Spark Gap est un jeune groupe du Val d’Oise au nom chiant à écrire et à prononcer. Et c’est important le nom d’un groupe quand même, ça marque les esprits… ou pas. Par exemple Uncommonmenfrommars, bah y a plein de gens ils sont pas foutus de le prononcer correctement. Mais bon avec le son qu’ils dégainent à chaque fois on les retient forcément. Mais du coup les spectateurs de TF1, pas franchement habitués aux mots de plus de trois syllabes (cul, nichon, bite, couille, sarko…), bah dès qu’ils lisent leur nom ils buggent… Bon en même temps doit pas y avoir des masses de spectateurs assidus de TF1 qui écoutent du punk rock…Bon j’en étais où moi ?
Ah oui Spark Grap…euh Gap putain ! Le groupe s’est formé en 2002 pendant l’adolescence et donc la puberté de ses membres. On retrouve Max (chant, guitare), Alex (guitare, chant), Fred (basse) et un batteur au nom de poisson, Colin. Evidemment en 2002 il faisait encore beau et les groupes de pop/punk n’avaient pas encore fait pousser leur mèche commerciale. Blink existait encore et était drôle, New Found Glory insouciant et Sugarcult diabétique. Toutes ces influences ricaines ont motivé les Spark Gap à fonder un groupe et à s’essayer au punk rock très très mélodique.
Une première demo est sortie, puis quelques scènes parcourues en compagnie par exemple de Superbus, The Marxmallows, Union Jack ou plus récemment Melody Fall et Borderline au Batofar. Pas de bol par contre, leur date de mai 2006 aux côtés de l’un des groupes qui les ont inspirés, Fenix TX, a été annulée…
Nos gars sont du 95, ils ont du coup au fil des années un peu plus de mal à exister aux côtés de formations locales plus « musclées » comme Union jack, Strike Back, Side Effetc, M-Sixteen etc.., mais ils s’en accommodent et parviennent à se faire une place sous le parasol. Juste avant l’été 2007 sort leur premier disque « officiel » : « And My French Is Not So Perfect », qui vient les placer parmi les groupes de pop/punk français à ne pas avoir encore sombré du côté maquillé de l’emo.
Le groupe poursuit son petit bout de chemin et sort en 2008 un petit EP deux titres Burn The City Down encore une fois en totale autoproduction. Et les petits gars se démerdent aussi pour tourner un max histoire d’admirer chaque coin de ce beau pays qu’est le Val d’Oise. Ils joueront d’ailleurs en compagnie de Justin(e) et les supers-stars-trop-total-mortel de Guerilla Poubelle.
Malheureusement en 2009, Colin leur batteur décède dans un accident de voiture. Gros coup dur pour le groupe qui décide pourtant de se remettre en scelle et de continuer l’aventure en mémoire de leur ami de toujours. C’est donc avec Julien, un tout nouveau batteur tout beau tout frais que le groupe reprend les chemins de la scène. Et du studio puisqu’en 2010 ils se retrouvent au studio de la Tour Fine.
En sorte d’hommage à Colin, le groupe sort en juin 2011 The Boys From Alaska, leur premier album depuis la création du groupe en 2002. Le groupe fera aussi à la mi-juillet de la même année, l’ouverture de Sum 41 et vu la qualité de la bande à l’ex d’Avril Lavigne, il est fort probable que les petits valdoisiens les fassent passer pour une bande de trous du cul.
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