avril
26
2011
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NoFX + Teenage Bottlerocket + Old Man Markley @ La Sirène (La Rochelle - France) le 16/04/2011 |
NOFX en concert en France c’est toujours un événement, surtout quand, comme le mec qui a écrit ce report, on ne les a jamais vus en concert.
Le samedi 16 avril donc, les poids lourds du punk rock us faisaient étape à La Sirène, toute nouvelle salle de 1100 places à la Rochelle, avec dans leur remorque les Teenage Bottlerocket et Old Man Markley. Après avoir patienté tranquillement dans un bar de pochtrons à coté de la salle sous un beau soleil, et croisé Smelly sur un BMX en train de faire un tour sur le port de la Rochelle ; à 20h et quelque il est temps de pénétrer la Sirène. (Classe).
C’est Old Man Markley qui chauffe le public avec son country punk de derrière la botte de foin, et le groupe s’en tire plutôt bien. Les réactions du public sont plus qu’enthousiastes, puisqu’un circle pit se déclenchera même et certains tenteront de slammer avec plus ou moins de succès, la musique du groupe n’étant pas la plus propice au déchainement d’énergie. Le groupe est souriant et à la bonne humeur communicative, il reprend même Sreeching Weasel en égratignant Ben Weasel au passage. En bref une bonne surprise ! Tout comme l’apparition d’El Hefe et de sa trompette pendant l’un des titres du set.
C’est maintenant au tour d’un des groupes de pop-punk les plus cool existant actuellement, de monter sur scène. En effet la machine à tube qu’est Teenage Bottlerocket arrive décontractée, pour mieux foutre une énorme tarte à une bonne partie du public se tenant au barrière uniquement pour être au plus près de ses idoles. « Blood Bath At Burger King », « In The Basement », les tubes s’enchainent, au rythme des "One, two, three, four" du batteur façon Dee Dee Ramone. La setlist tape un peut partout, et notamment dans le dernier 7" du groupe avec le déjà tubesque : « Mutilate Me ». Dans la fosse soit on reste scotché, soit on bouge son popopin, comme sur la plutôt musclée « Bottlerocket » qui verra une partie de la foule s’emboiter joyeusement à la demande du groupe. Sur scène on ne tourne pas à l’économie, cela transpire, et bouge plutôt beaucoup. Le concert est passé à la vitesse d’une fusée, et il est déjà temps de voir NOFX.
Subitement la salle finit de se remplir, le noir se fait, la tension monte, le groupe se fait attendre, certains entament un « Aux champs Élysées » alcoolisé pour motiver le groupe, mais cela ne parait pas suffisant. Enfin une clameur retentit, le backdrop du groupe vient d’être hissé en fond de scène, après quelques longues minutes, Fat Mike et ses "alcolytes" arrivent, visiblement en mode « Téte dans le cul », et n’ayant pas finit de prendre l’apéro, Fat Mike tenant un paquet de curly et un cocktail. Après le traditionnel blabla, et l’intro c’est « Dinosaurs Will Die », enchainé avec « Leave It Alone », qui voit la fosse se métamorphoser en espèce de masse mouvante, qui ne s’arrêtera que lorsque les lumières de la salle se seront rallumées. Le groupe pioches dans toute sa discographie, de Punk in drublic (« Reeko », « The Brews »), en passant par War on Errorism (« Franco Un-American », « Mattersville »), sans oublier le petit dernier Coaster (« Blasphemy (The Victimless Crime) », « My Orphan Year »).
Le groupe assure, les seuls reproches que l’on pourrait lui faire (et encore) c’est de parfois faire des pains, et de parler beaucoup trop longtemps entre les morceaux. Ou encore de finir sur le traditionnel "Theme From A NOFX Album" qui voit Melvin s’amuser avec son accordéon pendant 10 bonnes minutes avant de quitter définitivement la scène.
Personnellement cela ne m’a pas empêché de profiter du concert (le je m’en-foutisme et un certain art de désacraliser leur propre image de "groupe culte", tout ça fait bien sûr partie d’un concert de NOFX)... Et vu les têtes béats des gens à la sortie du show, apparemment je n’étais pas le seul à kiffer !
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