juin
23
2010
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Joystix (The) >> So Low City EP |
Contexte :
Depuis le split avec les Flying Donuts datant de 2007, on n’a pas trop entendu parler de The Joystix. Ils ont pourtant fait leur bonhomme de chemin, avec un deuxième album en 2008 et surtout l’arrivée de deux nouveaux membres en 2009. Zoli Marton reprend la basse (en remplacement de Brownstone) et Andras Greff arrive en tant que second gratteux. Le trio devient donc quatuor avec désormais deux guitaristes. Pour montrer rapidement le groupe sous sa nouvelle mouture, les Hongrois enregistrent cet EP 5 titres, So Low City, en trois jours courant février 2010.
Chronique :
Du rock’n’roll en veux-tu, en voilà ! Ici pas de chichis, pas de suiveurs de mode, juste de la passion… et des tubes ! Ces Hongrois nous avaient agréablement surpris grâce à leur punk’n’roll péchu lors de leur tournée avec nos Flying Donuts nationaux, les revoilà donc avec cinq titres où soli heavy et guitares électrisantes font gesticuler de la guibole. A peine un quart d’heure de musique et de quoi attirer l’oreille avec notamment les excellentes "Warpath" et "Written in water", pour moi les meilleurs morceaux de cet EP, ultra efficaces, bien catchy, aux soli heavy percutants et aux relents power pop bien entraînants. La voix de Blondie, originale mais un peu nasillarde, un peu et aiguë, surprendra les novices, mais colle pourtant excellemment bien au style de The Joystix.
C’est électrique, c’est gominé, c’est tatoué, c’est graillon sans être trop lourd, ça sent les Supersuckers et les Backyard Babies et ça fait du bien par où ça passe. "Bombs away !" a d’ailleurs ouvert l’EP de la manière la plus glam rock qui soit, avec un bon gros solo des familles avant même la première note de chant, tandis que "So low city" conclut la galette sur le même tempo et dans le même esprit. Petit bémol sans doute sur "Behind closed doors", où les effets sur les voix sont un chouilla trop présents et gâchent un peu le morceau.
Alors pas trop de surprises, aucune même (difficile quand on évolue dans ce style en même temps), mais du bon punk’n’roll, glam rock (appelez ça comme vous voulez), particulièrement bien fichu avec cette touche d’originalité apportée notamment par le chant du frontman. Notons également un son plus gros grâce à l’apport de cette deuxième guitare qui faisait défaut auparavant. Le groupe devra tout de même veiller à se diversifier sur un long-jeu pour ne pas lasser l’auditeur mais les quatorze minutes de cet EP passent comme une lettre à la poste.
Avec conviction, loin des gros billets des majors et en total do it yourself ; les amateurs de punk’n’roll auraient tort de passer à côté de ces Hongrois, les autres ne devraient pas rater leur excellentes prestations en live !
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