Haram + Brume Retina + Le Massacre du Client de 15H @ Le Klub (Paris)

Date : 5 novembre 2007 par ForTheCause

A peine entré dans la salle déjà bien remplie, Le Massacre du Client de 15H démarre le set sur les chapeaux de roues. Le groupe vient de Belfort et joue une sorte de Screamo Rock’n’roll bien furieux avec des paroles en français. Rien que pour le nom, j’aimais déjà ce groupe par avance. Maintenant que je les ai vus, je les aime encore plus ! Ces quatre mecs dégagent vraiment une sacrée énergie et ont un humour bien à eux, au vu des titres comme « Un Bazooka Ne Fait Pas Le Printemps », « Opération Club Sandwich Des Ténèbres » et mon préféré, « Coure Petit Mollusque, Tu Ne Feras Jamais De Roller ». Chapeau ! Malgré des cordes pétées de façon récurrente (le chanteur nous avait prévenu : 5 cordes cassées lors de leur dernier passage dans cette même salle), leur prestation est plutôt réussie avec une basse omniprésente et un chant hurlé en français qui passe vraiment bien. Bref, une bonne surprise que ce groupe et un excellent prélude pour la soirée !

Brume Retina prend la relève, il s’agit d’anciens de Gameness qui était déjà un digne représentant du screamo en France. Le set démarre dans la bonne humeur et les parisiens nous font découvrir leurs « douceurs » avec le sourire aux lèvres. Le niveau est là ; c’est moins à l’arrache que Le Massacre Du Client De 15H et les passages mélodiques calmes succèdent à des envolées bruitistes assez épiques pour être soulignées… Difficile de rentrer dedans par moment quand on ne connaît pas les morceaux, pourtant Brume Retina a su accrocher l’oreille du public et cela s’est ressenti dans ses exclamations…

Et puis c’est déjà l’heure d’Haram (Lovitt Records) ! Le public se rapproche, le set démarre et là le plaisir prend le dessus ! Les américains (VA) ont l’air contents de jouer à Paris et ont dû pas mal fêter ça avant le début du set parce qu’ils ont l’air passablement bourrés surtout le bassiste, qui semble un peu ailleurs. Fort heureusement côté musique, les dégâts sont limités et on a le droit à un show rock’n’roll dans les règles ! Les morceaux du premier album éponyme sont mélangés à ceux de la dernière production en date : "Drescher". Des compos racées qui font penser à Hot Snakes et Drive Like Jehu avec un petit côté Heavy (le bassiste ne porte pas un t-shirt Jesus Lizard pour rien apparemment). Une fois le set terminé, le public en redemande et aura le droit à deux morceaux pour finir le concert en beauté. Comme toujours ça n’est pas suffisant pour le rassasier mais bon difficile de laisser partir un aussi bon groupe. Bref, un super concert qui valait bien de louper le dernier RER et de galérer pour regagner ses pénates !



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