Fast Motion + Dead Shall Rise @ Le Soap Box Club (Nancy - France) le 30/09/2009

Voilà un peu plus de 6 mois que je n’ai pas mis les pieds au Soap Box, heureusement il y a toujours de bons prétextes pour y pointer sa fraise. Petite surprise en arrivant puisque les gobelets sont désormais consignés ce qui au fond ne change pas grand-chose car comme on dit « Qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse ». Et même si l’ivresse ce ne sera pas pour ce soir (un peu de sérieux que diable), cela n’empêche pas de boire un coup. Pour le reste rien n’a bougé : mêmes murs, même décor, même bière, même arrivée à la bourre-mais-en-fait-non car mêmes débuts de concerts tardifs (en même temps avec 2 groupes de hardcore on peut se le permettre) mais aussi même fréquentation aléatoire… Encore que ce soir la donne est différente. En effet, à la période peu favorable du milieu de semaine s’ajoute une organisation tardive, pas de quoi favoriser l’affluence en somme. Et ce n’est pas le prix laissé libre qui parviendra à renverser la situation.

C’est donc devant une trentaine de personnes que True Believers euh… non Dead Shall Rise entame son set. S’il me semble reconnaitre des titres estampillés de leur ancien patronyme, les zicos sont là avant tout pour défendre leur première production sous leur nouvelle appellation, à savoir un split avec les nancéiens tout aussi coreux de Conflic Maestria. Equipés de leur hardcore musclé les spinaliens enchainent des titres plutôt efficaces même si, comme je l’ai surement déjà dit, je suis moins fan du chant partant systématiquement en saturation gueulante. Pour ce qui est du public, entre les potes du groupe et les habitués, on est plutôt en terrain connu, cependant, faible densité oblige, la position statique sera de mise et on achèvera la première partie entièrement sec...

Débarqué sur scène, Fast Motion prend un peu de retard à cause de quelques soucis du côté des micros (un problème résolu seulement partiellement puisque les backings d’Olive resteront muets tout le long de la soirée, heureusement ce ne sera pas le cas pour les soutiens vocaux de Greg). Ceci fait, c’est parti pour les lillois qui entament ce soir leur tournée européenne.
Si le public pouvait prendre ses aises lors de la première partie là il peut carrément venir poser le transat. Il reste en effet peu de monde devant la scène, si peu que le chanteur se paie plusieurs fois le luxe de fendre les spectateurs pour aller essayer de motiver le reste des personnes présentes encore accrochées au bar, en vain. Une audience limitée dont le groupe ne s’offusque pas puisque les zicos se donnent à fond.

Au menu bien entendu, une bonne part de titres issus de l’EP "Sailing To Nowhere" avec l’excellente « Watch It Burn », dédicacée pour l’occasion à Romu d’Oni Red Chords, suivie de prêt par « Tookie » ou encore « Count To Ten » dédiée, elle, au roadie du groupe spécialement débarqué de Montréal pour effectuer cette tournée. Les parties mélos sont ici un peu plus noyées dans le hardcore sans se faire happer totalement, et les morceaux conservent une grande partie de leur saveur. Les quelques pauses quant à elles, seront l’occasion pour le chanteur de taper la discute avec son pote Jack (Daniels) histoire de soigner un peu plus la voix sans doute. Mais voilà que la fin du set pointe déjà le bout de son nez, le groupe nous sert alors ce qu’il a de plus musclé comme « One Man Army » avant de quitter la scène.

Au final une bonne petite soirée sans prétention mais parfaitement exécutée et bien efficace pour remonter le moral en milieu de semaine. Heureusement que l’orga n’a pas eu peur de monter cette date sur le tard car ça aurait été bête de louper ça... Les absents ont eu tort, encore une fois.

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