Burning Lady

Burning Lady >> Wasted Time EP

Contexte :

Moins de deux ans d’existence, une démo et une quarantaine de concerts, voilà le bagage avec lequel est allé s’enfermer Burning Lady fin septembre 2009 au studio Midnight d’Annequin (62). Quelques jours plus tard c’est leur premier EP qui était en boite, tout frais, tout chaud pour débarquer "dans les bacs" en janvier 2010.

Chronique :

Du rock’n’roll qu’ils disaient ! C’est pourtant un titre résolument punk qui ouvre le disque. Et il n’y a pas de quoi s’en plaindre ! Car « Wasted Time », bien loin d’obéir à son patronyme, ne risque pas de gâcher 2 min 38 de votre temps. Tout débute sur une bonne mise en jambes offerte par l’intro : une guitare cherchant dans le street-punk/hardcore, une batterie martelant le rythme à venir et enfin une basse qui nous fait courir jusqu’à la suite. La suite c’est un bon coup de pied au cul rapide et énergique, doublé d’un chant qui sait mettre la petite pointe de hargne où il faut et quand il faut. Rajoutez par-dessus des « hey ! hey » de rigueur, un peu de « who-hoho » sur la fin pour adoucir le tout, un riff débridé à mi-parcours et voilà une petite boule de nerfs à laquelle il est impossible de résister.

Changement d’ambiance sur « The Bonnie’s Lament » où l’on pousse, sur l’intro, la porte d’un rade d’autoroute. La lumière y est tamisée pour que les clients ne puissent pas voir la misère de leur visage se refléter au fond du verre duquel ils vident inlassablement une bière bon marché... Ambiance. Soudain quelqu’un caresse une guitare, un halo surgit au fond de la salle enveloppant une fille. Elle ne colle pas avec le décor. Qu’importe, elle se met à chanter d’une voix douce et envoutante. Et puis… et puis le reste du groupe débarque, chassant ce décor terne et crasseux pour envoyer claquer un son résolument punk’n’roll.

Un revirement de style qui n’aura pas raison de l’énergie et du punch dont faisait preuve le groupe sur le premier morceau, tout juste ressent-on une petite baisse de fougue, riff rock et dosage au mid-tempo oblige. Rien de bien méchant donc et les morceaux restant sur l’EP contiennent suffisamment de vitamines pour faire perdre encore quelques litres de sueur. En témoigne l’aérienne « Another Way » qui file comme l’aiguille du compteur d’une voiture sur une route infinie en plein désert. Ce n’est que sur « An Angel Dies » que le jeu se calme un peu, nous laissant alors profiter plus pleinement du timbre enivrant de la chanteuse : y a pas à dire elle à la voix taillée pour le genre.

Un EP à dominante punk’n’roll, accrocheur et à l’ambiance soignée, sans oublier un petit passage punk tendance hardcore/street-punk rapide et sans concession : cette Burning Lady sait à coup sûr faire monter la température. Une fille qui vous met une claque ça n’a rien de très nouveau, sauf que cette fois-ci on tend volontiers l’autre joue !

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