Interview avec Against Me !

Date de publication : 10 novembre 2007
Rendez-vous à 18h00 avec le bassiste Andrew, pour une nouvelle interview d’Against Me !, après celle de Tom Gabel en juillet. Beaucoup de choses ont été dites depuis sur le groupe floridien... Andrew est introuvable, tandis que Warren joue au foot devant la salle. Je lui propose donc de se joindre à l’interview.
  • Warren (batteur) : ça va être bizarre ce concert pour moi. Tu vois quand j’avais 14 ans, je suis venu passer deux étés à Paris dans le cadre d’un programme d’échange. Et la fille de la famille où je vivais a recontacté ma mère il y a quelques mois par mail. Ma mère lui a dit que maintenant je jouais dans un groupe, et que j’allais passer à Paris aujourd’hui. Donc elle vient au concert, c’est assez bizarre. (rires)

Tu crois qu’elle va te reconnaître avec ta grande barbe ?

  • Je pense pas, mais moi je la reconnaîtrai sans problème. Et puis je pense qu’elle a dû aller sur notre site et voir des photos, donc elle doit savoir que j’ai cette énorme barbe maintenant. (rires) Bon je vais aller voir dans la salle où se cache Andrew !

De retour 2 minutes plus tard, Warren revient avec Andrew qui, prévoyant, a mis une canette de bière dans chacune de ses poches de jean.

Vous voici de retour à Paris trois mois après votre dernier concert ici. Que vous est-il arrivé depuis ?

  • Andrew (basse) : on a tourné, tourné et tourné. En tout on a dû passer que trois jours chez nous. Attends… ouais, deux ou trois jours seulement sans faire de dates, où on a pu enfin se reposer chez nous ! (rires)

Tom me disait en juillet qu’il n’avait plus de maison, il en a retrouvé une ?

  • A : (rires) C’est vrai qu’il a vécu quelques temps à l’hôtel, mais c’est bon, il a retrouvé une maison depuis, on a tous un logement maintenant dans le groupe. Même si on n’y est pas souvent…
  • W : D’ailleurs je me demande à quoi ça sert qu’on paye nos loyers vu le temps qu’on passe chez nous. (rires)

Est-ce que depuis, les nouvelles chansons de « New Wave » ont trouvé leur place dans les shows ?

  • W : Oui totalement. On doit bien en jouer 7 par soir je crois.
  • A : Ouais quelque chose comme ça. On en joue au moins 6 ou 7 de « New Wave » , c’est le minimum. On joue « The Ocean » tous les soirs par exemple.

Du coup maintenant vous jouez plus de 17 titres par concert ?

  • A : (rires) Non c’est toujours à peu près ça. Et encore moi je trouve que c’est trop !
  • W : En fait on préfère jouer 17 chansons en une heure et tout donner sur scène plutôt que de jouer 2 heures, être trop crevés à la fin et ne plus assurer. On sait quelle façon de faire nous convient le mieux.

Quelle est votre chanson préférée sur « New Wave » ?

  • W : J’aime bien « Stop », mais je crois que ma préférée est « The Ocean ».
  • A : Ouais pour moi aussi c’est « The Ocean ».

C’est marrant c’est aussi la préférée de Tom…

  • W : Ça ne m’étonne pas, en plus c’est lui qui l’a écrite. Je trouve vraiment qu’elle dégage quelque chose de beau, et elle est tout simplement universelle, elle peut parler à tout le monde.

Vous avez une idée du nombre de copies vendues depuis la sortie ?

  • A : Hum justement on a fait le point avec la maison de disques il y a quelques jours, et je crois qu’il s’en est déjà vendues 500 000, ce qui est de très loin notre record de vente.

Du coup est-ce que vous avez observé un regain d’intérêt pour vos anciens albums ?

  • A : Pas vraiment. Enfin nos anciens disques sont sur tellement de différents labels qu’il est impossible de tenir des comptes. A mon sens les anciens albums se sont très bien écoulés. (rires)
  • W : C’est vrai que c’est bizarre, on observe deux publics différents maintenant à nos shows, entre ceux qui nous connaissaient avant et viennent pour écouter les vieilles chansons, et ceux qui nous ont découverts avec cet album.

Il y a eu quelque chose de bizarre : le premier single était « White People For Peace », mais votre site et le sticker sur l’album indiquent « Trash Unreal » comme premier single…

  • A : Hum en fait « White People For Peace » n’était pas un single, plutôt une espèce de « preview » à l’album. On voulait absolument mettre ce morceau en avant…
  • W : Ouais c’est le morceau le plus percutant dans le répertoire d’
  • A : Voilà (rires). Donc on l’a sorti avant l’album et on en a fait un clip, mais ce n’était pas le premier single. En fait la maison de disques voulait absolument que ce soit « Trash Unreal » le premier single, ce que l’on ne comprend pas. (rires)
  • W : Comment ça tu ne comprends pas ?
  • A : Mais si je comprends, c’était de l’ironie mec. C’est tellement évident que « Trash Unreal » devait être le single pour qu’on passe en radio. (rires)
  • W : Ah ok ! C’est vrai qu’on passe même sur les télés nationales maintenant ! Ça nous semble totalement irréel…

Justement pour le clip de « Trash Unreal », est-ce que c’est du vrai vin qui a été utilisé ?

  • A : (rires)Ah je reconnais bien là les français ! Non, malheureusement…(rires)
  • W : c’était du sang, du sang humain ! (rires)

Et qui a volé le t-shirt de Tom ?

  • A : (mort de rire) : Je n’y avais même pas pensé moi-même !...
  • W : Il voulait sans doute séduire des gamines en jouant torse nu ! (rires)

Quel sera le prochain single ?

  • A : Ça sera « Stop ! », comme c’était prévu dès le lancement de l’album.

« New Wave » est sorti dans le monde entier depuis juillet… mais pas en France. Vous étiez au courant ?

  • A : Oui on l’est depuis quelques jours. On a de gros problèmes avec la maison de disques ici pour sortir le disque. En fait ils nous ont dit que le rock en France, ça ne marchait pas, que ça ne faisait pas vendre d’albums… (ndlr : devant mon air dubitatif) Oui je sais c’est bizarre d’entendre ça, alors qu’il y a toujours du monde aux concerts, mais ils estiment que c’est trop risqué de sortir le disque ici. Ils pensent que le public soit achète l’album en concert, le commande par internet, ou bien le télécharge. Mais on est en train de chercher un moyen de contourner ça et de sortir le disque ici…

Est-ce que ce n’est pas exactement le contraire de ce que vous recherchiez en signant sur une major ?

  • A : Oh… « Touché » (en français dans le texte). Si bien sûr, et ça nous fait profondément chier, crois-le bien. Mais bon, on a signé un contrat pour deux albums. On en a déjà fait un, tu vois… (il prend un air mystérieux)

Quoi ? Vous allez sortir un live ou un best of pour aller au bout de votre contrat ?...

  • A : Non non… On a déjà fait un live. Je ne sais pas encore quelle forme pourrait prendre ce second album, mais on a tellement de b-sides et chutes de studio… Ça irait très vite de faire un nouvel album…

Depuis quelques semaines ça semble très à la mode de dire du mal de vous. Est-ce que vous avez des échos de ce qui se dit et est-ce que ça vous touche ? Vous y prêtez attention ?

  • A : Pas du tout.
  • W : On ne peut pas écouter ce qui se dit. Sinon on se retrouve complètement paranoïaque, on ne sait plus quoi penser, entre ceux qui nous disent « vous êtes le meilleur groupe du monde », et ceux qui nous disent que tout ce qu’on fait n’est que de la merde. Et puis il y a toujours ceux qui nous reprochent d’avoir changé, qui préférait ce qu’on faisait avant. Ça je peux le comprendre…
  • A : Ouais mais ces mecs-là viennent quand même aux concerts. On vit quand même dans une époque où tout ce qui se raconte sur les groupes vient d’internet, et c’est des histoires racontées par des mecs qui ont rien d’autre à foutre que de rester dans leur piaule à écrire sur des forums à la con que tout est merdique, qu’ils savent mieux que tout le monde ce qui est bien ou pas. Les mecs qui écrivent sur le net pour dire que maintenant on est des vendus ou ce genre de merde, est-ce qu’ils venaient, est-ce qu’ils se bougeaient le cul pour venir nous voir quand on jouait dans des toutes petites salles ? On passait forcément près de chez eux, mais ils étaient trop occupés à jouer à être énervé sur leur ordinateur, alors que maintenant ils osent prétendre que ce que l’on faisait était mieux avant… merde mais de quoi parlent-ils ?
  • W : En fait on attire les remarques depuis « Reinventing Axl Rose ». Quoi qu’on fasse maintenant, on nous traite de vendus. Que l’on signe chez Fat Wreck ou chez Sire Records il y en a toujours qui ont quelque chose à redire. Du coup maintenant on s’en fout totalement.
  • A : On fait ce qu’on aime pour nous, et ça nous va très bien.

Est-ce que vous avez entendu parler d’un groupe appelé The Real Danger ? Ils avaient posté un bulletin MySpace assez houleux, suite à l’annulation de dernière minute de leur participation à votre concert à Arnhem. (Je leur fais lire le bulletin en question, qui dit que le tour manager d’Against Me ! a appelé le promoteur du concert la veille pour lui ordonner de retirer The Real Danger de l’affiche.)

  • W : Ah ils ont changé le bulletin. Ça en fait ce n’est pas le bulletin originel, qui lui était bien plus virulent à notre égard. (rires) C’est bien qu’ils l’aient changé.
  • A : Oui je comprends leur déception… En fait tout ça c’est la faute du promoteur local. On est en tournée avec deux autres groupes, ce qui fait trois groupes au total. On trouve que c’est bien assez et on n’a pas envie de rajouter un quatrième groupe pour raccourcir les sets de chacun. En plus le promoteur local a incrusté The Real Danger à l’affiche sans même nous en aviser. Alors oui quand on a appris ça la veille du concert, notre manager Jordan a appelé pour dire que l’on ne voulait pas de quatrième groupe… Ce qui est dommage pour The Real Danger, qui sont sans doute les mecs les plus gentils au monde… Enfin, non, quand même pas les plus gentils au monde. (rires)
  • W : Et puis il faut aussi que l’on s’affirme. Parce que si chaque promoteur décide de rajouter un groupe local sans que l’on ait notre mot à dire, alors on ne contrôle plus rien, et ce n’est pas ce que nous voulons. Mais bon allez, peut-être que sur notre prochaine tournée on invitera The Real Danger. (rires)
  • A : Oh je sais pas, avec le bulletin qu’ils ont mis. (rires)

Il y a une autre histoire qui circule, à propos de Tom… (le chanteur aurait agressé un jeune dans un bar, énervé après avoir lu une mauvaise chronique dans les toilettes du bar.)

  • A : Oui je vois de quoi tu veux parler, mais on n’a pas le droit d’évoquer l’affaire. D’ailleurs même si on voulait en parler, on ne pourrait pas. Je veux dire, moi j’étais même pas là quand ça s’est passé… Tu y étais toi ?
  • W : Non non, il était juste avec sa copine, je n’ai rien vu de ce qui s’est passé.
  • A : Voilà donc on ne peut rien dire là-dessus, surtout qu’il a quand même été en prison pour ça, et qu’il y a une enquête en cours. Mais c’est vraiment une histoire de rien du tout qui a pris des proportions incroyables, toujours à cause de ce qui se raconte sur le net…

Est-ce que vous vous rappelez, dans votre DVD « We’re Never Going Home » , à un moment vous vous moquez d’un stand où les t-shirts sont vendus 15 dollars alors que les vôtres ne sont qu’à 8. A combien vous les vendez ce soir ?

  • A : Oooooooh je vois où tu veux en venir. Bien joué. Heu… Merde j’aimerais avoir quelque chose d’intelligent à répondre. En fait euh… Il y a le chanteur de The Darkness, tu sais ce groupe anglais bizarre…

Ouais la parodie de Queen…

  • A : (rires) Ouais voilà. Eh bien lui il disait que leur musique faisait vivre tous leurs potes. Ils ont embauché tous leurs potes pour faire leurs roadies, managers et tout ça… Nous c’est un peu la même chose, on a que des potes qui nous accompagnent sur la route, et pour pouvoir les payer dans ce genre de grandes tournées bah il faut faire des compromis de ce genre…
  • W : On a Jordan par exemple, qui est notre manager (et dont parle la chanson « Jordan First Choice ») et qui est dans le groupe depuis plus longtemps que nous deux. Il était là avant nous.
  • A : Voilà, j’espère qu’on a fait une réponse assez intelligente. (rires)

Vous venez de Floride, comme d’autres groupes d’Hot Water Music à New Found Glory, est-ce que la scène floridienne arrive à trouver sa place au milieu des scènes East Coast et West Coast, davantage représentées ?

  • W : Déjà je pense que les deux groupes dont tu as parlé sont totalement à l’opposé l’un de l’autre. (mort de rires) Hot Water Music est tellement génial, alors que New Found Glory…
  • A : Leur musique est à chier mais ce sont des gars vraiment extras par contre.
  • W : Oui ça j’en doute pas, mais bon c’est pas mon truc. J’ai jamais vraiment écouté en même temps… Pour répondre à ta question on ne peut pas vraiment parler de scène floridienne, il y en a une, oui, mais elle est incomparable à celle de New-York ou de Californie. En fait la Floride, c’est plutôt le berceau des groupes de Death Metal. Il y a plein de groupes comme ça là-bas !
  • A : On devrait monter un groupe de death metal d’ailleurs !
  • W : Ouais ça pourrait être super cool !

Est-ce que vous êtes amis avec certains groupes ?

  • A : Oui avec tous les groupes avec lesquels on a tourné, tout simplement. Passer sa vie sur la route rapproche les gens. On a des souvenirs en commun comme ça, et à chaque tournée on se fait de nouveaux amis.

Andrew, tu es le dernier membre à avoir rejoint Against Me !, comment cela s’est passé ?

  • A : J’étais ami avec eux. En fait j’avais même déjà fait un concert avec Warren. On était tous les deux dans d’anciens groupes et un soir nos deux groupes avaient joué ensemble, mais ça Warren ne s’en rappelle pas.
  • W : C’est vrai ça ne me dit rien du tout. (rires)
  • A : J’étais fan de ce qu’ils faisaient, j’allais souvent les voir, et donc quand la place s’est libérée, j’étais super heureux de pouvoir les rejoindre.

Comment a-t-il été décidé que tu te placerais au milieu de la scène pour les concerts ?

  • A : On n’a rien décidé. En fait c’était la place qu’occupait déjà Jordan. Donc je me suis naturellement placé là. Et en fait je préfère, comme ça j’ai plus de place pour danser. (rires)

Est-ce que vous pensez qu’Against Me ! pourrait continuer si l’un des membres actuels devait quitter le groupe ?

  • W : Non je pense que si quelqu’un partait, ça serait la fin du groupe.
  • A : Enfin c’est ce qu’on aime penser ! (rires)

Vous n’avez jamais eu envie de vous impliquer davantage dans l’écriture des paroles, de participer au songwriting pour les albums ?

  • W : Non , Tom fait ça très bien et on le laisse faire. Je ne me sens pas l’âme d’un écrivain ou d’un poète. En fait les rares choses que j’écris, je préfère les garder pour moi… parce que c’est trop mauvais. (rires)
  • A : Oh il faudra que tu me montres ça qu’on rigole ! (rires) Moi non plus je ne me sens pas de me mettre à écrire mes propres chansons. Je préfère que Tom les écrive, et ensuite quand il nous les présente on écoute, commente, et apporte nos idées pour que tous ensemble on fasse que cette chanson va sonner comme du Against Me !. Cette manière de faire nous convient parfaitement.

Vous ne parlez jamais entre les chansons, mais pourtant vous parvenez quand même à créer une atmosphère intimiste avec le public lors de vos concerts…

  • W : Ouais on se sent pas de faire gueuler « wo-oh » aux gens entre les chansons, ou de leur sortir un discours qu’on répéterait tous les soirs à chaque concert qu’on fait. On préfère laisser notre musique parler pour nous.

C’est aussi pour ça que vous laissez les lumières fixes pendant vos concerts ?

  • W : Ouais voilà, c’est dans la même démarche. On ne veut pas utiliser d’artifices pour faire passer nos messages ou faire vibrer les gens sur notre musique. On préfère se donner à fond pendant tout le concert, et à mon avis les gens préfèrent ça plutôt qu’on leur parle pour rien dire en jouant n’importe comment.
  • A : Cela dit ça serait super cool d’avoir des gros jeux de lumière, avec des rayons lasers qui passent partout autour de nous ! (rires)
  • W : Ouais on va y penser pour la prochaine tournée, y aura des vaisseaux spatiaux et tout comme dans Star Wars. (rires)

Quel est votre album préféré d’Against Me ! ?

  • W : Pour moi c’est « New Wave ». Et je ne dis pas ça parce que c’est notre dernier album en date et qu’il faut en faire la promo, je suis intimement persuadé que c’est notre meilleur à ce jour. En fait je trouve que nos albums sont de mieux en mieux. C’est bon signe. (rires)
  • A : J’aime aussi « New Wave », mais malgré tout, et c’est bizarre parce que je n’étais pas encore dans le groupe, mon préféré reste « Reinventing Axl Rose ».
  • W : Oh tu es ce mec aigri qui passe son temps à dire que c’était mieux avant ! (mort de rire)
  • A : Merde, tu m’as reconnu ! Vite il faut que je retourne sur mon ordinateur pour dire du mal ! (mort de rire)

Andrew tu portes un tatouage avec le logo de la meilleure bière au monde (la Guinness pour ne pas faire de pub !...). Est-ce que tu aimes cette bière à ce point ?

  • A : Oh oui j’adore la Guinness. Enfin j’adore la bière en général, mais celle-là est de loin ma préférée. Pour le tatouage disons que c’est… une erreur d’enfance. (rires) Mais je n’ai pas de regrets, sinon je crois que j’aurais des regrets pour chaque tatouage que j’ai pu faire.
  • W : Dans le groupe c’est Tom qui a le plus de tatouages.
  • A : Oui c’est celui qui a le plus de regrets ! (rires)

Quand avez-vous bu votre première bière ?

  • A : Je devais avoir 8 ans… Quoi tu es surpris, mais à quel âge tu as bu du vin pour la première fois toi ?

Bah dès que ma mère m’a donné le sein…

  • A : (mort de rire) Ah les français… Non mais quand j’avais 8 ans mon père nous a emmenés à un pique-nique de son entreprise, avec tous ses collègues, les femmes des employés et leurs enfants, tout ça. Pour rigoler il a voulu me faire goûter de la bière. Je crois que j’ai tout vomi, mais je me suis bien rattrapé depuis. (rires)
  • W : Moi ça devait être vers 13 ans. Le truc classique, avec les potes. C’est marrant à l’époque avec une seule canette on était bourré. (rires)

Et quand avez-vous bu votre dernière ?

  • A : Juste en ce moment. D’ailleurs je commence à avoir sacrément avoir envie de pisser ! (rires)
  • W : Moi c’était il y a 5 semaines. Je tiens bon, et c’est plus facile que je ne pensais d’ailleurs.

Ça vous est déjà arrivé de monter sur scène bourrés ?

  • A : Oui, pas mal de fois. Le temps passe plus vite quand c’est comme ça, mais du coup on a du mal à se rendre compte de ce qu’on fait. On peut jouer comme une merde, mais on a tellement l’impression de jouer comme un Dieu qu’on ne se rend compte absolument de rien. Heureusement quand c’est comme ça, bah la gueule de bois permet de vite oublier que le concert était foireux. (rires)

Pour finir, Warren, sur le DVD d’Anti-Flag, on te voit passablement bourré sur le côté de la scène, en train de marcher sur tes mains. Est-ce que tu pourrais le refaire ?

  • W : Ouais bouge pas, je m’échauffe et je te fais ça ! (Il se met alors à marcher sur les mains, plutôt pas mal, svelte l’animal !)

Ah merde attends ça sert à rien, j’ai oublié mon appareil photo…

  • A : Dommage parce que c’était beau mec. (rires) Bon allez faut vraiment que j’aille pisser !

Merci à vous les gars.

  • W : Merci à toi. J’ai un peu perdu la main, mais j’y arrive encore pas mal non ?...

“Merci à Sire Records”

Seb-O-Matic



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