No Place For Soul |
C’est en 1995, dans une petite bourgade appelée Landerneau, que se forme No Place For Soul. Après trois années de concerts, beuveries et autres quêtes spirituelles, ils sortent un EP auto-produit éponyme, contenant 3 bombes mêlant grosses guitares, samples et beat techno hardcore.
Ce genre nouveau semble ravir une bonne partie du public bretons mais aussi certains membres illustres de la scène comme Mass hysteria ou les Sheriffs qui demandent à nos gaillards s’ils peuvent faire leur deuxième partie… Leur notoriété devient alors nationale et entraine la sortie en 2000 d’"International Transe Guerrilla" qui leur permettra de tourner dans de gros festivals et de partager la scène avec des références tant françaises (Burning Heads, Watcha) qu’internationales (Muse, Jon Spencer).
En Mars 2002, pour la sortie d’un nouvel album, on fait les choses biens. Enragés prod prend les rennes de la production, le line up s’affine et c’est en suisse que nos Brestois partent enregistrer. Pour planquer de l’argent me direz-vous ? C’est pas tellement le genre de nos 5 énervés, ils auraient plutôt tendance à vouloir noyer tous les banquiers dans le lac Léman.
La raison principale est évidemment David Weber producteur de Treponem Pal, Lofofora ou encore les Marxmallows.
Son expérience des sons "brutaux" offre à l’album une harmonie entre les guitares et les samples qui se révèle d’une efficacité redoutable. Dès sa sortie, "Full Global Racket" traumatise les tympans de milliers d’adeptes et semble promis à un bel avenir.
Et pourtant, l’année suivante, le groupe se sépare subitement en nous laissant un brûlot anti-capitaliste inlassable et inclassable, un pur produit de Bretagne.
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