Cobra Skulls -
Never Be A Machine 7’’
Date de publication : 4 mai 2009 par Vince
Contexte :
Red Scare Records est une belle maison qu’il convient d’honorer. Remarqués par le label après leur premier album les Cobra Skulls se devait de faire patienter les fans jusqu’au prochain long jeu. Voilà qui est chose faite avec ce trois titres sorti en 2008. Le groupe annoncera peu après un prochain album qui devrait voir le jour d’ici l’été 2009. Un été qui sera chaud, très chaud.
Chronique :
Voilà trois titres, voilà trois bombes. Incontournables. Et voilà un groupe complètement inconnu dans nos contrées qui, soit dit en passant, va venir fouler le sol du vieux continent d’ici peu.
Les crânes de cobra n’ont pas un son. Ils ont des sons. Riches, variés. « Never Be A Machine », est un titre punk speed foutrement rock’n’roll qui fait un barouf du feu de dieu. La voix du chanteur est complétée par des chœurs bien en place qui donnent du coffre au morceau, comme sur « The Streets Of Cairo (Cobralectric) », qui clôt la galette. Par son côté folk, celle-ci rappelle Dropkick Murphys autant que le Clash, sorte de compromis idéal entre street punk et tradition anglo-saxonne. Le chant, puissant, clair, appuyé par des voix additionnelles magnifiques, semble vouloir à tout prix nous faire passer un message. On ressent ici une âme qui crève d’envie de s’exprimer et un chanteur qui y met tout son cœur, toutes ses tripes, comme s’il voulait que sa chanson soit entendue par delà les océans.
« Lost Campaigns », carrément brutale, presque basique, est à la limite du hardcore. Sans jamais être braillarde. Là aussi, les voix se complètent de la plus belle manière, laissant ça et là du champ pour que la guitare puisse s’affirmer. On pense à de l’excellent Motörhead qui aurait copulé avec The Peacocks.
C’était court, mais c’était bon. Si ce disque était une carte de visite, elle permettrait de rentrer dans tous les club punk rock, pas de doute là-dessus.
En tout cas, si Cobra Skulls est capable de balancer 12 titres de cette qualité sur son album à paraître bientôt, on pourra lui réserver une place tout là-haut, aux côtés des papes de Rancid, de Bad Religion ou de Social Distortion.
Biographie du groupe
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