mars
4
2011
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Nina’School + P.O.Box + Wank For Peace + Lord Of The Pints @ Les Combustibles (Paris - France) le 24/02/2011 |
Après la super date du dimanche précédent qui réunissait les anglais de Sonic Boom Six, les hollandais d’Antillectual et les petits frenchies bien de chez nous d’Union Jack, PunkFiction et Guerilla Asso organisaient jeudi soir une autre belle affiche toujours aux Combustibles. Mais cette fois, ce sont les nancéiens de P.O.Box et les bordelais de Nina’ School qui étaient à l’honneur.
Arrivée à 20h10 aux portes des Combustibles après deux tours de la gare de Lyon pour sortir au bon endroit. Tout juste le temps de dire bonjour aux copains et les parisiens de Lords Of The Pint ouvrent le bal. Si certains groupes ont du mal à chauffer les salles, ce n’est pas le cas de nos joyeux lurons qui ouvrent aussi bien les concerts que les cannettes de Guinness. A peine deux accords plaqués sur les guitares acoustiques que le public est déjà chaud comme la braise. Et il a bien appris sa leçon. Tout le monde chante à tue-tête, un verre à la main. On a beau être à plus de deux semaines de la Saint Patrick, il flotte dans la salle des Combustibles, un parfum de malt, de douces effluves d’Irlande. On aura le droit au traditionnel concours de cul-sec et ce soir, il n’y aura pas de perdant mais un bel ex-æquo. s’en suivront "Les Jours De Notre Vie", "Mon Seul Amour" et toutes les autres chansons imbibées du groupe ainsi que "Saint Patrick" sur laquelle quelques rigolards se lancent dans un pogo endiablé. Ah ces kids ! (dit-il du haut de ses 19 ans)...
Une petite annonce pour la sortie de leur album "De la cuite dans les idées" (sous les hospices du ministère de la Santé) attendu pour le 17 mars (comme par le plus grand des hasards) et le set de ces Seigneurs se termine dans la bonne humeur. Le groupe a chauffé la foule et a comme qui dirait mit le feu aux Combustibles. De quoi laisser aux angevins de Wank For Peace un public "à point", chauffé à cœur...
Un petit tour dehors histoire de respirer un peu d’air frais et de patienter pendant le changement de plateau et c’est parti pour un petit concert de hardcore mélo dans la plus pure tradition des années 90. C’est la deuxième fois pour moi que je vois le quatuor sur scène et le résultat est le même, une grosse claque dans la tronche. Le groupe distille ses chansons comme Mike Tyson ses poings dans la gueule. Et même face à un public peu réactif, le groupe assure comme une bête. On sent que les morceaux sont taillés pour le live et que le groupe est prêt à bouffer des kilomètres. Ils nous offrent quelques confidences sur leur tournée avec les Nina’school et Clem et Kevin viendront pousser la chansonnette ou plutôt la gueulante sur "Free Hugs". C’est à ce moment que la fosse se met à bouger son arrière train et à pogoter sévère. A croire qu’ils ne bougent pas en fonction de la qualité du son mais de la tête des gars qui sont sur scène... Il faudra vérifier ça. Et le groupe de reprendre une fois de plus comme à son habitude "Cheap Shot Youth Anthem" de Kid Dynamite (mais vu la qualité de l’exécution, ils peuvent la jouer quand ils veulent !). Un autre petit tour dehors et ce sont les Nina’School qui dégainent l’artillerie.
Les bordelais arrivent sur scène et dès les premiers accords la foule commence à s’agiter (ahah, ma théorie commence à se vérifier). Le groupe envoie du lourd dès le début et fait tourner les morceaux de son dernier album, "13 Comptines" pour le plaisir des grands et des petits. D’ailleurs, même si il n’est que fraichement sorti, les morceaux sont chantés à plein poumons par toute la salle. Cependant, le groupe pèche un peu au niveau chant, la faute à cette semaine de tournée. Résultat, Kevin et Clément n’ont presque plus de voix et ça se ressent un peu. Ça ne les empêche pourtant pas de débiter un bon tas de conneries et de féliciter une jeune fille pour la couleur de sa configuration capillaire... Tous les tubes y passent, de "Mr. Antikidz" à "De Travers" en passant par "Du Bruit Dans La Tête" et "Tom" sur laquelle on aura le droit à une intervention du vrai Tom de la chanson, le premier batteur de Nina’School présent ce soir. Un fois le set terminé, je pend l’air à l’extérieur où visiblement il pleut de manière très localisée.
Retour dans la salle où les P.O.Box sont en train de se mettre en place. Petites blagues en attendant Sébastien qui arrive un peu en retard et le concert peut commencer. La salle chauffe vite, les bras se lèvent et je me retrouve coincé entre le mur et un groupe de trentenaires venus se dévergonder et admirer le set des (déjà ?) "vétérans" nancéiens. Le groupe pioche sa set liste dans les deux derniers albums et envoie ses petites bombes comme "So Milgram Knew It", "Music Has Taken Backseat To The Haircuts" mais aussi de nouveaux morceaux qui font l’unanimité. On aura l’insigne honneur d’apprécier "Going To The Court" mais malheureusement sans la présence de Chris Cresswell (de The Flatliners). Yul nous montre ses talents de chanteur anglo-saxon et le groupe envoie "Look What You Have Done" avec le refrain en français. Tout le monde joue le jeu et c’est parti pour un singalong à grand coups de "C’est pas tes esclaves, regarde ce que tu as fait !", en français dans le texte.
Symbole des Combustibles, un petit malin décide de rajouter la trace de ses semelles au plafond, avec celles qui y trônent déjà.
Le groupe fête ses 10 ans cette année, 10 ans à tourner tout autour de la planète et ils assurent toujours autant. Le set est excellent et tout le monde en redemande. On se fait plaisir, et le concert se finit en beauté.
On parle avec les copains, un petit tour au merch et retour à la gare de Lyon pour renouer avec la ponctualité légendaire des transports en commun. Encore une soirée à se faire du bien !...
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