Interview avec Straightaway

Date de publication : 6 décembre 2007
Rencontre avec Lotfi, chanteur du groupe parisien Straightaway, quelques jours après le show du groupe aux côtés des suédois d’Enemy Alliance, pour évoquer la sortie, le 3 décembre 2007, du premier album du combo « Democracy Of Spreading Poverty ». Après pas mal de galères pour sortir le disque, et quelques changements de line up, c’était l’occasion de faire le point avec une des figures de proue du punk rock mélo français.

Salut Lotfi alors ça fait quoi de réaliser ton rêve : une interview sur PunkFiction ?

Ah là, je sais pas quoi dire, les mots sont durs à trouver, c’est un peu comme après avoir reçu une Palme d’Or à Cannes ou un Oscar : on a préparé un discours et sous le joug de l’émotion on préfère dire quelque chose de plus spontané mais les mots ne viennent pas... En tout cas aujourd’hui je suis le plus heureux des hommes , je rentre dans le panthéon du punk rock ! (rires)

Haha ! Bon parlons de vrais rêves qui s’accomplissent. D’abord le show d’il y a quelques jours en ouverture pour Enemy Alliance, un groupe dont les membres (ex-Satanic Surfers, actuels Venerea etc...) ont sans doute contribué à la musique que tu fais aujourd’hui dans Straightaway, non ?

Venerea un peu moins mais Satanic Surfers sans aucun doute, je crois qu’ils font partie des groupes qu’on a le plus écoutés entre « Hero Of Our Time » et « Going Nowhere Fast ». On avait déjà joué plusieurs fois avec les Satanic Surfers et une fois avec Venerea donc c’était plutôt sympa de recroiser Rodrigo, Dana et Flygare et de voir qu’ils sont restés toujours dans un esprit super punk rock et les pieds sur terre. C’est bien aussi de voir qu’ils se lancent dans de nouveaux projets plutôt que de rester sur leurs acquis, sans hésiter à repartir de zéro !

Ils ont apprécié votre set ?

Je pense que oui en tout cas à la fin tous les membres sont venus nous féliciter et m’ont dit qu’ils avaient vraiment aimé le set, même Rodrigo Alfaro alors qu’il ne l’avait jamais fait par le passé en ce qui nous concerne, donc j’imagine que c’était sincère, surtout qu’il ne semble pas être quelqu’un qui se perd dans les mondanités et les discussions futiles.

Bon c’est bien, les suédois sont des gens polis et diplomates !...

Ha ha ha ! Connard ! (rires)

Ce concert avait une importance particulière pour vous en tout cas : c’était un peu le vrai ’release show’ de votre album en France, après pas mal de péripéties…

Sur le papier non mais dans les faits oui puisque l’album est sorti quelques jours plus tard, le 3 décembre. La sortie française aurait dû se faire beaucoup plus tôt et on avait fait une ‘release party’ à la Scène Bastille le 28 juin. Ce concert était plus particulier puisque ça faisait deux ans que nous n’avions pas joué à Paris, les morceaux avaient changé, le groupe aussi depuis l’arrivée de Fab qui a apporté beaucoup, on jouait en tête d’affiche et puis sans trop le savoir c’était notre dernier concert avec Digo à la batterie. En juin c’était plus notre concert puisqu’on l’a organisé, on s’est occupé de la promo, les gens sont venus principalement pour nous et au final c’est un super bon souvenir. Il y avait du monde, une bonne ambiance, ça faisait plaisir de rejouer dans notre ville dans ce contexte surtout que les concerts parisiens ne sont pas réputés pour leur ferveur, ce soir-là c’était bien !

Un bon souvenir avant quelques galères ! Tu peux nous expliquer un peu comment se fait la sortie de l’album en France et les deals conclus un peu partout dans le monde ?

On a été approché par pas mal de labels pour la sortie de notre album, on en a contacté certains, on a choisi sur quelques critères même si c’est difficile d’avoir une réelle visibilité sur les labels qui nous proposaient des deals. On voulait avant tout des gens motivés, avec qui on entretient de bonnes relations et avec qui le dialogue se fait facilement. Bien sûr on voulait également collaborer avec des gens qui croient en ce qu’ils font et sont prêts à défendre leurs artistes même si les moyens ne sont pas toujours là.

On a signé au Japon sur un assez gros label après avoir sorti notre EP sur Bells On Records là-bas, on a également signé en Australie, au Brésil, en Allemagne, UK etc. Pour la France, sachant qu’il n’y a pas vraiment de label dédié au punk rock j’ai décidé de sortir l’album sur le label que j’ai monté avec mon frère qui s’appelle Ascetic Music. A la base c’était plutôt orienté hip hop US indépendant et on a décidé d’ouvrir les horizons. Sachant que c’était mon groupe, ça s’est fait naturellement. Surtout je suis plutôt du genre à préférer maîtriser les choses et faire ça dans une logique DIY même si ça a toujours ses limites. Je préfère faire les choses par moi-même plutôt que de m’en remettre à quelqu’un d’autre et ne pas trop savoir ce qu’il se passe. Au moins sur la promo, c’est nous qui nous en occupons et si elle est mal faite je ne pourrai m’en prendre qu’à moi-même et personne d’autre.

Pour ce qui est de la France, l’album est sorti le 3 décembre et il est disponible en Fnac, Virgin, disquaires...

Tu es le leader du groupe, tu l’assumes complètement, tout comme tu assumes l’ambition du groupe, son envie d’avancer, de grandir... Dans une scène française qui tient plus du microcosme, tantôt élitiste, tantôt résignée, est-ce que ça te cause du tort parfois ?

Ça nous a causé du tort d’avoir des ambitions oui. Sûrement parfois de mon fait mais aussi parce qu’il y a un vrai problème dans le punk rock et en France. Personnellement je m’en fous des préceptes du punk rock, de ces gens qui pensent que ‘être punk rock’ ce n’est que jouer dans un groupe qui tourne dans des squats, qui ne doit jamais faire d’argent et surtout plutôt en perdre… Tout comme tous ces gens qui condamnent un groupe qui a signé en major avant même d’entendre ce qu’il fait… Ceci dit si aujourd’hui on me proposait de signer en major (non pas que je croie que ça puisse arriver hein), je pense que je refuserais parce que j’ai vu l’expérience d’autres groupes et que foncièrement, je crois qu’il est difficile avec un certain état d’esprit de pouvoir fonctionner dans une logique de major. La plupart des bons groupes qui ont signé en major sont revenus sur le circuit indépendant, ça n’est pas pour rien… Mais pour te prendre le premier exemple que j’ai en tête, est-ce que Sick Of It All se sont vendus et on fait de mauvais disques lorsqu’ils étaient chez Warner ? Je ne le crois pas, Scratch The Surface et Built To Last étaient des super albums.

En France, dès que tu ambitionnes d’essayer de faire quelque chose et d’aller au-delà des frontières, aller le plus loin possible en le clamant haut et fort, tu es décrié. Aujourd’hui moins, à l’époque il y a quelques années beaucoup plus. Pour beaucoup un groupe est fait juste pour jouer entre potes, faire quelques concerts dans le coin. Quand on veut faire plus, ça n’est pas punk rock. De la même manière, ceux qui t’expliqueront toujours le plus comment la musique d’un groupe doit sonner c’est dans le hardcore et le punk rock. Ce qu’on a fondamentalement oublié dans ce mouvement c’est l’absence de règles justement. Qu’on ait envie de monter un groupe pour le fun ou parce qu’on a envie de faire un bout de chemin, qu’on ait envie de faire un projet barré ou super simple et accessible, c’est le choix de chacun et il est à respecter. Après la question subjective d’aimer ou pas un groupe est un tout autre problème.

"Straightaway" ça vient de cet état d’esprit ou juste que ça sonnait ‘stylé’ ?

(rires) Tout ce qu’on fait dans Straightaway c’est pour le style ! Ha ha... Plus sérieusement, c’est juste une version moderne du Carpe Diem et c’est aussi je pense dans un esprit punk rock. Souvent les gens font l’amalgame mais ça veut dire "tout de suite", "maintenant" et non pas "droit devant".

C’est l’idée de vivre l’instant présent et c’est un vrai challenge je crois... parce qu’il est plus facile de vivre dans la nostalgie ou dans le regret des erreurs que de se projeter dans l’avenir avec l’espoir des beaux jours. On a souvent tendance, moi le premier, à oublier qu’entre les deux il y a le présent que ça se vit et qu’on apprend à l’apprécier, c’est pas une chose évidente. On est aussi dans une société où on doit de plus en plus être dans la logique de ’prévoyance’ et ça contribue à nous éloigner justement du moment présent. C’est un peu l’idée du nom du groupe...

Ok je vois. Tu peux nous expliquer pourquoi Digo (batteur sur l’album) n’a plus eu envie de partager le "moment présent" avec vous alors ?

(rires) Humm… je dirais que c’est un problème assez complexe qui relève plus de l’intimité du groupe mais pour essayer de le résumer en quelques lignes je crois qu’on était arrivé au moment où on sentait qu’humainement rien de bon n’allait se passer pour le groupe. On a tous nos caractères, de mon point de vue, Digo avait de loin le plus difficile à gérer dans une logique de groupe. Ça faisait longtemps que c’était en gestation mais on a toujours eu la volonté de continuer ensemble et surtout je pense qu’on avait, malgré les problèmes, un lien profond qui nous réunissait et une vraie passion commune pour la musique et l’identité qu’on a créées. Ça s’est passé sans qu’on se prenne la tête mais de manière assez abrupte, ça nous a tous mis le moral à zéro les premiers temps parce que ça faisait 8 ans, que c’est vraiment un batteur exceptionnel, je l’ai dit quand il jouait dans le groupe et je continuerai à le dire : c’est un des meilleurs batteurs de punk rock au niveau international et il est d’une créativité incroyable.

Saul, Digo et moi-même avons toujours été le noyau du groupe, le problème a toujours été le 4e homme à la basse et lorsque Fab est arrivé on pensait que le problème était réglé. Ça n’a pas été facile de se dire qu’il fallait encore remettre ça en question et trouver un autre batteur d’autant que je suis plutôt quelqu’un qui aime aller au bout des choses avec les gens avec lesquels j’ai commencé.

L’avenir du groupe a été remis en cause quand ça s’est passé ou à aucun moment il n’en a été question ?

Pour être honnête à aucun moment. A l’époque, on s’est toujours demandé si nous arriverions à trouver un batteur capable de recréer l’univers créé par Digo à la batterie et qui nous permettrait de maintenir l’identité du groupe. Lorsqu’on a décidé de se séparer, alors que l’album sortait, qu’on était enfin stable avec Fab dans le groupe, il était hors de question qu’on laisse tout ça derrière nous et qu’on y mette un terme. Ce qui ne nous rassurait pas c’est que la France n’ait pas vraiment un vivier de bons musiciens en matière de punk rock et les batteurs ne sont pas légion. Heureusement Axl, que l’on connaît depuis longtemps et qui est un super pote de Fab, était là, nous a permis de nous remettre quasiment instantanément en selle.

C’est clair que Digo est un sacré batteur. Il a des projets musicaux de son côté ?

Je n’ai pas vraiment de nouvelles de Digo. On s’est parlé une fois seulement depuis la séparation...

Ah !... Bon et comment ça se passe avec Axl (ex-Guerilla Poubelle) alors ? Il a dû épurer certains plans pour assurer, en live notamment, ou il a bossé comme un dingue pour apprendre les morceaux ?

Dans Guerilla Poubelle ça n’était pas tout à fait le même style, il lui a fallu retrouver des automatismes, la double pédale etc… Mais c’est avant tout un fan de hardcore mélodique et il a toujours aimé ce qu’on faisait donc il a vite été dans son élément. Pour ce qui est des parties de Digo, c’est sûr qu Axl n’a pas encore son niveau mais on a beaucoup travaillé avec lui, les parties qu’ils jouent sont exactement celles qu’il y a sur l’album et les morceaux sonnent vraiment pareil, on ne pouvait pas demander mieux. C’est vraiment un bosseur, il est très à l’écoute, facile à vivre et motivé. Il a beaucoup progressé depuis son arrivée dans le groupe il y a 4 mois.

Maintenant il faut qu’on rôde bien tout ça sur scène, qu’il prenne de l’assurance, pour le reste je pense qu’il n’y a aucun souci à se faire. Et puis c’est vrai qu’il ne faut pas oublier que pour Digo il y a eu 8 ans au sein du groupe. Axl n’a eu que 4 mois, tout ce qu’il a déjà fait est vraiment énorme parce qu’apprendre toutes les parties de l’album était quand même un challenge.

Ouais d’ailleurs pour en revenir à l’album, la prod du Loko Studio donne au son du groupe une identité assez particulière (notamment à la batterie d’ailleurs). Tu es connu pour ton perfectionnsime, est-ce que tu peux évoquer l’enregistrement de l’album dans ce studio où un bon paquet de groupes français de premier plan sont passés ces derniers mois ?

Au niveau du cadre on ne peut pas rêver mieux, tu es isolé en plein milieu de la campagne, dans un super studio, avec une maison pour les groupes, Seb et Guillaume sont adorables tu te sens comme à la maison. Qui plus est les tarifs par rapport à la qualité de l’endroit sont dérisoires alors qu’à Paris tu paies une fortune pour des studios bien en dessous de ça.

Pour ce qui est du son de l’album je suis plus mitigé. Ça n’est pas vraiment l’album que j’aurais voulu niveau son mais c’est un peu ce que je peux reprocher aux prods du Loko. C’est un son très compressé, des batteries assez sèches, un son de caisse claire très typé "Loko". J’aurais préféré que ça sonne plus organique moins compressé et surtout je pense que même si le mix était super pro, la phase finale a été un peu ratée puisque les guitares et la basse étaient vraiment sous-mixées par rapport à la batterie et aux voix. Ça a enlevé beaucoup de pêche et de fluidité à l’album je pense. Et c’est vrai que ça manque un peu de sueur, tout est très propret, très lisse. Si tu prends l’album de M-Sixteen fait aussi au Loko, il est bien mieux équilibré au niveau du mix et le résultat n’a rien à voir.

Ouais pas mal d’amateurs de mélo technique qui apprécient ce que vous faites, parlent d’un espèce d’effet "pouding", la structure très chargée des morceaux et la prod en sont sans doute responsables sur la longueur de l’album... Tu vois de quoi je parle ?

Sincèrement je ne crois pas que l’album soit chargé. Les morceaux sont beaucoup plus efficaces et évidents qu’avant, les structures beaucoup plus académiques. Je pense effectivement que l’album peut paraître lourd mais je pense que ça vient essentiellement de la prod. Quand les guitares sont en dessous, manquent de brillance et que tu entends surtout une batterie chargée et de la voix à la fin il te manque quelque chose de fondamental dans les morceaux et ce manque il est pour moi au niveau des guitares. Ces mêmes gens adorent A Wilhelm Scream ou Strung Out qui font beaucoup plus compliqué que nous en terme de structures donc je ne crois pas que ce soit la raison de cette lourdeur.

Vous pensez faire plus sobre tout en gardant votre identité très technique pour le second album ?

Les prochains morceaux sont un peu plus speed, c’est toujours dans la logique de « Democracy Of Spreading Poverty » mais on s’est un peu plus lâché ponctuellement niveau cordes comme peuvent le faire A Wilhelm Scream ou Strung Out sans trop en mettre. On est encore en train de composer j’aurais plus de recul quand on aura fini, mais ça avance assez vite.

Pour en revenir au son, on aura une prod complètement différente et on verra si ça rend aussi lourd sur la longueur. Je pense pour ma part que le son très compressé contribue beaucoup à la fatigue à la longue, plus que les titres.

Tu parles souvent de Strung Out comme influence majeure (surtout niveau guitares je trouve) et jamais de Belvedere, alors que pas mal de lignes de chant sonnent vraiment comme les derniers morceaux du regretté groupe canadien…

Ouais c’est vrai, Belvedere est un très bon groupe, des mecs adorables qu’on a déjà rencontrés mais certainement pas une influence. Pour beaucoup de gens et de groupes, Belvedere a ouvert les portes du hardcore mélo technique, pour moi ça n’a pas été le cas.

J’ai pris trois claques dans ma vie en punk mélo. Face To Face pour l’âme de leurs morceaux et la capacité qu’ils avaient à me toucher, Strung Out parce que je n’ai plus jamais vu le punk rock pareil. Ils m’ont ouvert une autre dimension et un autre regard sur cette musique. Et enfin il y a eu Bodyjar tant dans leurs premières années que celles "How It Works" ou "Plastic Skies", parce que ce groupe est tout simplement incroyable. Belvedere n’est pas un groupe qui a tourné en boucle dans mon lecteur, pas plus que la nouvelle génération.

Ok passons aux "questions mots clé" de fin d’interview. Tu dois réagir en une phrase maxi (ce qui va te demander un effort surhumain) ! D’accord ?

Ok ! (rires)

Sarkozy

Un bien mauvais choix, j’espère que tout le monde ouvrira les yeux sur la bêtise collective faite aux élections présidentielles

« Career Suicide » (dernier album d’A Wilhelm Scream)

Contrairement à beaucoup de gens, je suis un peu déçu. J’ai adoré « Mute Print » et « Ruiner », je trouve celui-ci moins tubesque, parfois des plans complètement inutiles là où Strung Out excelle…

"If you think that punk rock doesn’t mix with politics, you’re wrong" (NoFX)

La réponse est évidente avec un album qui s’appelle « Democracy Of Spreading Poverty », même si ça n’est pas forcément abordé dans les paroles, un groupe de punk rock ne peut pas complètement être désolidarisé de l’aspect subversif et socio-politique de ce mouvement.

Une exclu ou une private joke dans le groupe à dévoiler ?

Ah ! Alors le grand débat dans Straightaway en ce moment c’est de savoir si Axl est "blond vénitien" ou pas. Sa coiffeuse dit que non, le dictionnaire dit le contraire alors regardez des photos et alimentez le débat ! (rires) Sérieux on arrête pas de le chambrer avec ça !

Dans la même série Fab est de Lorient donc il est breton, mais Axl est de Nantes donc ça laisse aussi sujet à débat parce que pour Fab, Nantes c’est pas vraiment la Bretagne... J’aimerais bien avoir l’avis des bretons de PunkFiction parce que si on a deux bretons dans le groupe ça va pas le faire, il faudra qu’on envisage de changer de batteur... On a eu trop de bretons dans ce groupe ça ne peut plus durer !

Joker !

Haha ! (rires)

Vegan

C’est quelque chose que je respecte comme le mouvement straight-edge (je ne fume pas je ne bois pas sans l’être) mais qui m’emmerde profondément parce qu’il y a un tel fossé entre les préceptes et ce qu’en font réellement les gens

Le riff de "MatchBook" de Strung Out piqué sur votre morceau "One Day Thought"

(rires) Ça n’est pas piqué ! Je l’avais trouvé comme ça, ça sonnait assez « Matchbook » on a décidé de le garder comme un clin d’oeil à un groupe qu’on adore ! Haha…

Webzinat / forums français

J’ai fait moi-même un fanzine qui s’appelait Vacarmes. Bravo à eux de prendre sur leur temps libre et de mettre leur passion au service de la scène !

Pour les forums souvent une bonne source d’infos et de promo, mais trop de gens qui pensent tout savoir et détenir le sacro-saint bon goût !

Génération « Star Academy / iPod / Myspace / Tektonick / Vans à damier »

(rires) Génération de merde ha ha ! A l’époque les old timers chiaient sur la génération punk à roulettes, baggies et vans, à notre tour de chier sur l’emo et cette mode insupportable. L’iPod c’est quand même cool et pratique. Myspace quoiqu’on en dise c’est un super outil pour les groupes, je ne m’en sers quasiment jamais à titre perso.

Tektonick = tuez les tous ! Star Ac’ 7ème édition ou comment pendant 7 ans se foutre de la gueule des gens et trouver le moyen de générer de l’argent et de créer des artistes qui vendent sans même avoir fait de développement sur un artiste pour Universal…

Les interviews à réponse super longues ?

Le rêve de tout intervieweur, non ? Beaucoup plus sympa et respectueux qu’un gars qui torche ta question en deux phrases d’une banalité affligeante, une spécialité yankee ! (rires)

Hé hé ouais... Merci pour ton franc-parler Lotfi en tout cas, c’était cool ! Et content de t’avoir donné l’occasion de t’exprimer. Vas-y t’as la parole une dernière fois !

Donc c’est là où je peux enfin vraiment me lâcher et faire mon essai en 3 pages ? haha... (rires) Merci à PunkFiction et à toi pour l’interview. Merci, comme je le disais avant, de soutenir cette scène en mettant de votre temps dans un webzine. Merci d’avance aux gens qui la liront et auront la curiosité de nous découvrir si ça n’est pas fait !

Les ignards !

Hey j’ai jamais prétendu ça perso !

Hypocrite ! Dis-le que c’est tous des cons !

Nan je fais comme Sarkozy : les insultes c’est après l’interview !

Bon ben c’est fini là alors vas-y...

Punkachu



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