte sur les planches. Contemporains mais pourtant bien loin du succès de Blink et consorts, le groupe a souvent eu du mal à convaincre sur disque, mais a toujours fait l’unanimité sur scène. Et encore une fois, cette tendance va s’affirmer. Un bon vieux "Tomorrow’s Another Day" ressorti des placards pour entamer, et le pit démarre au quart de tour. Mike Herrera, le chanteur-bassiste motive son monde, fait chanter en choeur la foule, déclenche un cirle pit et procède même à un échange de basse en plein morceau : d’un côté de la scène, il envoie sa basse à un roadie qui lui en envoie une autre, les deux instruments se croisent sous les applaudissements des kids. Des kids qui s’en donnent à coeur joie sur les hits trop méconnus comme "My Life Story", "Next Bing Thing" ou "Chick Magnet" et son break où tout le monde chante cet étrange flow de syllabes. Le groupe est en grande forme et fait son effet, se permettant même de ne reprendre qu’un titre de son dernier (pourtant très bon) album, le single "Heard That Sound". On a même le droit à un nouveau morceau, lâché sur la toile deux jours avant, intitulé "Secret Weapon" (l’album, qui sortira en juillet, a le même nom). Un foutrement bon titre, au riff presque Pennywisien, ça promet d’envoyer du bois ! On finit évidemment en scandant tous en choeurs "We ain’t got no place to go, so let’s go to the punk rock show" sur le morceau phare du trio, qui a encore une fois prouvé à quel point l’exercice live lui allait comme un gant.

En parlant de gant c’est au tour de The Used de venir. Bah oui, le chanteur Bert McCracken porte des gants, après tout pourquoi pas ? The Used en festival, c’est ce qu’il y a de mieux, leurs deux précédentes venues parisiennes, pourtant en tête d’affiche, ayant duré 45 minutes... Ils décident bizarrement de commencer par leur nouveau single, qui commence juste à être diffusé, "The Bird & The Worm", qui n’a rien de vraiment folichon et retarde le vrai départ du concert, qui se fera avec la bombe "Take It Away". Le morceau ravage tout, malgré un nouveau batteur (Branden a été viré et parti pour Rancid) qui a du mal à faire aussi bien que son prédecesseur surdoué, et ralentit un peu les tempos. Un nouveau titre, sans doute appelé "Liars, Liars" à l’écoute du slogan/refrain est ensuite sorti, et ça annonce du très lourd pour le prochain album ! On part ensuite sur des anciennes chansons, avec la superbe "Taste Of Ink" enchaînée direct avec "All That I’ve Got", qui pendant le break devient "Buried Myself Alive" avant de revenir pour la fin de "All That I’ve Got". Ouf ! Un autre nouveau morceau, "Pretty Handsome Awkward" plus heavy avant l’énorme "A Box Full Of Sharp Objects", avec comme d’hab des nouvelles moutures qui prolongents les intros. Du coup on se dit qu’en nous épargant toutes ces intros, on aurait pu avoir au moins un titre supplémentaire. C’est en effet déjà l’heure du final, avec un dernier très bon nouveau morceau, "Hospital", qui envoie bien mémé chier dans les orties !

Tête d’affiche ce soir, les floridiens de New Found Glory. Comme MxPx, voilà un groupe toujours excellent en live, malgré deux dernières livraisons discographiques très moyennes. Le groupe déboule tout sourire avec "All Downhill From Here" et le pit part direct en troisième guerre mondiale. Le groupe ne ralentit pas et réclame le circle pit sur "Something I Call Personality", on s’éxécute, tant bien que mal. Fort heureusement NFG ne joue pas beaucoup de son dernier très décevant "Coming Home", avec juste trois titres : "Coming Home", "Hold My Hand" et le single "It’s Not Your Fault". Finalement ces titres passent pas mal en live, mais sont loin de déclencher l’hystérie d’anciens comme "Forget My Name", "Undertestament" ou la petite bombe "Better Off Dead".

Le groupe prend énormément de plaisir et ça se voit. Chad (gratteux) et Jordan(chant et sosie de Quentin Tarantino) dialoguent entre eux et avec le public, ce qui leur permet d’apprendre ce que signifie "bouffer la chatte". Cyrrus assure tranquille pépère à la batterie, Ian le bassiste transporte sa grosse bedaine d’un bout à l’autre de la scène avec ses grimaces habituelles, pendant que Steve, le second gratteux qui passe son temps à jouer en power chords fait office de poids sauteur... Chad anonce un nouvel album de reprises de bande-originales de films pour septembre, suite de leur fameux "From The Screen To Your Stereo" dont le groupe nous sort ce soir "Glory Of Love". On se remet à danser pour "Failure’s Not Flattering", puis tout le monde se déchaîne pour le mégahit adolescent par excellence mais ô combien jouissif : "Hit Or Miss". Un fan parvient à monter sur scène, mais alors que la sécu lui chope les pieds, Chad court s’interposer pour que le gaillard vienne tripper avec eux sur scène. Pendant ce temps Jordan, puant de sueur, vient prêter le micro au premier rang pour que chacun puisse chanter. C’est déjà l’heure du rappel. Chad annonce "un morceau et demi". La très virulente intro de "Catalyst" est lâchée en pâture, avant le tube que tout le monde réclamait, "My Friends Over You", qui achève un foutrement bon set ! Certes la musique cartonnait, mais l’excellente attitude du groupe, tout en sourires et en remerciements (le seul groupe de ce soir avec MxPx à avoir parlé des autres groupes, même Minimum Serious, bien que Jordan ait eu un mal fou à retenir leur nom) est très appréciable et aide à passer un bon moment.

Un peu dommage qu’une telle affiche n’ait pas eu le succès escompté (aucun des deux soirs n’était complet), mais au final, on ressort des deux jours, 15 groupes, avec une énorme banane. Pourvu qu’on puisse remettre ça l’année prochaine...



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